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Chauvaud Frédéric

Les thèses encadrées par "Chauvaud Frédéric"

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6 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 6
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  • En lisant, en écrivant. Pratiques, politiques et représentations de l'écrit d'un député à travers la Révolution et l'Empire, Marie-Félix Faulcon (1758 - 1843)    - Alaphilippe Marjorie  -  19 novembre 2018

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    La thèse étudie les pratiques, les politiques et les représentations de l'écrit d'un député de la Vienne sous la Révolution et l'Empire, Marie-Félix Faulcon (1758 - 1843). Magistrat poitevin, député suppléant aux Etats généraux, il est le vice-président du Corps législatif qui proclame la déchéance de Napoléon Ier, le 3 avril 1814. Sa trajectoire et sa posture politique, marquée par la défense d'une république du centre et modérée, ainsi que la façon dont il les présente dans ses archives personnelles constituées en vingt-sept volumes d'œuvres, font l'objet de la première partie. Grâce à l'inventaire de sa bibliothèque annotée, la deuxième partie étudie ses lectures, son rapport à la lecture et sa qualité d'auteur parmi les auteurs, d'"homme de lettres et homme politique", à partir de ses propres productions imprimées. Polygraphe et graphomane, Faulcon a laissé un corpus inexploré de plus de vingt-sept mille pages de manuscrits. Ils comprennent essentiellement des journaux personnels, des copies de sa correspondance, des journaux de voyage, des matériaux historiques, des mémoires et des poésies. L'étude de ce fonds, proposée dans la troisième partie, interroge notamment la dimension autobiographique de ce riche ensemble d'écrits du for privé. Elle montre combien il est difficile, pour un acteur de la Révolution et de l'Empire, qui a bien conscience de vivre une période mémorable, d'écrire et de publier, de traduire par écrit une expérience sans équivalent, tant la conscience du jugement de la postérité est pesante.

  • Image(s) fantasmée(s), construction et promotion d'une femme nouvelle dans les années trente    - Scherer Laurène  -  30 mai 2017

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    Tandis que le phénomène de la Garçonne s'essouffle à la fin des années vingt et que le beau sexe aspire à davantage de liberté, cette thèse a pour but d'envisager la redéfinition de l'image féminine dans la France des années trente, au travers des médias qui contribuent tout autant à sa création qu'à sa diffusion auprès du public. Sous l'égide de la presse et de la publicité il s'agit d'appréhender l'Histoire du genre sous l'angle qui lui est le plus souvent dévolu, celui de l'apparence, afin d'envisager la construction d'un canon esthétique inédit et particulier. Au travers des magazines féminins, qui prennent leur essor commercial et gagnent en ascendance sur les femmes, il est ainsi possible d'étudier une facette spécifique de l'éducation féminine, bien loin des canaux traditionnels d'apprentissage, à savoir la maison et l'école. Une relation particulière s'établit à ce moment-là entre le genre et la presse, qui prend le rôle de guide, voire de professeur particulier, parvenant à pousser ses lectrices à de constantes remises en question et plus encore à de réelles modifications esthétiques. Pour mesurer l'étendue des changements qui s'opèrent alors, comprendre leur impact sur le genre ainsi que les manières dont ils sont adoptés, cette thèse est construite autour de trois entités, le corps d'une part, qui permet d'envisager la silhouette rêvée par l'époque pour ses femmes, l'oeuvre de beauté ensuite, marquée par l'implication de la science et la consécration du marché des cosmétiques, puis enfin le rôle de l'apparence, par le biais des artifices bien connus du maquillage ou encore de la mode. Une surveillance accrue de la silhouette se met en place au cours de la période du fait des recommandations de la presse, sans laisser la moindre place à l'éventualité d'une quelconque imperfection, puisque le corps de la femme nouvelle doit être musclé et dynamique pour toujours paraître en bonne santé. Paraître saine est une idée qui transcende le canon féminin des années trente, et s'adjoint le désir d'une jeunesse visible sur le long terme, concrétisée par une multitude d'efforts menés pour accroître l'esthétique du genre. Un véritable culte de la beauté naît ainsi, exacerbé par un travail de chaque instant sur l'apparence, où se rejoignent notamment fards et vêtements dans une démarche communément jugée frivole, voir inutile. Pourtant, chacune de ces entités participe à la création d'une vision inédite de la femme, fantasmée sur le papier, qui prend vie grâce aux conseils avisés de la presse spécialisée. Volontaires, Mesdames et Mesdemoiselles s'appliquent à suivre les judicieux conseils qui leurs sont donnés, sans se plaindre de la difficulté pour elles de modifier constamment leur apparence en fonction du canon. L'individualité propre à chacune est garantie, tant qu'elle se conforme à l'idéal d'un corps révélant les proportions naturelles de son sexe, s'applique à montrer son plus beau visage grâce à des soins judicieux et le choix de vêtements qui la mettent en valeur, effaçant à eux tous le caractère d'imperfection attribué aux femmes tout au long de la décennie. Par son apparence, ce culte du « moi » qui se dessine alors, la femme des années trente se révèle, au regard des autres et plus encore du sien, dessinant pas à pas les contours d'une nouvelle indépendance sociale, se dédouanant d'anciens carcans sans perdre de vue le but de trouver le bonheur auprès d'un homme. Ainsi si la relation du féminin et du masculin tient encore largement au regard porté par le second que le premier, il n'est plus question pour les Françaises de se soumettre à leur père, leur fiancé ou leur mari, comme elles l'auraient fait avant la Première Guerre Mondiale.

  • « Mauvaises filles » : portraits de la déviance féminine juvénile (1945-1958)    - Blanchard Véronique  -  09 juin 2016

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    Cette étude, qui porte sur la spécificité de la déviance féminine juvénile dans l’immédiat après- imguerre, s’inscrit dans une histoire de la justice, de la jeunesse et du genre. Á partir d’archives judiciaires, les dossiers individuels du Tribunal pour enfants de la Seine et du Centre d’observation de Chevilly-Larue, elle retrace, à travers les mots des « experts » et les paroles des jeunes filles, l’essentiel de la sociabilité juvénile féminine, tout en cernant le contexte social et familial des classes populaires dans le Paris de la Libération. Ces éléments permettent de mettre en lumière l’importance des normes de genre dans la société des années 1950 : une « mauvaise fille » n’équivaut pas à un « mauvais garçon ». Cette thématique est abordée en termes de parcours et de portraits. Ainsi se dégagent les trois figures centrales de ce travail : des délinquantes, peu dangereuses pour le corps social ; des fugueuses, nombreuses et inquiétantes car susceptibles de tomber dans la troisième catégorie, la plus menaçante : celle des débauchées. La dimension morale est donc au centre des attentes concernant les conduites féminines juvéniles. L’intervention de la justice, par conséquent, se présente essentiellement comme le régulateur des supposés débordements sexuels des adolescentes : le traitement judiciaire des mineures délinquantes, fugueuses et débauchées, se résume à leur enfermement dans des institutions religieuses. Tout en soulignant le poids de l’ordre moral et l’importance du contrôle social dans la décennie qui suit la Seconde Guerre mondiale, cette étude pointe néanmoins également la force de résistance et l’élan vital de certaines de ces « mauvaises filles », incorrigibles, qui se jouent des conventions et décident malgré tout de vivre libres.

  • La société rurale en basse vallée de l'Authion, 1750-1870 : Risques environnementaux, risques économiques, crises et mutations dans une vallée peuplée et vulnérable    - Brouard Emmanuel  -  11 décembre 2013

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    Cette thèse est une contribution à l'histoire rurale s'appuyant sur un territoire original. La basse vallée de l'Authion (région de Beaufort) est soumise aux XVIIIe et XIXe siècles à un double risque d'inondation. Cette partie de la vallée de la Loire, entre Angers et Saumur, est protégée des crues du fleuve par une digue, ou « levée ». Les ruptures de la levée sont rares mais catastrophiques, alors que les inondations dues à l'Authion sont beaucoup plus fréquentes mais moins dramatiques tout en étant nuisibles à l'agriculture. Le risque d'inondation est contrebalancé par l'avantage du transport fluvial à bas coût, lequel favorise le développement de cultures commerciales et industrielles (fèves, chanvre, blé et légumes). La Loire a donc à la fois des effets bénéfiques et des effets désastreux, selon les circonstances et les points de vue. Sur ce territoire dont la singularité déteint sur l'économie et sur la société, la population fait face à diverses crises et mutations : crises de subsistance, crise sociale de la fin de l'Ancien Régime, guerre civile pendant la Révolution, crise de l'industrie textile, crise du transport fluvial, et en 1856, catastrophe provoquée par la rupture de la levée. Elle connait aussi une transformation de l'agriculture avec le développement de la culture du chanvre et la mise en culture des communaux. L'aménagement de l'Authion est une question récurrente pendant toute la période. Elle est, avec la question du mode d'exploitation des communaux, à l'origine de nombreux conflits entre communautés et entre individus. L'adaptation au contexte environnemental, économique, technique, est une préoccupation constante, dans une société soumise à des risques multiples, et précocement intégrée à l'économie nationale. Dans le même temps, la société évolue plus lentement. Elle est caractérisée à la fois par un individualisme relatif, et par une forte sociabilité.

  • Le journal régional et l'"holocauste routier" : l'exemple du Libre Poitou et Centre Presse (1955-2004)    - Etsila Judicaël  -  25 juin 2009

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    La recherche analyse la fluctuation, sur cinquante ans, des seuils de tolérance envers l'insécurité routière. Premièrement, la recherche s'interroge, sur la façon dont l'accident routier colporte et produit des représentations sociales. Divers procédés sont alors exploités pour souligner le drame : images spectaculaires, expressions du tragique, titres chocs qui viennent resserrer l'attention du lecteur, le faire frissonner et l'émouvoir. Ensuite, l'étude montre comment en cinquante ans, la société française est passée de l'idée fataliste que l'accident était la contrepartie obligée de la mobilité à la certitude que l'insécurité peut être vaincue par des actions préventives et répressives. Enfin, la sécurité routière apparaît comme un "fait social total". L'accident dévoile brutalement les conditions d'existence et les inégalités socio-professionnelles des usagers de la route. Il renseigne également sur les valeurs de la société dans laquelle il se produit. Depuis quelques années, la sécurité routière est aussi devenue un instrument de pression politique.

  • Dans les coulisses de l'autopsie judiciaire : cadres, contraintes et conditions de l'expertise cadavérique dans la France du XIXe siècle    - Menenteau Sandra  -  10 mars 2009

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    Au XIXe siècle, la médecine légale se constitue comme une science à part entière. Dès 1795, après la réorganisation de l'enseignement médical, elle est intégrée à la formation des docteurs en médecine. Les magistrats considèrent que chaque médecin est capable de réaliser une autopsie médico-légale. Loin de structures adaptées, les médecins experts ordinaires doivent répondre aux attentes et questions des magistrats sur les causes du décès. Les conditions matérielles dans lesquelles ils effectuent les examens cadavériques sont peu conformes aux critères établis par la littérature spécialisée. Les médecins experts doivent s'adapter et improviser en fonction de la situation. De plus, leur participation à une procédure judiciaire constitue un risque professionnel et personnel. Mais, l'autopsie judiciaire est l'activité cadavérique qui offre le plus de libertés opératoires à ses praticiens. Réglementations, interdits et réticences populaires sont levés face à l'autopsie médico-légale.

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