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Royoux Dominique

Les thèses encadrées par "Royoux Dominique"

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4 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 4
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  • Les territoires ruraux à l’épreuve de nouvelles manières d'habiter : vivre en habitat non-ordinaire dans des espaces de faible densité    - Mialocq Madeleine  -  15 janvier 2020

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    La thèse propose d'aborder un phénomène encore méconnu et néanmoins répandu : la présence d'habitats non-ordinaires dans les campagnes françaises. Les habitats ainsi dénommés concernent des habitats caractérisés par un écart aux normes de confort habituelles et/ou une irrégularité juridique de leur statut d'occupation (habitats sans permis). Les habitats légers (yourtes, tipis), mobiles (camions, caravanes) sont concernés ainsi que des formes en dur (granges en montagne) ou « intermédiaires » que sont les cabanes. Le parti pris de la thèse consiste à se pencher plus spécifiquement sur les espaces ruraux de faible densité afin de questionner un cas « limite » de ruralité, a priori voué au déclin, qui rencontre néanmoins une attractivité paradoxale. Le propos de la thèse conduit en effet à questionner la nature d'habitats habituellement abordés sous les thématiques de la précarité et de la marginalité, qui semblent trouver des avantages certains à l'installation dans des espaces de faible densité. Il s'agit alors ici de travailler sur les représentations et les pratiques des habitants en habitats non-ordinaires et de dépasser ainsi les stigmates qui peuvent être accolés à ce type d'habitat. La thèse s'appuie pour cela sur trois terrains situés dans la partie ouest de la France : quatre zones d'étude en Ariège, le lieu collectif Copeaux Cabana situé en Dordogne, et le hameau du Grand Pic en Haute-Vienne. Influencés par l'approche ethnographique, ils ont été effectués en immersion auprès d'une quinzaine de lieux, concernant autant des personnes habitant seules, qu'en couple, qu'en famille ou en communauté. A chaque fois les motivations, les trajectoires et les quotidiens ont été relevés afin de documenter les manières d'habiter présentes sur place. La thèse consiste dès lors en un recueil d'une diversité de manières d‘habiter relatives aux terrains étudiés, destiné, dans un second temps, à pouvoir alimenter la réflexion de l'évolution des territoires ruraux de faible densité face à des situations qui les mettent à l'épreuve, et de l'encadrement possible des habitats en situation d'irrégularité administrative.

  • Vers des stratégies touristiques plus durables dans les villes patrimoniales de l'Ouest français    - Gheraibia Nardjes  -  02 décembre 2019

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    D'une manière générale, les villes moyennes en France, font valoir leurs atouts touristiques par la valorisation de leur patrimoine et par leur situation d'interface entre les métropoles et les espaces ruraux. En concurrence avec les métropoles, les villes moyennes, sur le plan touristique, présente une image brouillée. Si, dans l'esprit du plus grand nombre, le statut de «ville moyenne» est souvent associé à une certaine qualité de vie, à une taille humaine et conviviale, il décline aussi plusieurs autres représentations moins positives : villes de passages, villes qui ne méritent pas un déplacement «spécifique», villes trop petites, villes «dont on fait rapidement le tour». L'orientation prise, ces dernières décennies, par les politiques publiques locales et nationales, a une part de responsabilité dans cette situation de fait. En effet, malgré leur place importante sur le plan économique et urbanistique, les villes moyennes françaises ont toujours été victimes d'un intérêt limité en matière touristique. Comme toutes les autres villes moyennes, Poitiers, Tours et Limoges sont des villes riches en patrimoine. Malgré leur différence de taille et de situation, ces villes sont reconnues comme étant «des villes où il fait bon vivre». Ce sont des villes qui comptent beaucoup dans l'histoire de France, Poitiers en tant que ville universitaire depuis toujours, Tours en tant que ville royale et enfin Limoges pour ses différents savoir-faire industriels. Villes d'Art et d'Histoire, - Poitiers depuis 1985, Tours depuis 1988 et Limoges depuis 2008 -, le patrimoine constitue toujours un atout essentiel pour le développement touristique de ces villes, même s'il n'est pas le seul critère permettant à ces trois villes moyennes d'être attractives. En effet, Poitiers, Tours et Limoges bénéficient de beaucoup d'atouts touristiques. La bonne situation géographique de ces trois villes moyennes représente l'un de ces atouts, même si elle est plus visible pour Tours et Poitiers que pour Limoges. L'environnement de ces trois villes moyennes est le deuxième atout. Sans le Futuroscope, les châteaux de la Loire, Oradour-sur-Glane, le plateau de Millevaches… Les politiques touristiques mises en oeuvre sur ces territoires auraient certainement été différentes de celles d'aujourd'hui. Mais ces deux atouts ne sont pas suffisants, nous le constatons dans ce travail, pour faire de ces entités urbaines de vraies destinations touristiques. Notamment dans le contexte actuel, où non seulement les attentes des touristes ont changé, mais aussi, la définition même de «ce qui fait tourisme» a changé. C'est l'analyse de ces mutations qui a motivé notre engagement scientifique dans cette thèse. L'objectif de cette thèse est de montrer comment les villes moyennes peuvent s'appuyer sur d'autres atouts que le patrimoine pour faire évoluer leur statut de villes de passage à de vraies destinations touristiques, à travers la participation «experte» des habitants et des citoyens, sans en occulter les difficultés. Pour ce faire, l'étude des différentes représentations de toutes les parties prenantes de l'offre touristique était indispensable, ainsi que l'analyse des modes d'implication d' acteurs qui participent, aujourd'hui de fait, au développement touristique de Poitiers, Tours et Limoges, de manière différente que les opérateurs «classiques» du secteur touristique, liée plutôt à leurs pratiques et leurs expériences de vie (Greeters, couchsurfers, propriétaires de chambres d'hôtes, restaurateurs, etc).

  • Enjeux de la patrimonialisation du rituel Nguon chez les Bamoun du Cameroun : stratégies identitaires et ambition touristique    - Kpoumie Nchare Armand  -  06 mai 2019

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    Cette recherche en géographie sociale et culturelle porte sur Nguon, grand festival et rassemblement culturel multiséculaire des Bamoun au Cameroun. Nguon, avec des publics différenciés et dans des temporalités complémentaires mais distinctes, est à la fois un festival et une ritualisation de la coutume et du sacré du royaume bamoun maintenu durant l'époque coloniale puis depuis l'avènement de la république du Cameroun. L'originalité de son processus de patrimonialisation s'inscrit dans la vague contemporaine des traditions recomposées. Il constitue une arène d'analyse pour révéler des questionnements de gouvernance autour de l'attractivité touristique du territoire et du développement local grâce à son riche patrimoine, mais plus encore, pour ses retombées concernant la permanence de la cohésion communautaire, politique et culturelle face au contexte mondialisé plein d'incertitudes. Le potentiel d'attractivité touristique naturel et patrimonial de ce territoire, le Noun, peut-il être exploité sans que la structure sociétale bamoun n'en soit trop déséquilibrée ? Finalement, comment la patrimonialisation mise en perspective avec les enjeux touristiques, politiques et économiques interfèrent avec l'identité culturelle bamoun, et comment en retour la spécificité bamoun portée par le rituel et la coutume multiséculaire font de Nguon un festival singulier dans la vague des patrimonialisations actuelles ?

  • Rythmes de vies, rythmes de villes : études des articulations temporelles dans les agglomérations moyennes    - Beyer Chris  -  26 novembre 2014

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    Avec la crise des temps caractérisée par le délitement des rythmes sociaux et le sentiment d'accélération, penser les temporalités est devenu un nouvel enjeu des politiques publiques. Cependant, un hiatus demeure entre les problématiques liées à l'hypertension des rythmes des territoires et les méthodes existantes pour les représenter. Les outils et cadres de pensées qui permettent de saisir et de qualifier des territoires polychrones et asynchrones afin de les aménager sont peu complémentaires au regard des multiples dimensions temporelles et de leurs implications en termes de pratiques spatiales. Par conséquent, les politiques des temps sont encore peu prises en compte dans les pratiques d'aménagement. Cette thèse ambitionne de contribuer à combler le décalage entre les besoins en termes de connaissance des rythmes de la ville et les limites de l'existant afin de favoriser l'intégration des différents temps sociaux dans les stratégies de développement territorial. Pour ce faire, nous explorons, d'une part, deux méthodes innovantes : la cartographie des attracteurs temporels et la photographie panoramique en série afin d'alimenter le chronoaménagement. Et d'autre part, nous questionnons les notions d'espace protéiforme et de saisonnalité afin de penser les rythmes dans des cadres durables, mais mouvants intégrants à la fois société et nature. La dialectique en théorie et pratique nous amène également à réfléchir sur le besoin de nouveaux cadres philosophiques et juridiques afin de bâtir une nouvelle architecture temporelle, une utopie pour construire le futur.

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