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Gonin Patrick

Les thèses encadrées par "Gonin Patrick"

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3 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 3
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  • Parcours, expériences, projets : récits de vie de migrants ouest-africains à Nouadhibo (Mauritanie)    - Counilh Anne-Laure  -  18 décembre 2014

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    À travers les parcours, les expériences et les projets migratoires de migrants ouest-africains rencontrés à Nouadhibou en Mauritanie, cette thèse aborde les problématiques relatives à la construction des mobilités entre aspirations individuelles et réglementations nationales et internationales. Des récits de vie de migrants et des biographies migratoires permettent de reconstruire les parcours complexes des migrants arrivés à Nouadhibou et de comprendre que les expériences et les projets migratoires sont des constructions complexes, hybrides et labiles. La perspective de l'acteur, les analyses interactionnistes et le point de vue de l'autonomie sont replacés dans le contexte de l'évolution générale des politiques migratoires vers plus de restriction. Cette confrontation entre plusieurs cadres et plusieurs échelles de l'analyse des phénomènes migratoires permet de remettre en question la notion de transit dans sa dimension performative. Cette thèse entend replacer les expériences des migrants ouest-africains en Mauritanie dans une réalité plus « ancrée », plus « incarnée », s'approchant ainsi d'une réflexion sur les inégalités liée à la mondialisation.

  • Être migrant et Touareg de Bankilaré (Niger) à Abidjan (Côte d'Ivoire) : des parcours fixes, une spatialité nomade    - Boyer Florence  -  15 janvier 2005

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    Les migrations circulaires touarègues concernent, dans la zone de Bankilaré (sud-ouest du Niger), une part massive des hommes d'âge actif ; ils appartiennent à la classe sociale des esclaves. Ils réalisent des allers-retours entre leur campement et Abidjan. Auparavant saisonnières, les migrations se caractérisent, dans la période contemporaine, par un allongement des durées de séjour à Abidjan, de huit mois à deux ans en moyenne. Si le projet migratoire, défini à l'échelle individuelle et familiale, rend compte des contraintes économiques propres à un contexte de pauvreté dans l'espace de départ, il s'appuie sur une histoire migratoire longue, sur un savoir-faire de la mobilité ancien : le passé de pasteurs nomades de cette société. Le projet migratoire implique non seulement l'ensemble des membres du groupe social dans les parcours, mais aussi l'ensemble des lieux mis en relation par ces mêmes parcours. L'espace local ne se réduit pas à l'espace de fixation du groupe, mais se construit avec le mouvement, par le biais de la circulation. Suivant une logique de continuité avec le nomadisme, l'unité du groupe repose plus sur le partage de temporalités communes que sur le partage d'un même territoire. Les spatialités qui se construisent alors, celles des migrants comme celles des immobiles, peuvent être qualifiées de nomades. Le projet migratoire se charge aussi d'une dimension politique en relation avec la catégorie sociale des migrants - ils sont descendants d'esclaves - avec l'intervention des institutions du développement dans cette zone. Si jusque dans la période récente, l'alternance entre présence et absence était intégrée aux modes de fonctionnement de cette société, faisant état d'une installation de la mobilité, des tensions, des conflits commencent à apparaître. Les migrants, par le biais de leurs séjours en ville, font l'expérience de la liberté, développant en retour, dans les campements, des formes de désobéissance passive, voire de résistance face à l'autorité des maîtres. À l'inverse, les immobiles, par le biais des projets de développement, s'impliquent dans un local qui a alors tendance à se refermer sur lui-même. Les tensions naissent entre une catégorie de population qui ne peut construire son espace local qu'avec le mouvement et une catégorie, celles des immobiles, engagée dans les projets de développement, qui développe une configuration socio-spatiale proche du territoire.

  • Espace transnational et territoires : les réseaux marocains du développement    - Lacroix Thomas  -  16 décembre 2003

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    Cette thèse porte sur les conséquences sociopolitiques des projets de développement des migrants pour leur village d'origine. À partir de l'exemple des Marocains issus du Sud marocain (région à majorité berbère incluant le massif de l'Atlas à l'Est et la vallées du Souss et du Massa à l'Est), nous nous sommes attachés d'une part à comprendre les tenants et aboutissants de la construction d'un espace transnational et, d'autre part à dénouer le positionnement des entités territorialisées vis-à-vis de cet espace : Etats, communes et pouvoirs locaux. À travers les observations effectuées au Maroc, nous nous sommes interrogées sur les conditions d'apparition de cet espace transnational. Notre terrain européen nous a ensuite permis de décrire les divers types de réseaux, tant sociaux qu'associatifs, qui permettent aux migrants de penser ici le développement là-bas. Enfin, nous avons analysé les divers dispositifs publics d'aide au projet qui permettent aux Etats d'instrumentaliser le transnational.

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