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Mellier Denis

Les thèses encadrées par "Mellier Denis"

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8 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 8
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  • Le metacomic : la réflexivité dans le comic book de super-héros contemporain    - Baurin Camille  -  25 juin 2012

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    « Comic book » est un terme anglo-saxon, plus spécifiquement américain, employé pour désigner les fascicules de bande dessinée. Il a trouvé son autonomie en 1938 avec la création de « Superman » qui a amorcé l'hégémonie de la figure du « super-héros » dans la production. Au cours du vingtième siècle, éditeurs et auteurs ont eu recours à des stratégies de conquête et de fidélisation du lectorat dont le procédé de la réécriture est le plus significatif. Le super-héros fut alors soumis à l'interprétation de nombreux créateurs et devint le témoin à multiples facettes de l'Histoire des États-Unis. Il s'est dessiné à partir des années quatre-vingt une tendance réflexive qui prend cette figure comme objet critique et qui a donné naissance à ce qu'on appelle ici le « metacomic ». À partir d'un corpus représentatif, cette thèse est consacrée aux stratégies qui fondent cette réflexivité et aux discours qu'elle véhicule dans les œuvres. Elle se divise en quatre chapitres. Le premier est un descriptif de l'industrie du comic book qui explique ses particularités et l'hégémonie en son sein du genre « superhéroïque ». Le second est dédié aux processus formels qui permettent de justifier la constitution du corpus en définissant la réflexivité des œuvres. Le troisième est voué à une analyse du caractère idéologique de cette métafiction, afin de montrer en quoi la mise en crise du super-héros sert un discours sur l'Histoire et la politique américaines. Le dernier s'intéresse à la manière dont les œuvres consacrent le super-héros comme figure de l'imagination : adoptant une approche fictionnaliste, on y démontre comment transfictionnalité et univers fictionnels sont utilisés pour revisiter

  • De la musique et des mots. La critique rock à l’aune de la littérature (1966-1975)    - Berthomier Maud  -  26 juin 2012

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    Dans la seconde moitié des années soixante naissent aux États-Unis le rock et la critique rock. Les participants de ces deux sphères s'unissent jusqu'à former une camaraderie, mais de cette rencontre surgit aussi un troisième champ. Ni vraiment musical, ni totalement critique, celui-ci est avant tout « littéraire ». Il nous met au défi de parler de critique rock pour mieux discuter de littérature et non de musique. C'est dans ce paradoxe apparent que Lester Bangs évolue par exemple. Génie tutélaire de ce petit groupe d'auteurs formés au sein des premiers fanzines et magazines rock, il ne décrit pas seulement les mythes rock ; il interroge aussi leur écriture. Plus avant, ce qui se dessine dans ses textes est le portrait du jeune écrivain « débutant » issu de la grande tradition du « journalisme littéraire ». Cela crée des liens entre les conditions d'accès à l'écriture dans la presse et le devenir « écrivain » en littérature. De même, trouve-t-on des annonces et des échos de ces discours dans le « cinéma direct » américain de l'époque, ainsi que dans la critique rock française. Le film Dont Look Back de Donn Alan Pennebaker par exemple montre déjà dès 1965 la nécessité de la création d'une critique non-journalistique sur le rock. Puis, Yves Adrien s'inspire de l'œuvre de Lester Bangs. Et enfin aujourd'hui à plus de quarante ans de distance, toujours Nick Tosches, Peter Guralnick, Greil Marcus et Lenny Kaye reconstruisent en paroles cette première expérience d'écriture et de publication. Aussi, cette thèse étudiera la création inattendue d'un champ littéraire au sein de la critique rock sur un plan mythographique : bien qu'éphémère, celui-ci s'avèrera fécond

  • Encore un petit chaperon rouge ? Les transpositions du conte à l'usage de la littérature de jeunesse et à l'épreuve du monde moderne    - Brissonnet Mathilde  -  21 décembre 2012

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    Cette thèse propose une lecture des réécritures du Petit Chaperon Rouge en littérature de jeunesse des années 1970 à nos jours. Elle montre que les œuvres ne peuvent se définir uniquement dans la relation qu'elles entretiennent avec l'hypotexte de Charles Perrault ou celui des frères Grimm qui constitue un élément, seulement, de leur construction. Il faut donc dépasser cette analyse traditionnelle qui participe à enfermer ces livres en les considérant alors comme un autre Petit Chaperon Rouge... encore un ! Ainsi, le retour sur le modèle de Gérard Genette proposé dans Palimpsestes, ne sera qu'un point de départ à l'étude. La culture commune du conte et sa plasticité permettent un nombre infini de jeux du texte et de l'image à tel point que la typologie de Genette est insuffisante pour rendre compte des transpositions du conte. Ces éditions sont marqués par leur époque et à ce titre témoignent de l'évolution de la cellule familiale et de celle de la littérature de jeunesse car c'est bien à cet ensemble plus vaste qu'elles appartiennent. Elles sont porteuses d'une dynamique éditoriale forte et stimulante amenant l'éditeur comme le créateur à se démarquer des autres collections de contes mais aussi des autres types de productions en littérature de jeunesse. Ainsi, non seulement ces Petit Chaperon Rouge ont su évoluer en même temps que la littérature de jeunesse mais aussi être le moteur de nouvelles formes d'expression. Le corpus nous a permis de questionner la littérature de jeunesse plus généralement : l'opposition systématique par exemple entre un auteur/illustrateur et un auteur distinct de l'illustrateur ne résiste pas à ces œuvres.

  • Les confessions silencieuses du cadavre : de la fiction d’autopsie aux figures du mort dans les séries et films policiers contemporains (1991-2013)    - Desmet Maud  -  14 mars 2014

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    Sans corps, pas d'histoires. Vecteur d'action, instrument de la narration, et support d'un lien d'identification fort entre le spectateur et le personnage, le corps est la principale figure des médiums cinématographique et télévisuel. Si le cinéma a toujours, depuis ses balbutiements, glorifié la vivacité inépuisable des corps, parallèlement déjà, planait la face inversée de cette exposition, la menace muette de la mort. Mais si le dernier souffle avant la mort est bien souvent encore, au cinéma et à la télévision, synonyme d'ultime communion avec la vie et de résistance à la mort, qu'en est-il du corps et du personnage quand la mort s'en est saisi à jamais et qu'il ne reste plus aux vivants, personnages et spectateurs, qu'à se confronter au cadavre ? Figure parasitaire, le cadavre n'est ni un personnage ni même un figurant. A la fois signe vide et noyau narratif, c'est à partir de lui et de son examen pendant l'autopsie ou sur les lieux du crime que va se nourrir et se développer l'intrigue policière. Et s'il peut paraître secondaire, voire accessoire, à regarder les fictions policières sous l'angle de son non-regard fixe et opaque, il donne à voir quelque chose du crime, de son caractère profondément injuste, et des rapports qu'entretiennent les vivants avec une mort qui se présente sur la table d'autopsie, sous ses traits les plus abjects. L'enjeu de cette thèse sera d'envisager la façon dont les fictions policières mettent en scène le cadavre comme le reflet, d'une troublante précision, d'un défaut contemporain de distanciation face à la mort. Il s'agira bien pour nous, et selon un principe analogue à celui qu'applique le philosophe Maxime Coulombe dans son essai sur les zombies, de considérer le cadavre fictionnel comme « analyseur de la société contemporaine » et comme « symptôme de ce qui taraude la conscience de notre époque ».

  • Pour une littérature cyborg : l'hybridation médiatique du texte littéraire    - Guilet Anaïs  -  28 mars 2013

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    [Note de l'auteur : "la lecture du texte imprimé de cette thèse pourra être complétée par la lecture et le visionnage de modules disponibles sur le site Web : cyborglitteraire.com"]

    Notre thèse aborde sous l'angle métaphorique du cyborg, ce pan de la production littéraire contemporaine qui propose des textes dont le statut médiatique procède d'une hybridation spécifique entre l'hypermédia et le livre. Le cyborg permet de créer un parallèle entre la relation qui s'instaure actuellement entre le livre et l'hypermédia et la relation, faite de fantasmes et de craintes, que les hommes entretiennent avec les technologies qu'ils créent. La littérature cyborg ne propose pas des oeuvres au sein desquelles le livre et l'hypermédia s'opposeraient, mais des oeuvres offrant une hybridation médiatique du texte littéraire, fruit d'une rencontre matérielle tensionnelle. Les nouveaux médias doivent être perçus comme un moteur d'évolution plutôt que comme une menace. Il s'agit, en effet, pour la littérature contemporaine et le livre de relever le défi qui leur est posé. Le livre est au coeur de notre problématique. Il importe de le considérer comme un support du texte qui n'est pas neutre et qui possède ses caractéristiques et ses potentialités propres. L'apparition de nouveaux médias offre une occasion de réévaluer le livre dans sa dimension matérielle. Celui-ci n'est plus l'unique support du texte, nos pratiques quotidiennes de lecture, entre livre et écran, le prouvent...

  • L'énigme des images : tableaux et dessins comme objets d'enquête en littérature et bande dessinée contemporaines    - Lejeune Marion  -  02 octobre 2020

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    Que ce soit en bande dessinée ou en littérature, les biographies de peintres et les romans consacrés à des tableaux de maîtres constituent aujourd'hui un phénomène éditorial de plus en plus identifié. À partir d'un corpus de bandes dessinées et de romans contemporains appartenant aux ères francophones, hispanophones et anglophones, cette thèse se propose d'étudier les enjeux de la présence intradiégétique d'œuvres d'art dans des récits policiers ou d'inspiration policière, qui font du tableau ou du dessin qu'ils thématisent une énigme constituée comme l'objet d'une enquête. Alors que l'œuvre d'art sous sa forme intradiégétique, qu'elle soit verbalement évoquée en littérature ou effectivement représentée en bande dessinée, a longtemps été décrite comme un corps étranger non seulement au médium qui l'accueille mais aussi au récit décrit comme forme essentiellement dynamique, ce travail cherche à analyser les rapports de la peinture avec les récits littéraires et en bande dessinée en des termes non antagonistes. La référence picturale viendrait moins perturber le récit en tant que pause descriptive ou référence plastique hétérogène, que l'enrichir de sens, en générant en son sein structures nouvelles et effets réflexifs. En retour, le récit se donnerait comme une forme d'existence dynamique du tableau, dont il montrerait la vie par-delà le moment où il a été créé, à travers sa réception et les commentaires infinis dont il fait l'objet.

  • L'écran de l’écriture : les adaptations cinématographiques de Wojciech J. Has comme opérateurs de lecture des textes de Jean Potocki, Bolesław Prus et Bruno Schulz    - Neau Jessy  -  31 mars 2017

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    Cette thèse propose une approche renouvelée de l’adaptation cinématographique de la littérature, par l’étude d’un corpus composé de plusieurs textes littéraires et de leurs adaptations cinématographiques réalisées par le même cinéaste, Wojciech Jerzy Has (1925-2000). L’originalité de notre analyse de corpus réside dans le fait de placer les films, et non les textes, comme éléments premiers et centraux dans l’organisation de notre démarche. Les textes littéraires, par le choix de cette approche target-oriented (Cattrysse 2014) qui part plutôt de la cible que de la source, deviennent ainsi les points d’arrivée plutôt que les points de départ de l’épreuve du corpus. Nous proposons un champ d’expérimentation qui fait de trois films réalisés par Wojciech Has l’impulsion d’un itinéraire d’analyses à la fois textuelles et filmiques, incluant les textes hétérogènes adaptés par ce réalisateur (ceux de Jean Potocki, Bruno Schulz et Bolesław Prus). Ce mode d’organisation crée des modes de relation inédits entre les textes et les films, mais aussi des textes entre eux, alors qu’aucune relation d’intertextualité déclarée ne motive leurs mises en rapport : le roman de Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse, les nouvelles de Bruno Schulz ainsi que La Poupée de Bolesław Prus appartiennent à trois siècles différents, des Lumières finissantes à l’entre-deux guerres mondiales. La logique de renversement du trajet critique traditionnel que nous mettons en œuvre, en mobilisant les ressources du cinéma à capter et projeter une expérience de lecture, révèle des analogies avec l’analyse textuelle : les notions de figure et de montage permettent de faire de l’adaptation un jeu de réécriture (Ropars 1990), ayant vocation à altérer le texte. C’est notamment par un certain nombre de figures apparentées au fantastique qu’une cohérence a posteriori est donnée au corpus textuel : les trois films de Has mettent en scène des doubles, des automates, des labyrinthes et des configurations autoréflexives qui créent de nouveaux points de contact entre les textes. Notre recherche double alors l’expérimentation de cet opérateur cinématographique de la littérature d’un opérateur fantastique, qui agit comme élément de cohésion dans le jeu différentiel entre littérature et cinéma.

  • Le cinéma religieux : de l'hypothèse générique à la relation interactive, l'exemple du Biblical epic    - Preveraud Hélène  -  18 juin 2015

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    Le problème du « cinéma religieux » naît d'une situation d'interaction négligée par l'histoire et les théories laïques du cinéma. En effet, dès les débuts du cinéma l'Église catholique a témoigné d'un fort intérêt pour le 7ème Art alors que, dans le même temps, le cinéma a su utiliser sujets et imaginaires religieux pour s'inventer, se construire voire gagner une légitimité artistique et morale. Sous jacentes et méconnues, ces interactions sont la partie immergée d'un iceberg dont la face visible est la question du film religieux : vaste corpus de centaines de titres échappant à toute dénomination générique fixe. Des films que, bien que liés par une thématique religieuse commune, ni milieux cinématographiques, ni milieux religieux ne daignent unanimement considérer comme constituant le « cinéma religieux ». Partant de ce paradoxe, cette thèse propose de mettre en relief l'enchevêtrement d'interactions entre cinéma et religion catholique fondé sur des textes religieux, des emprunts iconographiques et sémantiques. Le film religieux, particulièrement le Biblical epic hollywoodien, sera lui-même analysé comme une création au croisement de préoccupations religieuses et cinématographiques. Expression concrète d'un ensemble d'interactions chez Cecil B. DeMille ou Mel Gibson, il sera finalement lui-même défini comme constitutif du « cinéma religieux », à part égale avec les Encycliques sur le cinéma ou le récent ouvrage biographique de Paul Verhoeven sur Jésus.

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