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21 - Histoire, civilisations, archéologie et art des mondes anciens et médiévaux

Les thèses se rapportant à la section CNU "21 - Histoire, civilisations, archéologie et art des mondes anciens et médiévaux"

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  • A escrita da história na França de 1380 a 1404: as representações discursivas sobre o cavaleiro Bertrand Du Guesclin (†1380)    - Druciak Carmem Lúcia  -  12 juin 2018

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    La présente thèse analyse les représentations narratives concernant le chevalier Bertrand Du Guesclin dans l'écriture de l'histoire en France du Bas Moyen Age, dans les œuvres du trouvère Cuvelier, La chanson de Bertrand Du Guesclin (1385), l'auteur anonyme de l’Histoire de Messire Bertrand Du Guesclin (1387) et Christine de Pizan dans son Livre des fais et bonnes meurs du sage roi Charles V (1404). Notre analyse est basée sur les concepts de représentation dans l'histoire de Paul Ricœur, en insistant sur les préceptes de la représentance et de l'identité narrative formulés par l'auteur, ainsi que sur la poétique du récit historique, approche développée par Leonardo Funes. A partir de la lecture des sources, nous observons que la construction de l'identité narrative de Bertrand Du Guesclin était fondée sur une réflexion à propos du profil d'un preux chevalier, et surtout sur une chevalerie en transformation à la fin du XIVe siècle. Sur la base de cette analyse, nous avons souligné que l'écriture de l'histoire a choisi Bertrand Du Guesclin comme modèle pour une redéfinition de la chevalerie dont les principes ont été dictés par le service à la couronne française, par la disposition permanente des troupes, par la rémunération régulière et par la performance guerrière de ses membres au détriment du lignage.

  • Ermeneutica e semiotica in archeologia : per una nuova interpretazione culturale della ceramica vascolare nell’Egitto greco-romano.    - Caputo Clementina  -  30 juillet 2014

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    Cette recherche de doctorat concerne l’étude des fragments céramiques utilisés comme supports pour l’écriture dans l'Égypte gréco-romaine, c'est-à-dire les ostraca. Les deux groupes d'ostraca, objet de cette analyse, proviennent des fouilles archéologiques modernes effectuées dans deux sites qui se trouvent dans le désert occidental égyptien : Dime es-Seba/Soknopaiou Nesos (Fayoum) et Amheida/Trimithis (Dakhla). Le deux sites sont respectivement fouillés par la Mission archéologique du Centro di Studi Papirologici dell'Universita del Salento-Lecce (2003-2012) et de l’Université de New York -ISAW (2004-2013). Les aspects liés à la matérialité des ostraca (des fragments de récipients en céramique utilisés généralement pour écrire des textes en grec et démotique) ont été complètement ignorés par le passé en faveur de l’étude du texte. La raison principale de cette négligence est liée à la qualité médiocre du matériel céramique, considéré sans valeur. Par ailleurs, les études de céramologie en Égypte ainsi que l’étude des circuits économiques dans lesquels la poterie était utilisée sont très récents. En outre, il est communément admis que les scribes ramassait les fragments de céramique au hasard dans des dépotoirs et que n’y avait pas de sélection dans le choix des supports. Notre recherche démontre que ce concept est une fausse supposition, au moins pour ce qui concerne les deux groupes d'ostraca examinés. En revanche, il est clair que les scribes faisaient un choix sélectif des tessons selon leurs besoins et que, dans certains cas, il y avait une fragmentation ultérieure des morceaux. Rien a été laissé au hasard: le contenu des textes était strictement adapté à la nature de tessons utilisés comme support. De plus, la classification de la céramique des deux sites a été un point essentiel pour mettre en rapport la culture matérielle et l’organisation de la société égyptienne qui l’a produite entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IVe siècle apr. J.-C.

  • Il manoscritto illustrato del Roman de Jaufre (Paris, Bnf, fr. 2164)    - Vitolo Anna-Lisa  -  29 septembre 2017

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    La Thèse doctorale est consacrée au manuscrit illustré du Roman de Jaufre de la Bibliothèque National de France (Paris, Bnf, ms. 2164). La Thèse a l'objectif de comprendre pas seulement le contexte de production de ce manuscrit - qui reste plus presque inconnu à la critique -, mais aussi de souligner un méthode scientifique et interdisciplinaire d'étude du manuscrit illustré médiévale et de essayer de développer tous les aspects connexes au manuscrit, pas seulement liés à la culture artistique, mais aussi des thèmes de politique, sociale, et plus en général culturels. Au début on trouve le thème du récit, le contexte d'origine du roman dedié au Roi d'Aragon et le seul roman arthuriénne en langue occitane, et les aspects philologiques; l'étude se développe après sur la tradition illustrative du Jaufre et sur le manuscrit fr. 2164, en particulier sur les aspects codicologiques. Très interessante sont le découverte dans le Palais de l'Aljaferia de Saragosse des peintures murale à thème chevaleresque que on peut mettre en relation avec le roman de Jaufre. La thèse est enrichi d'une Appendice avec tous les illustrations du manuscrits et une analyse du rapport texte-image.

  • Le colonne del ciborio della Basilica di San Marco a Venezia    - Villano Maria Aimé  -  15 mai 2020

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    Le sujet de cette thèse est l'étude d'une œuvre d'art, les colonnes sculptées du ciborium de San Marco à Venise. En partant d'une analyse de toutes les parts que composent aujourd'hui l'oeuvre (parts sculptées, inscriptions, architecture du ciborium), le but principal est-ce de tracer la complexe biographie d'un objet que, comme beaucoup d'autres à San Marco et dans l'Occident chrétien, ont été décontextualisés. Au-delà des questions classiques posées par l'histoire de l'art comme discipline (où ? quand ? par qui ?) l'objet décontextualisé ouvre les portes à une série d'interrogations dont les réponses peuvent nous dire beaucoup sur la mentalité médiévale en rapport aux concepts de conquête, pillage, appropriation et prestige. L'emplacement de quatre colonnes avec la vie de la Vierge et de Christ, arrachées à l'environnent pour lequel elles avait été créés, sur le tombeau du évangéliste, c'est-à-dire dans le lieu le plus sacre et le plus signifiant -pas seulement de la basilique de San Marco mais de la ville entière-, ne peut que être le résultat d'une décision précise et raisonnée. Les élégantes inscriptions en lettres capitales, gravées avec soin et destinées au publique restreint qui avait accès à la zone derrière l'iconostase, témoignent aussi la grande importance attribué aux colonnes. Qui était-il le fauteur de ce déplacement ? quand ont elles était déplacées et d'où ? quelle message symbolique ou politique véhiculait la réutilisation d' œuvres d'art enlevées de lieux prestigieux ? Au même temps le fil invisible de l'histoire nous ramène vers le moment de la création de ces quatre objets, à la fin de l'antiquité, qui, à cause de la complexité des parts sculptées, devaient appartenir à une église importante. La présence si insisté des histoires de la Vierge et ses parents, qui occupent une colonne entière, nous jette vers les profondes et raffinées disputes autour de la nature de Christ que, au sein du cinquième siècle, ont frappé les bases théologiques de la chrétienté. Ces disputes ne concernaient pas seulement Constantinople, mais aussi les autres sièges épiscopaux, c'est-à-dire Alexandrie, Antioche, Rome et Jérusalem, villes dotées, aussi, de prestigieux bâtiments religieux auxquelles les colonnes du ciborium auraient pu appartenir. En fait, les objets décontextualisés de la Basilique de San Marco, ont été associés de façon parfois trop automatique à Constantinople et plus spécifiquement au pillage de la ville par les vénitiens de la quatrième croisade en 1204, dont le ton dramatique de la Chronique de Nicolas Mésaritès peut être la cause. Pourtant, d'un côté I 'arc de temps dans lequel l'Empire Latin d'Orient a existé a permis au vénitiens de s'approprier des œuvres d'art pendant cinquante-sept ans (et pas seulement pendant le pillage de Constantinople de 1204), et d'autre coté, les relations commerciales des vénitiens qui concernaient toute la Méditerranée, malgré la domination musulmane, rendent possible un lien avec les autres centres importants de l'antiquité tardive au-delà des dates topique de 1204-1261. Le court-circuit causée par le déplacement d'une œuvre provenant d'un contexte sacré et fortement symbolique vers un autre contexte également éminent, permet l'entrecroisement de - au moins deux mondes et deux temps dont les spécifiés de chacun émergent avec force.

  • Correspondance et réseaux épistolaires latins en péninsule Ibérique de 711 au milieu du XIe siècle.    - Cousin Michaël  -  16 décembre 2017

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    En dépit de la conquête de la péninsule Ibérique par les armées musulmanes à partir de 711, le recours à la correspondance par les épistoliers latins ne cessa pas. Au contraire, les échanges épistolaires émaillèrent la plupart des crises et des épisodes les plus importants de l'histoire médiévale de la péninsule pour la période comprise entre 711 et le milieu du Xie siècle, comme la polémique adoptianiste ou l'invention de l'apostolicité de saint Jacques. Du fait de la faculté propre à la lettre de faire dire et de faire agir à distance, l'analyse des échanges épistolaires permet de restituer les stratégies ecclésiastiques et seigneuriales qui s'affrontaient ou, au contraire, se complétaient. En outre, leur étude au prisme de l'analyse des réseaux permet de reconstituer les réseaux de pouvoir et d'amitié auxquels étaient intégrés les épistoliers péninsulaires. La thèse met en exergue le rôle fondamental joué par ces réseaux dans le déroulement d'événements comme la crise des martyrs volontaires de Cordoue mais aussi le rôle de la correspondance comme instrument indispensable à l'organisation et aux gouvernements de communautés monastiques de plus en plus étendues. Enfin, la thèse met en évidence l'importance des réseaux épistolaires dans la préservation de l'identité latine des chrétiens d'al-Andalus au cours des siècles qui suivirent la conquête musulmane.

  • De l'Empire à la Commune : essor et mutation d'une nouvelle noblesse : étude sur le lignage des comtes d'Elci de la maison Pannocchieschi    - Cirier Aude  -  28 juin 2004

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    Cette étude a pour but de reconstituer l'évolution d'un groupe familial noble, de ses origines jusqu'à la fin du XIVe siècle. La maison comtale Pannocchieschi apparaît dans le diocèse de Volterra, au coeur de la Toscane, au XIIe siècle. La propriété foncière constituée de châteaux, l'exercice de prérogatives seigneuriales et l'occupation de charges civiles et ecclésiastiques (comme l'évêché de Volterra) permettent aux membres de cette famille de s'imposer dans la société toscane, en particulier à Marenne et à Sienne, et auprès des autres grandes familles aristocratiques par les relations féodo-vassaliques. Rapidement, le lignage doit faire face à des difficultés internes (avec plusieurs ramifications et des problèmes liés à la gestion patrimoniale), d'ordre politique (avec le développement des cités-républiques et les affrontements entre les Guelfes et les Gibelins). Dès le début du XIIIe siècle, les comtes d'Elci créent un lignage à part entière, totalement émancipé du reste de la Domus Pannocchiensium. Les signes identitaires (héraldique, onomastique) et les stratégies politiques accentuent la scission de la maison noble. Entre XIIe et XIVe siècle, le pouvoir des comtes Pannocchieschi décline face aux prétentions des cités (Sienne, Massa Marittima), la libération des petites communes rurales relevant de la seigneurie comtale. Seuls les comtes d'Elci réussissent à maintenir leur domaine, et s'affirment sur la scène politique malgré des soumissions à répétition en faveur de la Commune de Sienne. Par les réseaux de sociabilité, le mode de vie plus urbain, les alliances matrimoniales et la religiosité, les nobles d'Elci occupent, à la fin du XIVe siècle, une place importante de premier plan dans la société siennoise, toscane et italienne.

  • De la translatio à la création. Étude iconographique du Rationale divinorum officiorum dans sa version française    - Nourrigeon Pamela  -  09 décembre 2016

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    La civilisation de l'Occident médiéval en tant que société chrétienne a engendré une littérature liturgique et théologique extrêmement dense. Parmi les auteurs de textes exégétiques sur le christianisme, la figure de Guillaume Durand est incontournable. À la fin de sa vie, ce dernier procède à la rédaction du Rationale divinorum officiorum, œuvre majeure en matière de liturgie. Cet ouvrage, dont il achève la première version en 1286, devient l'un des traités liturgiques les plus importants du Moyen Âge. Le Rationale divinorum officiorum connaît un succès conséquent et immédiat. Dès la fin de sa rédaction, il est largement diffusé et devient le traité liturgique le plus copié, comme en atteste le nombre de manuscrits latins encore conservés (près de cent cinquante exemplaires). Cette diffusion, rapide et massive, s'explique par le fait que l'ouvrage, conçu comme un manuel devant servir à l'éducation et à la formation des clercs, devient la référence dans son domaine. Si le XVe siècle, avec la naissance de l'imprimerie, est un témoin de la notoriété du Rationale divinorum officiorum, cette dernière est également visible à travers les nombreuses traductions qui, dès le XIVe siècle, se font en diverses langues vernaculaires. La traduction qui est au cœur de notre propos est celle réalisée en langue d'oïl, en 1371, sous le titre de Racional des divins offices. Elle est exécutée par le carme Jean Golein, à la demande du roi de France Charles V. Les neuf exemplaires aujourd'hui conservés ont été réalisés entre 1371 et la fin du XVe siècle. La plupart semble avoir vu le jour dans un cercle de production parisien, à la cour du roi ou dans son entourage proche. Les manuscrits contenant la version française du Rationale divinorum officiorum permettent d'aborder l'œuvre de Guillaume Durand selon de nouvelles perspectives. Pour le chercheur, ces exemplaires sont un outil servant à appréhender l'exégèse liturgique médiévale à travers la combinaison du texte et de l'image. L'enjeu principal de notre étude réside dans la mise au jour des modalités de conception de l'agencement iconographique. Afin de comprendre quels sont les degrés d'interprétation possibles des images, trois types de réseaux devront être convoqués. Le premier est celui du manuscrit. Il implique la mise en relation de l'ensemble des images présentes dans un même ouvrage. Cela permet notamment de définir les séquences de lecture qui régissent chaque manuscrit. Le second réseau, celui du corpus, permet des rapprochements entre les images des différents manuscrits afin de déterminer ce qui apparaît de manière récurrente ou, au contraire, exceptionnelle, dans l'illustration du Racional des divins offices. Le dernier réseau est celui de l'enluminure médiévale. Il s'agit de confronter les résultats obtenus dans les deux premiers réseaux avec un contexte artistique plus large afin de déterminer si les thèmes repris par l'illustration relèvent de choix originaux ou, au contraire, appartiennent à une tradition iconographique bien établie. La pleine compréhension des messages véhiculés par les images ne peut se faire qu'en prenant en compte l'ensemble des facteurs du contexte de création. Si les modalités d'articulations entre l'image et le texte retiendront notre attention, nous ne devrons pas négliger les contextes politique, socioculturel et cultuel. Comprendre ce que ces images disent à ceux qui les regardent nous renseignera sur les habitudes visuelles de la fin du Moyen Âge, période au cours de laquelle les pratiques religieuses changent. Le travail engage une importante réflexion autour des liens textes/images afin de déterminer dans quelle mesure l'illustration prend sa source dans le texte de Guillaume Durand. L'attention se portera sur les images des rites de l'Église chrétienne, car ces derniers sont directement liés au projet littéraire de Guillaume Durand et forment le point de départ de l'illustration.

  • L'architecture religieuse de la fin du Moyen Âge, entre Léon et Trégor : étude des comptabilités morlaisiennes    - Boccard Michèle  -  28 novembre 2015

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    Dans le contexte actuel de renouveau des études sur l'art flamboyant français, il est frappant de voir que la Bretagne est restée à l'écart de ce mouvement. La plupart des poncifs sur l'art breton de la fin du Moyen Âge sont souvent repris d'un ouvrage à l'autre, comme c'est le cas par exemple pour les Beaumanoir, famille de maîtres maçons ayant œuvré notamment sur les deux grands chantiers placés au centre de cette étude, Saint-Melaine et Saint-Mathieu de Morlaix. La richesse du fonds d'archives de ces églises sur une période allant de 1455 aux années 1530 a naturellement orienté les recherches vers la création artistique morlaisienne à travers les comptes de ces deux fabriques paroissiales. Pour mieux l'appréhender, il fallait d'abord la replacer dans leur contexte politique et économique, dont l'impact est essentiel : Morlaix, premier port de Basse-Bretagne, connaît alors une prospérité sans précédent. Une nouvelle bourgeoisie d'affaires s'y implique de manière ostentatoire dans la vie paroissiale, notamment par l'intermédiaire des fabriques. Si la reconstruction de Saint-Mathieu au XIXe siècle nous prive d'informations essentielles, la préservation partielle de Saint-Melaine permet en revanche de confronter les textes au monument pour proposer une chronologie resserrée du chantier qui s'ouvre en 1489. Mise en perspective avec d'autres études menées sur les comptabilités médiévales, il devient évident que la région de Morlaix n'accuse pas de retard majeur dans le domaine de la création artistique à la fin du Moyen Âge.

  • La privation de sépulture au Moyen Âge : l'exemple de la Province ecclésiastique de Bordeaux (Xe-début du XIVe siècles)    - Vivas Mathieu  -  24 octobre 2012

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    À partir du milieu du Xe siècle, conjointement à l'émergence et au développement d'une conscience communautaire, l'Église chrétienne médiévale met en place un cimetière consacré interdit aux « mauvais morts ». Parallèlement, la construction ecclésiale se concrétise par un encadrement plus précis des fidèles (à la fois liturgique, sacramentel et juridique), modifiant ainsi le paysage et les pratiques sociales. Dès le XIe siècle, et – plus particulièrement – aux XIIe-XIIIe siècles, les décrétalistes, liturgistes et canonistes, dressent de nombreuses catégories de « mauvais chrétiens » privés de sepultura ecclesiastica, lesquels ont – jusqu'à présent – été considérés par les historiens des textes et les archéologues comme des « exclus ». Si la justice ecclésiastique semble intransigeante au sujet du devenir de certains (à l'instar – notamment – des meurtriers, des incendiaires, des jouteurs et, d'une façon plus générale, des excommuniés), elle envisage néanmoins leur réintégration dans le giron de l'Église. La présente étude, en favorisant une approche transdisciplinaire (sources écrites et archéologiques), se propose de comprendre ces interdictions funéraires, mais également d'appréhender sous un jour nouveau la gestion des espaces cimétériaux et de leurs marges. Si elle tend non seulement à éclairer le devenir des corps privés de sepultura ecclesiastica, elle invite également à discuter la prise en charge des « mauvais morts » par les autorités civiles et laïques. À ce titre, elle incite à concevoir les lieux d'exécution (fourches patibulaires, gibets, etc.) comme une forme à part entière de regroupement des « mauvais morts »

  • Le Bas-Poitou du Xe au milieu du XIIIe siècle : organisation de l'espace, affirmation du lignage et évolution des structures de la société    - Jeanneau Cédric Jacques  -  07 décembre 2006

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    Situé aux confins des riches provinces de l’Anjou, de l’Aunis et du Nantais, le Bas-Poitou est l’objet de luttes d’influence qui favorisent l’autonomie des châtelains locaux. À la tête de forteresses de bois ou de pierre, ils multiplient les contacts, nouent des alliances matrimoniales solides et instituent un système de succession original : le viage. Le paysage se transforme : les défrichements menés par les paysans et parfois les moines grignotent le couvert forestier et laissent la place à une terre où alternent champs et résidus boisés pour clore les prairies : le bocage. La domination seigneuriale doit composer avec des originalités : un habitat dispersé et une population composée en majorité de libres. Leur puissance repose d’abord sur le contrôle des moyens de production : moulins, fours, pressoirs. Dans cet exercice du pouvoir, la remise des fiefs permet de concilier l’appui des chevaliers et des sires liés à des seigneurs plus importants par l’établissement de liens vassaliques dont la complexité se révèle à travers la Conventio Hugonis. Au cours du XIIe siècle, le Bas-Poitou a gagné en hommes et en richesse, des progrès remis en cause par la guerre de Cent ans.

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