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Grévy Jérôme

Les thèses encadrées par "Grévy Jérôme"

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  • Auguste Bébian et les Sourds : Le chemin de l'émancipation    - Bertin Fabrice  -  15 juin 2015

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    Figure mythique pour les uns et méconnue pour les autres, Auguste Bébian (1789-1839) reflète l'ambivalence d'une Histoire des Sourds tantôt reconnue, tantôt ignorée. Dans le sillage de l'abbé de l'Epée, dont la postérité a retenu le nom et qui a démontré l'éducabilité des personnes sourdes à grande échelle, cet homme a pourtant été l'acteur d'un bouleversement sans précédent, qui dépasse en bien des aspects le cadre éducatif. L'objectif de cette recherche sur Auguste Bébian, qui combine de façon inédite éléments biographiques et analyse de sa pensée, n'est pas de déconstruire le mythe, mais au contraire de tenter de décrypter les messages dont celui-ci est porteur, et de saisir ce qu'il nous apprend indirectement sur les Sourds. Né en Guadeloupe en 1789, c'est sur l'autre rive de l'océan Atlantique, en France, que ce personnage-clé a accompli la majorité de son destin. Accueilli à l'Institution Nationale des Sourds-Muets de Paris au tout début du XIXème siècle, sa fréquentation quotidienne de ses pensionnaires a fait de lui le premier locuteur entendant maîtrisant parfaitement la langue des signes, langue naturelle des personnes sourdes, ainsi que la culture qui lui est inhérente. Devenu enseignant, il n'aura de cesse de défendre la langue des signes en tant que système linguistique à part entière afin d'éveiller l'intelligence des enfants sourds, dont « nous ne prêtons pas plus attention qu'à la lumière du soleil qui nous éclaire tous les jours » : ses nombreuses publications témoignent d'une considérable modernité, inégalées à ce jour. Dans la chaîne des événements qui conduit les Sourds à l'émancipation, incarnée plus tard par Ferdinand Berthier, cette étude montre combien l'impulsion d'Auguste Bébian fut un maillon déterminant, bien qu'inversement proportionnel à sa discrétion.

  • Le pèlerinage à La Mecque à l'époque coloniale (v. 1866-1940) : France - Grande-Bretagne - Italie    - Chantre Luc  -  19 octobre 2012

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    Alors qu'elles n'intervenaient jusqu'ici que marginalement dans l'économie du pèlerinage à La Mecque (hajj), la catastrophe humanitaire constituée par l'épidémie de choléra de 1865-66 a conduit certaines puissances coloniales comme la France et la Grande-Bretagne, bientôt rejointes par l'Italie, à se saisir directement de la question de l'organisation des déplacements et du séjour de leurs sujets musulmans dans les Villes Saintes du Hedjaz. Pour la première fois dans l'histoire de l'Islam, le hajj a ainsi été supervisé par des puissances non-musulmanes. Si l'objectif affiché de l'intrusion européenne dans l'économie du hajj reste la protection sanitaire des pèlerins et partant du continent européen, il n'en cache pas moins des préoccupations plus politiques. L'enjeu est alors de rendre le hajj « gouvernable ». A cet égard, la Grande Guerre et l'annexion du Hedjaz par le gouvernement saoudien en 1925 constituent des étapes importantes en donnant aux puissances coloniales les moyens de construire de véritables « politiques du pèlerinage ». La décennie 1930 marque ainsi l'apogée de l'intrusion des puissances coloniales européennes dans l'organisation du pèlerinage à La Mecque qu'elles ont contribué à transformer en un instrument d'influence diplomatique et coloniale

  • Devenirs sociaux en contexte révolutionnaire : la famille Monnet de Lorbeau de la fin du XVIIIe siècle à la révolution de 1830    - Sancé Benoit  -  23 septembre 2016

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    Les Monnet de Lorbeau font le choix de soutenir et de participer à la Révolution. Ils s'engagent dans la vie politique locale et dans l'armée. Ils conservent leurs avantages financiers et profitent de la période par l'acquisition de biens nationaux et fonciers et le remboursement de rentes. La Révolution confirme leur ascension sociale mais marque aussi une rupture sociale. Les conceptions des membres de la famille ont quelques inflexions mais ils sont sensibles aux idées révolutionnaires. Toutefois, un certain conservatisme apparaît chez quelques-uns d'entre eux. On n'observe pas encore de différences majeures au sein de la famille. Rien ne perturbe le passage de la période révolutionnaire au Consulat et l'Empire. Cela conforte leur rang. La génération suivante suit d'ailleurs le choix de ses aînés en intégrant massivement les rangs de l'armée. Au sein de cette famille, le général Louis Monnet se détache. Sa défaite à Flessingue en 1809 marque une rupture pour toute la famille qui fait globalement bloc. On observe cependant une différenciation croissante au sein des branches familiales. La période impériale est donc une époque d'incertitude et démontre qu'une situation initiale globalement similaire peut conduire à des résultats différents, en fonction des options opérés et des oscillations du contexte national. La Restauration met cette famille face à de nouveaux dilemmes dans les domaines politiques, sociaux, économiques. Certains membres de la famille paraissent suspects et influencés par le libéralisme. Le nouveau statut familial de notable est perceptible à plusieurs niveaux : l'importance de leur propriété foncière, les titres et décorations, les modes de vie, leurs mariages et leurs fréquentations. On peut observer une différenciation croissante au sein de la famille et on assiste donc à une individualisation des choix.Une mémoire familiale collective perdure cependant autour des portraits, du nom, des prénoms et du château familial de Bougouin. On ne peut donc pas parler de stratégies familiales.

  • Les Forces alliées et associées en Extrême-Orient, 1918-1920. Les soldats austro-hongrois    - Snider-Giovannone Marie-Noëlle  -  15 décembre 2015

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    Cette thèse intitulée : Les Forces alliées et associées en Extrême-Orient, 1918-1920 - Les soldats austro-hongrois, concerne un épisode fort méconnu de la Première Guerre mondiale, terminée par le décret du 24 octobre 1919. « Quiconque, écrit M. George F. Kennan, tente de donner, sous un petit format, une idée valable des origines de l'intervention alliée en Sibérie, s'impose une tâche presque impossible » . Le retour en 1920 d'un soldat austro-hongrois italophone, en provenance de Chine, a généré cette thèse, il interpelle et interroge. Que sont allées faire les Forces alliées et associées en Russie en 1918 ? Les raisons de l'intervention se définissaient dans la reconstitution d'un front oriental pour soulager le front occidental, le soutien aux Armées blanches luttant contre les Armées rouges, le rapatriement des Légionnaires tchéco-slovaques. Mais il n'en fut rien. Dans ce conflit, le nationalisme utilisé et galvaudé servit à Masaryk pour fonder la première République tchéco-slovaque, le 28 octobre 1918. Les pays de l'Entente et les États-Unis qui l'ont soutenu dans cette démarche n'ont poursuivi qu'un objectif, le démantèlement de l'Empire austro-hongrois. Outre la fin des Habsbourg, l'Entente ainsi que celles et ceux qui détenaient le pouvoir décisionnel voulaient la disparition des monarchies, excepté celle de l'Empire britannique. Tandis que les soldats des corps expéditionnaires français, britannique et italien, aidés des Légionnaires tchéco-slovaques, combattaient les bolcheviks, Alliés et associés négociaient avec le pouvoir de Lénine. Le refus de l'Occident de reconnaître le gouvernement de l'amiral Koltchak, le fit échouer. Trahi, livré aux maximalistes d'Irkoutsk par les Tchèques, il fut exécuté le 7 février 1920. L'intervention des Forces alliées et associées en Extrême-Orient ciblait un objectif politico-économique. À la fin de 1919, le Conseil supérieur interallié (C.S.I.) rapatria d'abord les corps expéditionnaires, et seulement ensuite les prisonniers. À leur retour, les détenus austro-hongrois italophones connurent de douloureuses difficultés en Italie.

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