Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de thèse > Roux Sylvain

Roux Sylvain

Les thèses encadrées par "Roux Sylvain"

Pour être informé de la mise en ligne des nouvelles thèses correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    confidentialité
4 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 4
Tri :   Date Auteur Titre thèses par page
  • La causalité entre physique et métaphysique. Quand sonnent les cloches de Bell    - Sarrazin André  -  09 décembre 2020

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Ce travail se propose de: - Établir et défendre une définition de la causalité - Identifier les caractéristiques d'une causalité - Montrer que la stérilité d'une grande partie des débats contemporains sur la causalité découle de tentatives de réduction d'une causalité à l'autre. Nous distinguerons le renoncement à l'entendement la dernière décimale, l'abandon de la localité, le déterminisme, les nouveaux débats et la causalité subjective vs objective Une étude de quelques articles contemporains fournira par la synthèse des remarques qui seront formulées une délimitation des études complémentaires nécessaires. Cela abordera en particuliers les problèmes des relata, les concepts d'états et d'événements. Les définitions de la causalité à l'époque contemporaine (Causalité INUS, causalité MT, etc.) permettront de lister les propriétés de cette causalité, qui ne peut être précisément définie, mais qui rassemble un faisceau de convergences. Nous essaierons de démontrer: - Que les problèmes liés à la nature et au nombre de relations causales, sont un simple résultat de la taille du grain retenu. - Que la causalité ne pose des problèmes de transitivité, de causes conjointes, d'effets simultanés et de contrefactualité que si elle est considérée comme une relation et non comme un processus de transition d'un état de l'univers à un autre - Que l'origine des problèmes contemporains concernant la causalité peut être expliquée par le hiatus entre les deux conceptions objective et subjective. Et comment le second est utilisé pour exprimer soit des jugements pragmatiques, soit des jugements de responsabilité, et comment il utilise pour cela une variation du niveau de grain et la causalité des absences (Grouchy absent, cause de Waterloo).

  • Liberté et nécessité chez Plotin : l'enjeu antéphénoménal    - Bettelheim Valérie  -  12 décembre 2018

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La liberté et la nécessité dans la pensée plotinienne semblent relever d'une relation si étroite qu'elle se présente comme une imbrication. Le but de cette étude est d'une part d'examiner le lien entre liberté et nécessité chez Plotin en montrant leur paradoxale complémentarité, voire leur inclusion mutuelle, d'en dégager les enjeux éthiques, ontologiques, métaphysiques ; et d'autre part de questionner l'imbrication elle-même en tant que phénomène, manifestation, sensible ou intelligible, trace de l'Un « antéphénoménal ». Aussi, à titre introductif, je propose l'expérience même de la lecture des traités de Plotin, qui confronte le lecteur à l'atemporalité , si ce n'est déjà à une rupture entre être et un, c'est-à-dire à une nouvelle définition de la liberté comme ce qui s'arrache non seulement au sensible, mais aussi à l'Intellect, au logos, et s'élance vers l'unité qu'elle ne cesse cependant jamais d'être, à sa façon. Ma première partie interroge la liberté et la nécessité chez Plotin dans l'ordre du monde, autrement dit au niveau de l'Âme, troisième hypostase, heîs kai polloi, l'un et le multiple. Pour ce faire, je mets à jour la transformation que Plotin opère au niveau de la nécessité, renversant les figures mythologiques d'Anagkè, mais aussi les conceptions déterministes des stoïciens, des atomistes, des astrologues et des gnostiques : délestant ainsi la nécessité de la négativité qu'elle porte dans son étymologie même, il en dégage la lumière de l'Intellect, l'acte de l'âme étant une autodétermination. J'étudie pour ce faire la filiation pythagoricienne, mais aussi héraclitéenne, qui témoignent de la beauté, de l'ordre du monde en sa diversité et ses contraires : au sein des phénomènes, la liberté de l'âme oppose à la contingence de la matière une résistance, une force qui cohère ceux-ci, les empêchant de sombrer dans l'aléatoire qui est somme toute très proche des doctrines fatalistes. Ma deuxième partie, en cherchant une définition plus précise de la liberté dans l'Être-Intellect, hèn polla, un-multiple, montre qu'on est toujours reconduit à la nécessité par le mouvement de la procession, née elle-même du geste de toute ousia vers la réalité supérieure, epistrophè. Dès lors, on peut dire que liberté et nécessité tracent la dynamique de toute manifestation, de toute arrivée, de tout procès et se répondent dans une relation binaire, ce qui témoigne du poids de la substance, d'un champ gravitationnel de l'être qui peut expliquer la clôture de la métaphysique et même l'épuisement ou la dispersion de la phénoménologie. Ainsi, ma troisième partie propose avec Plotin l'insoutenable légèreté de l'Un comme alternative au poids existentiel qui charge la philosophie, mais aussi l'individu jusqu'à aujourd'hui. En pensant une différence hénologique, Plotin disjoncte l'être et l'Un, permettant le laisser-être du monde dans sa plus riche multiplicité, tout en le préservant de la contingence totale, de l'effritement dans le néant. A la fois, il porte à la fusion la liberté et la nécessité : aussi l'enjeu de l'articulation des deux concepts est antéphénoménal, avant le phénomène. Apparaît une terra incognita, sommet spéculatif qui donne assise et fondation au monde et va jusqu'à le délivrer de l'hégémonie de la substance et de la toute-puissance des phénomènes qui n'en sont que la conséquence. Je suggère ainsi, à la fin de cette étude, le non-événement, le kairos plotinien, comme alternative à la dissolution dans l'être, c'est-à-dire à la mort de l'être : offrant une assise, une constante, un sous-bassement à l'existence, il libère celle-ci de la pesanteur et du conglomérat de l'unitotalité impliqués dans la différence ontologique. En même temps, le non-événement conditionne tous les événements dans le champ de l'être, la rupture hénologique permettant l'aération, la distanciation au sein de tout ce qui est un être.

  • « Kairos », le temps de la fin. Lecture philosophique de saint Paul    - Dieudonné Manuel  -  13 décembre 2014

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Ho kairos sunestalmenos estin, « le temps est écourté », écrit saint Paul à la communauté de Corinthe. La proclamation chrétienne plonge en effet le croyant dans une temporalité abrégée, pressée, contractée, comprise entre la Résurrection et la Parousie. La fin des temps est donc à la fois existentiellement imminente (« le Jour est tout proche ») et chronologiquement indéterminée (« le Jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit »). Frappée par la surrection brutale d'une telle de crise dans la fluence chronologique, l'existence ne peut qu'en être sidérée. Cependant, malgré la pénurie d'avenir, le temps n'en continue pas moins d'affluer, et de l'angoisse (thlipsis) suscitée doit rejaillir une retemporalisation du temps lui-même. Explorer la temporalité à partir de l'imminence et de l'indétermination de la fin, expliciter le phénomène du temps à partir l'inquiétude eschatologique : telle est la tâche principale de ce travail. Kairos est le nom d'une telle tension existentielle chez Paul, dont les épîtres fournissent un riche matériau philosophique. Martin Heidegger a proposé en 1920 une approche phénoménologique du temps à partir de la situation d'urgence décrite dans l'épistolaire paulinien (Phénoménologie de la vie religieuse). Il était nécessaire d'en développer les prémices. Nous montrons d'abord, par une approche historique, que la conception paulinienne du kairos n'est réductible ni à l'épistémè grecque ni au « cosmos culturel » juif. Nous montrons également, par une herméneutique existentielle, que la tension du kairos (où se mêlent présence et attente) se résout dialectiquement dans une forme inédite de liberté. Nous détaillons enfin, puisqu'un certain savoir est toujours afférant à une situation temporelle critique, les nouveautés anthropologiques (renouvellement de la compréhension de l'homme), sociales (renouvellement de la signification de la communauté) et politiques (renouvellement du rapport au politique) dont l'expérience chrétienne primitive est féconde.

  • Le mécanisme, théorie, philosophie : étude critique    - Aguma Asima Jean-Alexis  -  21 mai 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Aujourd'hui, philosophes et hommes de sciences se trouvent d'accord pour affirmer que le mécanisme n'a plus cours. Or, il hante toujours les esprits. Donc, il est toujours important d'essayer de comprendre son projet. En menant une étude actuelle du mécanisme dans laquelle on estime que l'idée du mécanisme était donnée dès le départ, on peut se demander si le mécanisme est à la fois une théorie scientifique au sens fort du terme et une philosophie authentique ou bien s'il est l'une sans être l'autre ou encore s'il n'est ni l'une ni l'autre. D'un côté, il apparaît que le mécanisme classique est une théorie scientifique au sens strict, celle de la mécanique, mais, étendu aux systèmes ouverts, il est une théorie scientifique au sens distendu - sens entretenu par l'effet de parallélismes idéologiques - ; et de l'autre, il s'avère que le mécanisme est une philosophie sans un contenu original sans doute, mais très spécifique. Qu'on ne voie pas de contradiction entre l'affirmation suivant laquelle le mécanisme est une théorie scientifique et celle d'après laquelle le mécanisme est une philosophie. Avec le mécanisme, on est comme dans un clair-obscur où on a l'impression que les extrêmes se touchent. La philosophie mécaniciste, quant à elle, où serait-elle ? Dans ce clair-obscur et ailleurs !

|< << 1 >> >| thèses par page

Haut de page


  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous :


    ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...
 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
these@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales