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Palazzo Éric

Les thèses encadrées par "Palazzo Éric"

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  • De la translatio à la création. Étude iconographique du Rationale divinorum officiorum dans sa version française    - Nourrigeon Pamela  -  09 décembre 2016

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    La civilisation de l'Occident médiéval en tant que société chrétienne a engendré une littérature liturgique et théologique extrêmement dense. Parmi les auteurs de textes exégétiques sur le christianisme, la figure de Guillaume Durand est incontournable. À la fin de sa vie, ce dernier procède à la rédaction du Rationale divinorum officiorum, œuvre majeure en matière de liturgie. Cet ouvrage, dont il achève la première version en 1286, devient l'un des traités liturgiques les plus importants du Moyen Âge. Le Rationale divinorum officiorum connaît un succès conséquent et immédiat. Dès la fin de sa rédaction, il est largement diffusé et devient le traité liturgique le plus copié, comme en atteste le nombre de manuscrits latins encore conservés (près de cent cinquante exemplaires). Cette diffusion, rapide et massive, s'explique par le fait que l'ouvrage, conçu comme un manuel devant servir à l'éducation et à la formation des clercs, devient la référence dans son domaine. Si le XVe siècle, avec la naissance de l'imprimerie, est un témoin de la notoriété du Rationale divinorum officiorum, cette dernière est également visible à travers les nombreuses traductions qui, dès le XIVe siècle, se font en diverses langues vernaculaires. La traduction qui est au cœur de notre propos est celle réalisée en langue d'oïl, en 1371, sous le titre de Racional des divins offices. Elle est exécutée par le carme Jean Golein, à la demande du roi de France Charles V. Les neuf exemplaires aujourd'hui conservés ont été réalisés entre 1371 et la fin du XVe siècle. La plupart semble avoir vu le jour dans un cercle de production parisien, à la cour du roi ou dans son entourage proche. Les manuscrits contenant la version française du Rationale divinorum officiorum permettent d'aborder l'œuvre de Guillaume Durand selon de nouvelles perspectives. Pour le chercheur, ces exemplaires sont un outil servant à appréhender l'exégèse liturgique médiévale à travers la combinaison du texte et de l'image. L'enjeu principal de notre étude réside dans la mise au jour des modalités de conception de l'agencement iconographique. Afin de comprendre quels sont les degrés d'interprétation possibles des images, trois types de réseaux devront être convoqués. Le premier est celui du manuscrit. Il implique la mise en relation de l'ensemble des images présentes dans un même ouvrage. Cela permet notamment de définir les séquences de lecture qui régissent chaque manuscrit. Le second réseau, celui du corpus, permet des rapprochements entre les images des différents manuscrits afin de déterminer ce qui apparaît de manière récurrente ou, au contraire, exceptionnelle, dans l'illustration du Racional des divins offices. Le dernier réseau est celui de l'enluminure médiévale. Il s'agit de confronter les résultats obtenus dans les deux premiers réseaux avec un contexte artistique plus large afin de déterminer si les thèmes repris par l'illustration relèvent de choix originaux ou, au contraire, appartiennent à une tradition iconographique bien établie. La pleine compréhension des messages véhiculés par les images ne peut se faire qu'en prenant en compte l'ensemble des facteurs du contexte de création. Si les modalités d'articulations entre l'image et le texte retiendront notre attention, nous ne devrons pas négliger les contextes politique, socioculturel et cultuel. Comprendre ce que ces images disent à ceux qui les regardent nous renseignera sur les habitudes visuelles de la fin du Moyen Âge, période au cours de laquelle les pratiques religieuses changent. Le travail engage une importante réflexion autour des liens textes/images afin de déterminer dans quelle mesure l'illustration prend sa source dans le texte de Guillaume Durand. L'attention se portera sur les images des rites de l'Église chrétienne, car ces derniers sont directement liés au projet littéraire de Guillaume Durand et forment le point de départ de l'illustration.

  • La construction du Moyen Âge dans la mouvance surréaliste de 1924 à 1966    - Balparda Soledad  -  25 janvier 2016

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    Rapprocher surréalisme et Moyen Âge peut sembler étrange tant le lien n'est pas évident de prime abord. Si le XIXe siècle a « mis en lumière » le Moyen Âge à travers la littérature et la peinture, qu'en reste-t-il dans un mouvement comme le surréalisme qui se revendique l'héritier du romantisme ? Par une étude des œuvres plastiques d'artistes surréalistes reposant sur des grilles de lecture culturelle, littéraire et historique nous allons tenter de répondre à ces questions. Aborder un sujet traitant du surréalisme s'avère souvent complexe, tant ce mouvement a suscité de débats, polémiques et critiques dès sa naissance. De nombreux chercheurs et écrivains, proches ou étrangers au mouvement, se sont penchés sur le « phénomène surréaliste ». Pour autant, le nombre d'articles, de thèses et autres travaux de recherche est toujours considérable. Que ce soit dans le domaine littéraire ou plastique, de nombreux universitaires à travers le monde travaillent sur le surréalisme. Ainsi, aux États-Unis, plusieurs universitaires ont étudié le surréalisme et plus particulièrement les œuvres des femmes artistes surréalistes contribuant ainsi à la redécouverte d'artistes à part entière. En effet, les références au Moyen Âge sont nombreuses dans les œuvres des artistes surréalistes féminines. Ces femmes reprennent des techniques picturales anciennes et des thématiques iconographiques comme celle de l'ermite avec les tentations de St Antoine ou celle de la sorcière médiévale. L’alchimie et la quête du Graal sont également des thèmes importants auxquels les artistes vont accorder une place particulière au sein de leurs œuvres en tant que métaphores de la création. Pour autant, le XIXe siècle et sa vision romantique du Moyen Âge sont présents et elles n'hésitent pas à mêler une iconographie issue des contes de fées du XIXe siècle à celle des tableaux des primitifs hollandais. Devant l'ampleur de la place prise par le Moyen Âge dans ces œuvres, nous nous sommes interrogés sur la définition et le rôle que cette époque pouvait jouer au sein du surréalisme en général et non pas seulement chez les femmes. Nous pouvons donc nous interroger sur ce retour au Moyen Âge alors que les artistes et intellectuels du XIXe siècle avaient déjà largement traité le sujet et sur la place prise par ce filtre culturel que sont le Romantisme et le Symbolisme. Que cherchent les surréalistes dans le Moyen Âge qui va leur permettre d'avancer et de se construire voire évoluer ? Y a-t'il une volonté de s'inscrire dans une tradition afin de prouver que surréalisme est plus qu'un mouvement du début du XXe siècle mais au contraire s'inscrit dans la durée et dépasse les siècles et les artistes ?

  • Le manuscrit composite " B.M. Tours, MS 193 " : codex majeur au sein du scriptorium de Saint-Martin de Tours    - Mercier Aurélie  -  18 juin 2010

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    Le scriptorium de Saint-Martin de Tours fut un centre de production artistique prospère (architecture, sculpture, épigraphie, peintures murales, manuscrits), marqué par les années fastes alcuiniennes : le codex " B.M. Tours, Ms 193 " s'inscrit dans cette tradition scripturaire et iconographique. Manuscrit composite (Sacramentaire de 1180, Antiphonaire du XIIIe siècle, documents historiques des XIIIe-XIVe siècles), témoin des tâtonnements dans la constitution des missels, son étude révéla un héritage liturgique alcuinien. Son décor atteste d'une dévotion martinienne, apostolique, mariale, christologique, trinitaire, révélateur d'une affirmation de la communauté martinienne face aux pouvoirs présents dans la cité (Evêque, Bourgeois), plaidoyer pour une Ecclesia unie. Ce codex " B.M. Tours, Ms 193 " incarne la Memoria de Saint-Martin de Tours, glorifiant son lieu de réalisation, sa communauté, rétablissant, pour le XIIe siècle, un prestige passé sous silence après Alcuin

  • Locus Ecclesiae : passion du Christ et renouveaux ecclésistiques dans la peinture murale des Pyrénées françaises : les styles picturaux (XIIe s.)    - Piano Natacha  -  07 juin 2010

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    Le premier chapitre de la thèse prend en considération le style des peintures murales du XIIe siècle à Toulouse, en Comminges, en Couserans, en Carcassonnais et en Roussillon. Chaque oeuvre est analysée de manière comparative avec les autres oeuvres de la même région. Dans la conclusion, on propose de reconnaître l'existence d'au moins trois - peut-être quatre - centres de production de peinture murale, qui exercent leur influence sur la production de la région. La ville de Toulouse se présente comme une véritable capitale régionale en matière de peinture murale. La découverte d'une inscription qui permet de dater une partie des décors de Saint-Sernin à l'année près constitue l'acquis majeur de cette partie. Le deuxième chapitre est consacré à l'analyse de l'iconographie de la Passion du Christ dans les peintures de Saint-Sernin de Toulouse, Saint-Plancard et Montgauch. L'on étudie ici les valeurs ecclésiales et le thème de la renovatio dans l'iconographie de la Passion. L'étude explore aussi la notion de " lieu rituel " et la fonction spatiale des peintures dans l'édifice. Elle propose d'identifier des réaménagements du lieu selon l'exhibition d'un discours portant sur l'identité religieuse et l'autorité temporelle de l'Église, en coïncidence avec différentes facettes de la Réforme au XIIe siècle, dont l'étude a retrouvé certaines sources écrites. La troisième partie de la thèse est occupée par " le corpus des oeuvres ", base documentaire de notre travail comportant les données historiques, architecturales, techniques, épigraphiques et bibliographiques de chaque oeuvre.

  • Au seuil du Salut : les décors peints de l'avant-nef de Farfa en Sabine    - Enckell Julliard Julie  -  13 décembre 2004

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    Ce travail se focalise sur les décors peints (XIe-XIIe siècle) de l'abbatiale médiévale de Farfa, respectivement situés dans la tour-porche et le "chœur carré" de l'édifice. Il s'agit d'un travail pionnier sur ces peintures demeurées jusqu'ici méconnues, qui propose une nouvelle identification des fragments peints, ainsi qu'une explication à leur localisation dans le porche de l’église par le biais de l'étude des sources liturgiques.

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