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22 - Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain ; de l'art ; de la musique

Les thèses se rapportant à la section CNU "22 - Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain ; de l'art ; de la musique"

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  • « Me voilà donc encore Barbaresque » : Les Français dans les régences d'Alger et de Tunis dans la seconde moitié du XVIIIe et au début du XIXe siècle.    - Guesdon Olivier  -  11 décembre 2020

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    En nous intéressant aux Français d'Alger et de Tunis dans la seconde moitié du XVIIIe et au début du XIXe siècle, nous avons cherché à mieux comprendre leur insertion dans une aire culturelle différente de celle dont ils proviennent, ainsi que les liens qu'ils ont entretenus avec leur pays d’origine. Étudier une communauté revient à s'intéresser aux conditions de vie, aux activités et aux intérêts des membres qui la composent, en pensant ces derniers à l'échelle de l'individu et du groupe. C'est aussi en comprendre les interactions avec d'autres Européens sur place, quelquefois originaires de pays en guerre avec la France. Qu'ils soient membres du personnel administratif (consuls, drogmans, chanceliers…), marchands et artisans établis entre les deux rives, ou encore captifs chrétiens amenés de force sur la rive méridionale de la Méditerranée, tous ont laissé des documents dans les chancelleries des consulats qui peuvent nous renseigner sur leurs activités et leur quotidien. En croisant la microstoria et l'histoire des relations internationales, l'étude de ces Français de l'étranger nous amène à analyser la manière dont ils se sont construits en tant que citoyen au cours des bouleversements politiques advenus à la fin du XVIIIe siècle. Cela nous permet plus largement, en dehors de toute réflexion téléologique, de penser l'existence d'une politique française en Méditerranée sur le long terme.

  • L'élection de Saint-Jean-d'Angély au XVIIIe siècle : Pour une stratigraphie des territoires de la société rurale    - Pouget Emmanuel  -  04 décembre 2020

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    Par l'étude des marchés immobiliers et obligataires, nous tentons dans cette thèse d'établir la stratigraphie de la société rurale de l'élection de Saint-Jean-d'Angély en Basse Saintonge, avec ses différents groupes sociaux et les relations qu'ils tissent entre eux pendant le XVIIIe siècle. Le territoire étudié contient 170 paroisses. Il est d'abord présenté dans ses aspects démographiques et économiques qui dénotent une diversité marquée des différents terroirs de l'élection. La structure de la société est marquée par une paysannerie pléthorique assez pauvre et précaire dont lès revenus ne progressent pas pendant le XVIIIe siècle alors que ceux des autres catégories connaissent une certaine croissance. Les différents groupes sociaux se caractérisent en outre par une grande diversité des patrimoines et des types d'interventions sur les marchés, en particulier parmi les catégories intermédiaires. Malgré toute cette diversité il est possible d'esquisser une stratigraphie de la société rurale qui comprend les groupes suivants : les dominants ruraux (noblesse, haute bourgeoisie urbaine des négociants et des hommes de lois, bourgeoisie rurale faite de rentiers cossus, et marchands-fermiers des seigneuries), les laboureurs à bœufs les plus possessionnés et la bourgeoisie à talents ; une classe intermédiaire constituée d'un faible nombre de ruraux mais profitant d'une indépendance économique garantie (des laboureurs à bœufs et des artisans, la minorité supérieure des laboureurs à bras ainsi que la frange inférieure des marchands-exploitants). La catégorie inférieure, la plus nombreuse, se compose des journaliers aux patrimoines insuffisants pour garantir une indépendance économique et de la très grande majorité des laboureurs à bras précaires. Selon l'emprise de la ville et la prégnance de la vigne sur les terroirs, cette structure générale et les liens entre les catégories connaissent des modifications qui peuvent affecter le degré d'homogénéité de la société.

  • Du Fleuve à l'Océan : l'arrière-pays de Saintonge-Angoumois, une expérience atlantique (1666-1792)    - Temdaoui Jean-Christophe  -  02 décembre 2020

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    Jusqu'au XVIIe siècle, les rapports entretenus par l'arrière-pays de Saintonge-Angoumois avec la mer étaient essentiellement vus sous le prisme des échanges commerciaux : la pierre, les vins et les papiers échangés contre les sels de Saintonge. Si, en 1666, la fondation de Rochefort approfondit cette relation par le développement d'un réseau manufacturier d'artillerie de Marine, connectée par la Charente à l'arsenal, elle contribue aussi à accentuer la projection sur les mers, les océans et outre-mer des gens des terres intérieures jusqu'à l'insurrection servile de Saint-Domingue de 1791. Par le recrutement des Classes de la Marine, par la migration ou la circulation transocéanique, comment l'arrière-pays de Saintonge-Angoumois connaît-il une expérience atlantique entre 1666 et 1792 ? C'est l'objet de cette recherche qui interroge à la fois les trames d'un territoire d'arrière-pays fluvial du Centre-Ouest atlantique à dominante rurale, les canaux de la construction d'une projection maritime et ultra-marine et les acteurs qui la régissent, ainsi que la diversité des trajectoires et des expériences biographiques qui donnent l'image de terres intérieures connectées avec les ports atlantiques et les horizons marins et ultra-marins. Les navigants de la Charente et de la Boutonne, de Saint-Jean-d'Angély à Angoulême et même au-delà dans les confins provinciaux, ont pu s'engager dans le travail maritime à bord des vaisseaux du roi à Rochefort ou des navires marchands à Bordeaux, La Rochelle, Nantes ou Lorient, ou choisir la voie de la projection dans la société d'habitation, aux Antilles, particulièrement à Saint-Domingue. Ces circulations océaniques et transatlantiques ont également porté l'influence de l'océan et de ses mondes américains lointains dans les terres intérieures

  • Hétérogénéité et discontinuité dans les ballets d'André Campra composés pour l'Académie royale de musique (1697-1740)    - Goujon Jean-Philippe  -  03 décembre 2019

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    André Campra composa onze ballets pour la scène de l'Opéra de Paris entre 1697 (L'Europe galante) et 1740 (Les Noces de Vénus). Cet aspect de sa production lyrique, salué par ses contemporains, a, par la suite, peu suscité l'intérêt des musicologues, l'historiographie musicale ayant longtemps considéré le ballet, hétérogène et discontinu, comme un genre mineur par rapport à celui de la tragédie en musique. Après avoir mis en avant le rôle que joua le dauphin, dit Monseigneur, dans la diffusion d'une esthétique nouvelle favorable à l'émergence du nouveau genre, ce travail se propose de montrer comment Campra transpose les goûts du prince dans ses ballets, et comment le musicien, en introduisant de nouvelles pratiques à l'Opéra, ouvre la voie à des spectacles toujours plus discontinus tels que les ballets composés de fragments. Sont ensuite étudiés les rapports qu'entretint Campra avec ses partenaires artistiques et commerciaux - l'Académie royale de musique et les éditeurs des paroles et de la musique des opéras - et la manière dont le compositeur, par sa pratique compositionnelle et son goût pour l'hétérogène et le discontinu, les contraint à modifier leurs propres pratiques. Enfin, la dernière partie de cette thèse, dans une dimension génétique mais aussi esthétique, est consacrée à l'étude de la façon dont Campra construit et transforme ses ballets au moyen d'ajouts, de retranchements, d'emprunts et d'auto-emprunts.

  • En lisant, en écrivant. Pratiques, politiques et représentations de l'écrit d'un député à travers la Révolution et l'Empire, Marie-Félix Faulcon (1758 - 1843)    - Alaphilippe Marjorie  -  19 novembre 2018

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    La thèse étudie les pratiques, les politiques et les représentations de l'écrit d'un député de la Vienne sous la Révolution et l'Empire, Marie-Félix Faulcon (1758 - 1843). Magistrat poitevin, député suppléant aux Etats généraux, il est le vice-président du Corps législatif qui proclame la déchéance de Napoléon Ier, le 3 avril 1814. Sa trajectoire et sa posture politique, marquée par la défense d'une république du centre et modérée, ainsi que la façon dont il les présente dans ses archives personnelles constituées en vingt-sept volumes d'œuvres, font l'objet de la première partie. Grâce à l'inventaire de sa bibliothèque annotée, la deuxième partie étudie ses lectures, son rapport à la lecture et sa qualité d'auteur parmi les auteurs, d'"homme de lettres et homme politique", à partir de ses propres productions imprimées. Polygraphe et graphomane, Faulcon a laissé un corpus inexploré de plus de vingt-sept mille pages de manuscrits. Ils comprennent essentiellement des journaux personnels, des copies de sa correspondance, des journaux de voyage, des matériaux historiques, des mémoires et des poésies. L'étude de ce fonds, proposée dans la troisième partie, interroge notamment la dimension autobiographique de ce riche ensemble d'écrits du for privé. Elle montre combien il est difficile, pour un acteur de la Révolution et de l'Empire, qui a bien conscience de vivre une période mémorable, d'écrire et de publier, de traduire par écrit une expérience sans équivalent, tant la conscience du jugement de la postérité est pesante.

  • Musique en lieu : une topographie de l'expérience musicale à Barcelone et sur son territoire (1760-1808)    - Bertran Xirau Lluís  -  19 décembre 2017

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    Le thème de l'articulation entre la musique et l'espace urbain occupe une place croissante dans la réflexion musicologique depuis la décennie de 1980. Les développements récents de l'histoire urbaine invitent à repenser l'objet ville moins comme une totalité organique, que comme le cadre physique d'une multiplicité d'expériences individuelles. Dans ce travail, l'analyse de l'expérience musicale d'individus concrets amène à privilégier d'autres dimensions de l'urbain : un cadre plus large, celui du territoire environnant la ville, et un cadre plus réduit, celui du quartier. La richesse de détail du long journal (1769-1819) du baron de Maldà, mélomane passionné, permet de délimiter les contours de son expérience musicale à l’intérieur comme à l'extérieur de la ville. D'autres sources locales, ainsi que les récits de voyageurs étrangers en Catalogne au XVIIIe siècle, sont mis à contribution pour préciser la description de nombreux lieux de musique. La première partie (« Le ton de Sarrià ». Musique et musiciens entre la ville et son territoire) traite du calendrier festif et musical de la région, des mobilités des musiciens et des pratiques musicales liées à la villégiature des Barcelonais. Dans la seconde partie (Barcelone. Des villes dans la ville), le témoignage des voyageurs étrangers est confronté à celui du baron de Maldà, ce qui éclaire des usages différents et très sélectifs de l'offre musicale urbaine. Il a été possible, ainsi, d'identifier et de décrire, dans un même cadre urbain, une grande diversité d'approches de la musique. Cela invite à repenser la vie musicale urbaine de l'Époque Moderne moins dans l'unanimité de ses goûts et de ses choix, que dans la richesse de ses cloisonnements.

  • La création contemporaine dans le Mobilier national et les Manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais, de la Savonnerie et de Sèvres de 1945 à 2000    - Surreaux Louis  -  15 décembre 2017

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    Héritières d'un passé prestigieux, marquées par le Grand Siècle, les Manufactures nationales, à l'instar du Mobilier national, sont aujourd'hui toujours en activité et fabriquent des meubles, des tapisseries, des tapis et des objets de porcelaine destinés à orner les palais de la République. Cette recherche vise à démontrer comment ces institutions plusieurs fois centenaires reflètent la tradition historique tout en s'inscrivant dans les courants artistiques contemporains, eux-mêmes susceptibles de donner une nouvelle image du pouvoir.

  • Image(s) fantasmée(s), construction et promotion d'une femme nouvelle dans les années trente    - Scherer Laurène  -  30 mai 2017

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    Tandis que le phénomène de la Garçonne s'essouffle à la fin des années vingt et que le beau sexe aspire à davantage de liberté, cette thèse a pour but d'envisager la redéfinition de l'image féminine dans la France des années trente, au travers des médias qui contribuent tout autant à sa création qu'à sa diffusion auprès du public. Sous l'égide de la presse et de la publicité il s'agit d'appréhender l'Histoire du genre sous l'angle qui lui est le plus souvent dévolu, celui de l'apparence, afin d'envisager la construction d'un canon esthétique inédit et particulier. Au travers des magazines féminins, qui prennent leur essor commercial et gagnent en ascendance sur les femmes, il est ainsi possible d'étudier une facette spécifique de l'éducation féminine, bien loin des canaux traditionnels d'apprentissage, à savoir la maison et l'école. Une relation particulière s'établit à ce moment-là entre le genre et la presse, qui prend le rôle de guide, voire de professeur particulier, parvenant à pousser ses lectrices à de constantes remises en question et plus encore à de réelles modifications esthétiques. Pour mesurer l'étendue des changements qui s'opèrent alors, comprendre leur impact sur le genre ainsi que les manières dont ils sont adoptés, cette thèse est construite autour de trois entités, le corps d'une part, qui permet d'envisager la silhouette rêvée par l'époque pour ses femmes, l'oeuvre de beauté ensuite, marquée par l'implication de la science et la consécration du marché des cosmétiques, puis enfin le rôle de l'apparence, par le biais des artifices bien connus du maquillage ou encore de la mode. Une surveillance accrue de la silhouette se met en place au cours de la période du fait des recommandations de la presse, sans laisser la moindre place à l'éventualité d'une quelconque imperfection, puisque le corps de la femme nouvelle doit être musclé et dynamique pour toujours paraître en bonne santé. Paraître saine est une idée qui transcende le canon féminin des années trente, et s'adjoint le désir d'une jeunesse visible sur le long terme, concrétisée par une multitude d'efforts menés pour accroître l'esthétique du genre. Un véritable culte de la beauté naît ainsi, exacerbé par un travail de chaque instant sur l'apparence, où se rejoignent notamment fards et vêtements dans une démarche communément jugée frivole, voir inutile. Pourtant, chacune de ces entités participe à la création d'une vision inédite de la femme, fantasmée sur le papier, qui prend vie grâce aux conseils avisés de la presse spécialisée. Volontaires, Mesdames et Mesdemoiselles s'appliquent à suivre les judicieux conseils qui leurs sont donnés, sans se plaindre de la difficulté pour elles de modifier constamment leur apparence en fonction du canon. L'individualité propre à chacune est garantie, tant qu'elle se conforme à l'idéal d'un corps révélant les proportions naturelles de son sexe, s'applique à montrer son plus beau visage grâce à des soins judicieux et le choix de vêtements qui la mettent en valeur, effaçant à eux tous le caractère d'imperfection attribué aux femmes tout au long de la décennie. Par son apparence, ce culte du « moi » qui se dessine alors, la femme des années trente se révèle, au regard des autres et plus encore du sien, dessinant pas à pas les contours d'une nouvelle indépendance sociale, se dédouanant d'anciens carcans sans perdre de vue le but de trouver le bonheur auprès d'un homme. Ainsi si la relation du féminin et du masculin tient encore largement au regard porté par le second que le premier, il n'est plus question pour les Françaises de se soumettre à leur père, leur fiancé ou leur mari, comme elles l'auraient fait avant la Première Guerre Mondiale.

  • L'Émail contemporain de Limoges    - Personne Marie-Laudes  -  10 janvier 2017

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    Bien que, de nos jours encore, le nom de Limoges évoque pour le grand public la porcelaine, la ville reste avant tout la Capitale des Arts du Feu. Cette appellation n'est pas usurpée au vu de la production des émailleurs limousins depuis le Moyen-Age. Le titre "Capitale des Arts du Feu" donné à la ville de Limoges pour le travail de l'émail, de la porcelaine et du vitrail, n'apparaît plus comme obsolète durant la seconde période du XXe siècle. Tous les travaux menés par les émailleurs novateurs ont permis de conduire l'émail limousin à une nouvelle diversité de sa production et de son esthétisme, sans pour autant en perdre les éléments fondamentaux que sont les techniques et les savoir-faire. Les années 1950 à 2000 furent donc le signe de cet éternel balancement entre d'un côté une tradition omniprésente et de l'autre la recherche d'une modernité, qui permettrait à l'émaillerie de se renouveler. Les artistes-émailleurs qui ont pu apparaître durant ces cinquante années ont illustré ce "combat" créatif de la tradition et de la modernité. La principale problématique qui s'est posée durant ce demi-siècle se fondait sur le pourquoi et le comment d'un changement de l'émaillerie. L'argumentation devait donc conduire les émailleurs à savoir pourquoi l'émail devait changer et se renouveler, quel devait être leur rôle à eux les artistes, et comment y parvenir. Selon les émailleurs novateurs, Christian Christel, Boris Veisbrot, Bernadette Lépinois, Michèle Gilbert, Alexandre Burget et bien d'autres, la véritable "révolution" de l'émail était là. Tradition et renouveau devinrent alors deux facettes de l'émaillerie et participèrent à l'élaboration et à la création d'un émail qui se voulait résolument contemporain. Le but était donc de permettre à l'émail et à l'artiste de retrouver le chemin de la création et notamment celui d'une multiplicité de formes et de gestes techniques associés à une conception plus actuelle du sujet et de l'objet émaillé. Cette seconde moitié du XXe siècle fut donc marquée par un "émail de son temps" qui se voulait "libéré de la grande tradition des émailleurs classiques" avant tout, afin de pouvoir se tourner vers les courants artistiques contemporains. L'émaillerie devait donc se rapprocher du contexte de l'art contemporain qui devenait de plus en plus européen et international. Les prémices d'un renouveau de l'émaillerie avaient mis l'accent sur le besoin d'évolution afin qu'elle ne pas rester figée dans le temps. L'intervention d'un nouveau langage plastique moderne, associée à l'avènement d'une nouvelle génération d'émailleurs, paraissait être les résultats de la crise de l'émaillerie qui avait lieu depuis des décennies. Cette crise qui donna naissance à un renouveau tant attendu, mit en place tout un nouveau classement dans la création des émailleurs où innovation, liberté, dynamisme et ambiguïté du matériau font totalement partie intégrante du travail de la création. Le XXIe siècle débute sur une crise de la pratique professionnelle de l'émail et c'est aux émailleurs qu'il revient d'être les acteurs principaux d'une sauvegarde de ce patrimoine. L'émail ne devrait pas devenir de nouveau modeste, secondaire et folklorique. La jeune génération d'émailleurs se devait de proposer autre chose. Redisposer des formes, des couleurs, des morceaux d'objets ou encore des effets de matière ne pouvait que modifier le regard et la perception du public et non pas transformer une nouvelle fois "le visage de l'émail". L'entrée dans un nouveau siècle ouvre de nombreux champs de perspective aux émailleurs afin qu'ils puissent développer un nouvel émail. Et il n'est alors pas uniquement question de créer un nouvel esthétisme mais bel et bien de produire des oeuvres qui seraient la marque de fabrique d'une ville.

  • Le plat-pays de Poitiers à la fin de l'Ancien Régime. Paysage et organisation d'un territoire.    - Chancerel François  -  05 décembre 2016

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    Jusqu'au XIXe siècle, la plupart des villes françaises ont assis leur emprise sur une bande de territoire rural afin de subvenir à leurs besoins. Celle de Poitiers n'échappe pas à la règle. La modeste capitale provinciale influence grandement le paysage qui commence à s'établir sitôt sorti les portes de ses murailles à la fin de l'Ancien Régime. C'est elle qui contribue à unifier la proche campagne en un petit pays occupé pour l'essentiel à satisfaire son approvisionnement. Sans cette présence, ce territoire d'un peu plus de 1 500 km² présente une physionomie d'une grande diversité. Les sols, la géographie, les structures agraires diffèrent en l'espace de seulement quelques kilomètres (succession de cours d'eau, plateaux calcaires, marais et vallons). L'adaptation à ces réalités a permis de compartimenter les cultures en plusieurs zones : pour les principales, viticoles, céréalières, forestières, maraîchères et les prairies. C'est toute l'organisation d'un territoire qui est en jeu ici, pilotée par des citadins passés maîtres dans l'investissement foncier. Exploitations agricoles, chemins et routes constituent autant d'éléments qui relient la ville et la campagne. À cette fonction nourricière s'ajoute celle d'un environnement « récréatif », lieu de délassement pour les plus aisés. Ces différentes formes d'exploitations combinées aux aléas naturels n'en font pas moins peser une tension sur ce milieu rural, laquelle nécessite une surveillance quotidienne de la part d'un État moderne en plein essor.

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