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LPAH - Lettres, pensée, arts et histoire

Les thèses soutenues à l'école doctorale "LPAH - Lettres, pensée, arts et histoire"

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155 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 41 à 50
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  • Violation, pillage, profanation : la perturbation des sépultures mérovingiennes au Haut Moyen Age (VIe-VIIIe siècle) dans la moitié nord de la France    - Noterman Astrid  -  21 décembre 2016

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    La Gaule mérovingienne (Ve-VIIIe siècle après J.-C.) de Grégoire de Tours est en partie conne pour ses vastes nécropoles, ses pratiques funéraires et sa législation "barbare". Elle est également marquée par un phénomène bien connue des archéologues et des historiens des textes : la réouverture de sépultures, plus communément désignée sous le terme de "pillage". Les recherches menées à ce sujet sont essentiellement étrangères et anciennes. De nombreuses assertions sont associées au pillage (cupidité, vol du mobilier le plus précieux, peur des morts...) sans que des études critiques et statistiques aient été conduites sur le sujet. L'objectif de ce travail est de mener une nouvelle réflexion sur ce phénomène en s'appuyant sur des données archéologiques, ostéologiques et textuelles. À partir de l'analyse des 36 sites français répartis au nord de la Loire, les formes et les modalités de la perturbation sépulcrale ont été précisément étudiées. Un premier travail a consisté à adapter une fiche anthropologique de terrain permettant d'enregistrer aisément les données relatives à la perturbation en contexte archéologique. Les tombes bouleversées des différentes gisements ont fait ensuite l'objet d'une étude approfondie, en tenant compte à la fois des structures funéraires intactes et du contexte spécifique de chaque site. Les observations archéologiques ont été, lorsque cela était possible, comparées avec les informations recueillies dans les textes anciens afin de mieux cerner la perturbation sépulcrale. L'approche archéothanatologique des réinterventions post-sépulcrales liées au pillage a permis de tenter de définir les méthodes permettant de déterminer la période d'intervention des perturbateur, mais aussi d'ouvrir la discussion sur les motivations de ces derniers. La diversité des cas de remaniements sépulcraux observés en Gaule mérovingienne montre que le vol cupide de beaux objets ne peut expliquer à lui seul l'ensemble des réouvertures. Le terme "pillage", employé systématiquement pour expliquer la perturbation des sépultures à l'époque mérovingienne, est ainsi en partie remis en question

  • L'artiste, l'écrit et le monument. Signatures épigraphiques en France au Moyen Âge central    - Mineo Émilie  -  13 décembre 2016

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    La catégorie d'inscriptions médiévales que l'on regroupe sous le nom de "signatures d'artistes" est traditionnellement considérée comme la revendication de la paternité d'une œuvre de la part d'un artiste, en vue d'obtenir une reconnaissance de son talent et de son statut. Cette étude a pour objectif d'interroger les fondements épistémologiques et historiques sur lesquels s'appuie une telle approche, en prenant pour base d'étude un corpus d'inscriptions françaises des XIe et XIIe siècles. Les textes de ces signatures épigraphiques livrent des informations extrêmement laconiques sur l'identité du signataire et sur son rôle dans la fabrication de l’œuvre. Il est donc délicat de faire remonter systématiquement ces attestations à l'artiste, d'autant plus qu'une telle figure semble étrangère à la mentalité du Moyen Âge central. En outre, le problème de la connaissance de l'écrit de la part des artistes avait jusqu'à présent été négligé, alors qu'il est clairement en lien avec la réalisation des signatures épigraphiques en tant que produits écrits. La seconde partie de la thèse s'attache donc à évaluer la capacité à écrire de ceux qui ont exécuté ces inscriptions et à sonder les contextes au sein desquels il leur était possible d'acquérir les compétences culturelles et techniques nécessaires à cette fin. Enfin, l'analyse des contextes d'exposition de ces inscriptions montre le caractère partiellement restreint de leur publicité et leur concentration dans des espaces symboliques du bâtiment ecclésial. Nuançant le caractère ostentatoire des signatures françaises des XIe-XIIe siècles, cette étude propose de les interpréter dans une perspective ecclésiologique et eschatologique.

  • De la translatio à la création. Étude iconographique du Rationale divinorum officiorum dans sa version française    - Nourrigeon Pamela  -  09 décembre 2016

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    La civilisation de l'Occident médiéval en tant que société chrétienne a engendré une littérature liturgique et théologique extrêmement dense. Parmi les auteurs de textes exégétiques sur le christianisme, la figure de Guillaume Durand est incontournable. À la fin de sa vie, ce dernier procède à la rédaction du Rationale divinorum officiorum, œuvre majeure en matière de liturgie. Cet ouvrage, dont il achève la première version en 1286, devient l'un des traités liturgiques les plus importants du Moyen Âge. Le Rationale divinorum officiorum connaît un succès conséquent et immédiat. Dès la fin de sa rédaction, il est largement diffusé et devient le traité liturgique le plus copié, comme en atteste le nombre de manuscrits latins encore conservés (près de cent cinquante exemplaires). Cette diffusion, rapide et massive, s'explique par le fait que l'ouvrage, conçu comme un manuel devant servir à l'éducation et à la formation des clercs, devient la référence dans son domaine. Si le XVe siècle, avec la naissance de l'imprimerie, est un témoin de la notoriété du Rationale divinorum officiorum, cette dernière est également visible à travers les nombreuses traductions qui, dès le XIVe siècle, se font en diverses langues vernaculaires. La traduction qui est au cœur de notre propos est celle réalisée en langue d'oïl, en 1371, sous le titre de Racional des divins offices. Elle est exécutée par le carme Jean Golein, à la demande du roi de France Charles V. Les neuf exemplaires aujourd'hui conservés ont été réalisés entre 1371 et la fin du XVe siècle. La plupart semble avoir vu le jour dans un cercle de production parisien, à la cour du roi ou dans son entourage proche. Les manuscrits contenant la version française du Rationale divinorum officiorum permettent d'aborder l'œuvre de Guillaume Durand selon de nouvelles perspectives. Pour le chercheur, ces exemplaires sont un outil servant à appréhender l'exégèse liturgique médiévale à travers la combinaison du texte et de l'image. L'enjeu principal de notre étude réside dans la mise au jour des modalités de conception de l'agencement iconographique. Afin de comprendre quels sont les degrés d'interprétation possibles des images, trois types de réseaux devront être convoqués. Le premier est celui du manuscrit. Il implique la mise en relation de l'ensemble des images présentes dans un même ouvrage. Cela permet notamment de définir les séquences de lecture qui régissent chaque manuscrit. Le second réseau, celui du corpus, permet des rapprochements entre les images des différents manuscrits afin de déterminer ce qui apparaît de manière récurrente ou, au contraire, exceptionnelle, dans l'illustration du Racional des divins offices. Le dernier réseau est celui de l'enluminure médiévale. Il s'agit de confronter les résultats obtenus dans les deux premiers réseaux avec un contexte artistique plus large afin de déterminer si les thèmes repris par l'illustration relèvent de choix originaux ou, au contraire, appartiennent à une tradition iconographique bien établie. La pleine compréhension des messages véhiculés par les images ne peut se faire qu'en prenant en compte l'ensemble des facteurs du contexte de création. Si les modalités d'articulations entre l'image et le texte retiendront notre attention, nous ne devrons pas négliger les contextes politique, socioculturel et cultuel. Comprendre ce que ces images disent à ceux qui les regardent nous renseignera sur les habitudes visuelles de la fin du Moyen Âge, période au cours de laquelle les pratiques religieuses changent. Le travail engage une importante réflexion autour des liens textes/images afin de déterminer dans quelle mesure l'illustration prend sa source dans le texte de Guillaume Durand. L'attention se portera sur les images des rites de l'Église chrétienne, car ces derniers sont directement liés au projet littéraire de Guillaume Durand et forment le point de départ de l'illustration.

  • La force de la personne faible : à la recherche d'un personnalisme de la vulnérabilité avec Emmanuel Mounier    - Langowski Marek  -  09 décembre 2016

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    La question sur la vulnérabilité de la personne humaine porte sur le rôle et la place d'une personne fragile et sensible dans le monde dont les conditions environnementales, en tant que facteurs illimités, possèdent un impact sur son intégrité, sa santé et sa vie. La vulnérabilité est une marque de chaque être humain, sans exception. Elle se traduit par sa possibilité d'être blessé. Elle peut être comprise, au sens large, comme mortalité, faiblesse, dépendance ou perte d'autonomie. La notion de vulnérabilité porte en soi une riche signification anthropologique et éthique. Le personnalisme d'Emmanuel Mounier est une philosophie qui, par son respect pour la complexité de la condition humaine, soulève la question du sens de la vulnérabilité en la liant à la thématique de la souffrance et de l'amour. Emmanuel Mounier, philosophe français et fondateur de la revue Esprit, lui-même, a vécu l'expérience de la présence lourdement vulnérable par la vie de sa fille Françoise qui, par son handicap, possédait une capacité très affaiblie de communication avec son père. Sa vulnérabilité, ayant une apparence d'un manque de la présence consciente, n'est devenue, selon le philosophe, qu'un voile du mystère de la présence d'une personne humaine, qui nécessite une vraie lecture de sa dignité et de sa liberté, malgré une forte réduction de l'autonomie psychophysique. Cette lecture de la dignité et de la liberté d'une personne gravement vulnérable est réalisable uniquement par une éthique de l'amour qui rend possible la découverte d'une présence qui dépasse les capacités de la rationalité instrumentale et nécessite un engagement de la foi.

  • Recherches sur les productions céramiques en Cyrénaïque septentrionale (IIe siècle - VIIe siècle): ateliers, faciès, modèles.    - Mazou Loïc  -  07 décembre 2016

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    La Cyrénaïque offre un fort potentiel de recherche et d'étude céramologique. Toutefois, alors que la recherche a progressé à vive allure dans l'ensemble du bassin méditerranéen depuis les dernières décennies du XXe siècle, l'étude des productions céramiques de Cyrénaïque fait partie des questions qui ont le moins avancées. La présente recherche a été stimulée par la possibilité de fournir de nouvelles données stratigraphiques et céramologiques inédites à partir de la ville d'Apollonia (Susah) et du village d'Erythron (al-Athrun ou Latrun), sites de l'est de la Libye Pentapolis. Les nouvelles données recueillies sur ces sites permettent de mettre en perspective les connaissances déjà accumulées sur les sites de Sidi Khrebish (Benghazi) et de Taucheira (Tocra), situés à l'ouest de la Cyrénaïque. Les sites d'Apollonia et d'Erythron ont suscité un intérêt évident en livrant de précieuses données au sujet de la connaissance des productions locales de céramiques, qui constituent la trame principale de ce travail de recherche. Outre l'étude des céramiques locales présentes sur les deux sites de référence, il a paru pertinent d'intégrer les données concernant les produits d'importation à des fins chronologiques, mais également pour tenter de comprendre leur éventuel impact sur les productions locales et d'appréhender, in fine, les liens et les interactions qu'aurait pu entretenir la Cyrénaïque avec le monde méditerranéen. Les sites choisis se sont révélés particulièrement prometteurs car ils permettent de couvrir, non seulement l'étude de faciès de production (Apollonia et Erythron), mais aussi de faciès de consommation (Erythron), ainsi qu'une longue période chronologique dont l'éventail s'étend du IIe siècle à la fin du VIIe siècle apr. J.-C, du Haut-Empire romain avancé jusqu'aux premières décennies de la conquête arabe. Le traitement de la source documentaire que constitue la céramique a consisté à étudier les différents contextes de découvertes et leurs assemblages matériels afin d'établir leur périodisation sous la forme de faciès (Partie 1). Ces faciès ont pu être élaborés grâce à la confrontation des données céramologiques (céramiques locales et importées) avec différents critères de datation, faisant intervenir l'ensemble du matériel présent dans les unités stratigraphiques. Le repérage des productions locales et leur différentiation avec les produits importés a naturellement conduit à l'étude des fabriques qui a contribué à mettre en lumière leurs spécificités techniques (Partie 2). Grâce à l'appui des analyses pétrographiques, en lien avec l'environnement géologique, à l'échelle macroscopique d'une part et microscopique d'autre part, il a été possible de caractériser et de classer les pâtes intervenant dans la fabrication des céramiques cyrénéennes et plus précisément celles des ateliers d'Apollonia et d'Erythron. Ce travail de reconnaissance et de caractérisation des fabriques issues des ateliers d'Apollonia et d'Erythron a abouti à un classement typologique des pâtes en fonction de leurs caractéristiques géologiques et techniques. La considération des éléments chronologiques, associés aux spécificités techniques et fonctionnelles des productions locales de céramiques ont conduit à leur classement typo-chronologique sous la forme d'un catalogue des types et des sous-types regroupés par catégories et groupes techniques et fonctionnels puis par chronologie (Partie 3). L'établissement des faciès par l'étude des assemblages et la classification des types céramiques ont contribué à définir les différentes spécificités des productions cyrénéennes permettant une meilleure identification de celles-ci, de les reconnaître sur les sites de consommation et de réfléchir sur la question de leur diffusion

  • Le panafricanisme contemporain : dynamiques émancipatrices dans les diasporas noires aux Etats-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne. (1966-2014)    - Nguirane Cheikh  -  05 décembre 2016

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    Cette thèse s'appuie sur l'histoire complexe du panafricanisme pour étudier des dynamiques émancipatrices à l'œuvre dans les diasporas noires aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne de 1966 à 2014. Dans la lignée de quelques travaux plus récents, notre objectif est d'aborder la question du panafricanisme à travers une perspective qui ne soit pas circonscrite aux cadres d'analyses classiques, à savoir les études qui abordent le panafricanisme uniquement comme un mouvement politique qui vise à unifier l'Afrique ou à encourager un sentiment de solidarité entre les Africains et les afrodescendants. L'étude montre que les mouvements noirs ayant émergé depuis 1966 comportent une forte dimension contestataire. Les luttes de ces mouvements sont orientées vers une démarche émancipatrice qu'intégrationniste, puisqu'à leurs yeux les politiques sur l'égalité raciale dans leurs pays respectifs ont montré leurs limites. À la suite du tournant politique des années 1980, de nouveaux mouvements noirs - composés principalement d'universitaires, d'éducateurs et d'activistes – aux revendications plus poussées ont émergé dans les contextes respectifs. Ils lancent principalement un assaut aux systèmes éducatifs, aux curricula jugés « eurocentriques », et au-delà, revendiquent des écoles alternatives qui se situent à l'intérieur ou en marge des systèmes éducatifs nationaux.

  • Le plat-pays de Poitiers à la fin de l'Ancien Régime. Paysage et organisation d'un territoire.    - Chancerel François  -  05 décembre 2016

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    Jusqu'au XIXe siècle, la plupart des villes françaises ont assis leur emprise sur une bande de territoire rural afin de subvenir à leurs besoins. Celle de Poitiers n'échappe pas à la règle. La modeste capitale provinciale influence grandement le paysage qui commence à s'établir sitôt sorti les portes de ses murailles à la fin de l'Ancien Régime. C'est elle qui contribue à unifier la proche campagne en un petit pays occupé pour l'essentiel à satisfaire son approvisionnement. Sans cette présence, ce territoire d'un peu plus de 1 500 km² présente une physionomie d'une grande diversité. Les sols, la géographie, les structures agraires diffèrent en l'espace de seulement quelques kilomètres (succession de cours d'eau, plateaux calcaires, marais et vallons). L'adaptation à ces réalités a permis de compartimenter les cultures en plusieurs zones : pour les principales, viticoles, céréalières, forestières, maraîchères et les prairies. C'est toute l'organisation d'un territoire qui est en jeu ici, pilotée par des citadins passés maîtres dans l'investissement foncier. Exploitations agricoles, chemins et routes constituent autant d'éléments qui relient la ville et la campagne. À cette fonction nourricière s'ajoute celle d'un environnement « récréatif », lieu de délassement pour les plus aisés. Ces différentes formes d'exploitations combinées aux aléas naturels n'en font pas moins peser une tension sur ce milieu rural, laquelle nécessite une surveillance quotidienne de la part d'un État moderne en plein essor.

  • De la conception empiriste du langage représentationnel au projet carnapien du réductionnisme logique : En quête d'une démarche empiriste libérale autour des années 1930    - Lengelo Muhenya Junior-Placide  -  25 novembre 2016

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    Une théorie empiriste de la connaissance affirme que le langage est doté de la capacité à « représenter » quelque chose d'autre que le langage lui-même. A la fin du XVIIe siècle, en effet, Locke et ses successeurs ont analysé empiriquement ce à quoi nos idées ressemblent et que les mots représentent mentalement. Autour des années trente, Schlick et ses camarades du Cercle de Vienne se servent des acquis linguistico-logiques de Frege, Russell et Wittgenstein pour analyser logiquement les propositions scientifiques, leur correspondance avec les états de choses qu'elles représentent. Avec eux, la philosophie analytique devra dorénavant ramener les problèmes de la connaissance au niveau de l'expérience langagière. C'est là que réside le caractère radical et réductionniste d'une démarche empiriste : les empiristes classiques ont fixé dans la perception la genèse chronologique de nos idées et nos pensées ; à leur tour, les Viennois déterminent le sens d'une proposition en la traduisant en propositions élémentaires, dites « Protokollsätze », qui renvoient directement au donné empirique. A la même période, Carnap se démarque des autres empiristes logiques en posant les problèmes du langage de la science en termes de reconstruction rationnelle des concepts et, cela, en introduisant de nouveaux concepts à partir de ceux déjà connus comme concepts de base phénoméniste (dans l'Aufbau en 1928) ou physicaliste (au cours des années trente). Tel est son réductionnisme logique qu'il renforce par la syntaxe logique. L'analyse logique ne porte pas sur le donné mais sur la proposition, et en particulier sur les propriétés formelles et des relations purement logiques qu'entretiennent les propositions dans un système. Carnap tente de libéraliser la démarche empiriste en assouplissant le critère de scientificité et, conformément à son « Principe de Tolérance », en adjoignant à l'ancrage empirique des questions de conventions pour la structure des propositions scientifiques. Il modère la critique viennoise de la métaphysique en attribuant à la philosophie, devenue « la logique de la science », la tâche de méthodes et formes adéquates pour la construction du langage de la science.

  • Les images presbytérales des églises du Liban à la lumière de la liturgie eucharistique : les théophanies aux XIIe-XIIIe siècles    - Nasr Rafca  -  19 novembre 2016

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    Les peintures médiévales du Liban n'ont jamais été abordées dans une perspective liturgique. Étant donné que ce domaine augure une piste d'analyse pertinente, nous avons opté d'explorer ces programmes picturaux de point de vu de la pratique rituelle, notamment ceux qui possèdent dans leur abside une théophanie-Déisis (le Christ trônant entre la Vierge et saint Jean-Baptiste). Nous avons ainsi développé l'hypothèse d'une corrélation entre ce thème presbytéral et la liturgie eucharistique célébrée sur l'autel majeur qui se trouve aux pieds de ces compostions. La lecture eucharistique de la théophanie avec ou sans les intercesseurs suppose que l'image matérialise la présence du Christ, des anges et des saints dans l'église au moment de la consécration et assure l'ascension du clergé et des fidèles vers les réalités supérieures et invisibles. Présence évoquée expressément par la préface de l'anaphore et affirmée par la tradition patristique. Cette lecture qui inscrit la théophanie dans la perspective des temps présents permet de la situer dans la pratique quotidienne de la divine Liturgie. De ce fait, l'intercession de la Vierge et du Baptiste se rattache à la temporalité de la liturgie et non pas à l'eschatologie, comme il a été généralement établi par les historiens de l'art. L'approche liturgique des peintures et leurs emplacements ont conduit à des conclusions en matière d'architecture. Nous avons ainsi déterminé la fonction des églises à double vaisseau : le vaisseau nord avec son abside à peinture et son autel aurait servi au rite de la préparation du pain et du vin, et ce, avant leur déplacement vers l'autel principal (sud). C'est sur ce dernier autel qu'aura lieu le sacrifice proprement dit. Nous avons pu de même définir d'après le patriarche Étienne Douaihy (historien et théologien maronite du XVIIe siècle) le rôle de la petite lucarne percée presque systématiquement dans le mur oriental : elle est ordonnée par les Pères pour symboliser la lumière divine, car Dieu « est le Père des lumières». Nous fondant ainsi sur les écrits des liturgistes et des théologiens, nous avons pu réinterpréter la signification liturgique non seulement des compositions figurées dans les églises du Liban mais aussi du monde chrétien en général.

  • Recherches sur les phénomènes de transition en Égypte de la période byzantine au début de l'époque islamique : mobilier et culture matérielle    - Marchand Julie  -  17 octobre 2016

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    Ce sujet de thèse intitulé Recherches sur les phénomènes de transition en Égypte de la période byzantine au début de l'époque islamique : mobilier et culture matérielle, a pour originalité d'aborder la période dite de « transition » entre l'époque byzantine et islamique, période souvent négligée. En effet, alors que le sujet et l'époque ont déjà été abordés de différentes manières au cours d'études récentes au Proche-Orient, les études égyptiennes accusent encore un certain retard. Alors que l'histoire de ce pays est en cours de révision et que les secteurs de recherches se décloisonnent, ce projet se propose de reconsidérer les concepts de culture matérielle et de temporalité. Ainsi, alors que la séquence chronologique de l'ancienne tradition bibliographique a souvent été arrêtée au VIIe siècle, on proposera ici, en accord avec les études récentes, d'ouvrir le temps jusqu'au « début de l'époque islamique ». La problématique de ce sujet est de présenter et de contextualiser les différents mobiliers, surtout la vaisselle de céramique et de pierre, en déterminant les phénomènes de continuités et de mutations qui affectent le passage à l'époque islamique. Pour cela, un corpus de référence de vaisselles a été composé à l'échelle de toute l'Égypte au cours de fouilles archéologiques récentes (sites de Fustat, Bouto, Kôm Abou Billou, Taposiris Magna, Antinooupolis et Samut dans le Désert oriental). Trois grands axes de recherche ont été définis. On a tout d'abord dressé un bilan des recherches égyptiennes sur ces périodes de transition, notamment en dressant une carte de sites comportant du mobilier de cette époque. Ensuite, dans une seconde partie, on a présenté le mobilier selon les matériaux, en l'occurrence la vaisselle de céramique, de pierre, de verre, les luminaires et les figurines. Enfin, dans la dernière partie destinée à ouvrir le débat sur le cadre économique de ces mobiliers, on a abordé la question des échanges et des produits commercialisés en Égypte entre le VIIe et le IXe siècle. En présentant ces marchandises, on cherché à établir les continuités ou les ruptures dans les productions. On a aussi tenté de montrer les routes commerciales fréquemment empruntées, au sein du pays, mais aussi à l'étranger, en Ifrīqiya, au Proche-Orient et jusqu'en Extrême-Orient. Cette dernière partie a également permis de définir quelques processus de changements et d'acculturation de la société égyptienne entre le VIIe et le IXe siècle

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