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Schuhl Jennifer

Réduire la stigmatisation de la maladie mentale : du contact imaginé au contact incarné

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Index

École doctorale :

  • SLPCE - Sciences du langage, psychologie, cognition, éducation

UFR ou institut :

  • UFR de sciences humaines et arts (SHA)

Secteur de recherche :

  • Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale

Section CNU :

  • Psychologie, psychologie clinique et sociale

Résumé

  • Français
  • English
 

Français

Réduire la stigmatisation de la maladie mentale : du contact imaginé au contact incarné

Réduire la stigmatisation des personnes en situation de handicap est un enjeu de société important mais complexe, qui nécessite des interventions efficaces. Cette question de la stigmatisation préoccupe également les entreprises. Pour favoriser l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap et leur maintien en emploi, il semble nécessaire de réduire leur stigmatisation. Les travaux de recherche sur les relations intergroupes des cinquante dernières années ont montré que les personnes en contact avec des membres exogroupes, réduisent les stéréotypes et préjugés à leur égard, dès les premiers contacts, et face à des groupes variés. Par la suite, d'autres études se sont intéressées au contact indirect comme le contact via une vidéo ou le contact imaginé. Ces contacts indirects seraient également efficaces pour réduire les préjugés face à un exogroupe, mais parfois dans une moindre mesure. Pour renforcer les études sur le contact intergroupe comme moyen de réduire les préjugés face au handicap, nos travaux se sont intéressés aux contacts imaginé, vidéo et incarné, avec comme objectif d'adresser certaines limites existantes dans ce champ de recherche. La thèse principale défendue ici stipule que les effets du contact imaginé, relevant principalement de l'élaboration et de l'imagination, se maintiendraient à long terme. De plus, outre la réduction des préjugés par un changement de perspective cognitive (i.e. contact vidéo et imaginé), le changement de perspective corporelle serait également un moyen efficace de réduire les préjugés (i.e. contact incarné). Ces interventions sont efficaces pour réduire les préjugés face au handicap chez des salariés d'entreprise, et donc généralisables hors du milieu sanitaire et médico-social. Pour soutenir cette thèse, les effets du contact imaginé ont été étudiés en lien avec le niveau d'élaboration cognitive de la tâche d'imagination, afin de comprendre la place de ce processus dans la diminution des attitudes négatives face à la maladie mentale (étude 1). Les effets du contact imaginé ont ensuite été étudiés à moyen terme (étude 2) puis, afin d'en généraliser au maximum les effets, à plus long terme et chez des salariés (étude 3). Le contact vidéo a également été étudié à court, moyen et long terme chez des salariés (étude 3). Par la suite, une action de sensibilisation proposée en entreprise, visant à permettre aux salariés de changer de perspective à un niveau corporel, en réalisant un atelier de cuisine en situation de handicap, a été testée (étude 4). Enfin, de façon plus exploratoire et fondamentale, le contact incarné a été étudié par la mise en situation de handicap dans une tâche d'immobilisation, chez des étudiants (étude 5).Nos résultats ont permis de renforcer la validité du contact imaginé, comme relevant principalement de l'imagination et de l'élaboration dans la tâche, et de fait pas d'un effet de demande expérimentale. Les effets du contact imaginé sur la réduction de la stigmatisation de la maladie mentale ont également été montrés à long terme, sur plus de six mois, et ont été généralisés à des salariés d'une grande entreprise du secteur de l'énergie (i.e. hors du secteur sanitaire et médico-social). Toutefois, le contact imaginé n'a pas permis de réduire les biais implicites face à la maladie mentale dans notre étude et les effets du contact vidéo semblent faibles. En outre, le contact incarné semble une piste prometteuse pour réduire les attitudes implicites face au handicap. Cette thèse CIFRE avait également pour objectif de proposer le contenu d'un outil de formation en ligne, à destination de tous les salariés de l'entreprise (GRDF). Ce cahier des charges a été rédigé au regard des résultats de ces travaux, et plus largement des avancées scientifiques dans le champ des relations intergroupes. Finalement, l'ensemble de ces résultats est discuté et des pistes de recherches futures sont proposées.

Mots-clés libres : Préjugés, maladie mentale, stigmatisation, théorie du contact intergroupe, imagination, contact incarné.

    Rameau (langage normalisé) :
  • Stigmatisation (psychologie sociale)
  • Discrimination à l'égard des handicapés
  • Perception sociale
  • Changement d'attitude
  • Relations humaines

English

Reduce the stigma of mental illness : from imagined contact to embodied contact

Reducing the stigmatization of persons with disabilities is an important but complex societal issue that requires effective interventions. Stigma is also of concern in the workplace. In order to promote access to employment for people with disabilities, it seems necessary to reduce their stigmatization. Over the last fifty years, research on intergroup relations has shown that people in contact with outgroup members reduce stereotypes and prejudices towards the outgroup, from the very first contacts and when dealing with various groups. Other studies have looked at indirect contact such as contact via video or imagined contact. These indirect contacts can also be effective in reducing prejudice against an outgroup, but sometimes to a lesser extent. To reduce prejudice against mental illness, our work has focused on imagined, video and embodied contact, with the aim of addressing some of the existing limitations in this field of research. The main thesis defended here is that the effects of imagined contact, which are mainly a matter of elaboration and imagination, would be sustained in the long term. In addition to reducing prejudice through a change in cognitive perspective (i.e. video and imagined contact), changing the body perspective would also be an effective way to reduce prejudice (i.e. embodied contact). These interventions are effective in reducing prejudices about disability among employees and can therefore be generalized outside the health care and social work contexts. To support this thesis, the effects of imagined contact were studied in relation to the level of cognitive elaboration of the imagining task, in order to understand the place of this process in the reduction of negative attitudes towards mental illness (study 1). The effects of imagined contact were then studied in the medium term (study 2) and then, in order to generalize the effects as much as possible, in the longer term and among employees (study 3). Video contact was also studied in the short, medium and long term among employees (study 3). Subsequently, an awareness action proposed in the company, aimed at enabling employees to change their perspective at a physical level, by conducting a cooking workshop in a disabled situation, was tested (study 4). Finally, in a more exploratory and fundamental way, the embodied contact was studied by putting students in a situation of disability through a task of immobilization (study 5). Our results reinforced the validity of the imagined contact, as being mainly a matter of imagination and elaboration in the task, and indeed not an experimental demand effect. The effects of the imagined contact on the reduction of the stigma of mental illness were also shown over the long term, over more than six months, and were generalized to employees of a large energy company (i.e. outside the health and social sectors). However, the imagined contact did not reduce the biases implicit in our study and the effects of the video contact seem weak. Furthermore, embodied contact seems a promising avenue for reducing implicit attitudes towards disability. This CIFRE thesis also aimed to propose the content of an online training tool for all employees of the company (GRDF). The content was drawn up in the light of the results of this work and, more broadly, of scientific advances in the field of intergroup relations. Finally, these results are discussed, and future research avenues are proposed.

Keywords : Prejudice, mental illness, stigmatization, intergroup contact theory, imagination, embodied contact.

Notice

Diplôme :
Doctorat d'Université
Établissement de soutenance :
Université de Poitiers
UFR, institut ou école :
UFR de sciences humaines et arts (SHA)
Laboratoire :
Centre de recherches sur la cognition et l'apprentissage (Poitiers)
Domaine de recherche :
Psychologie
Directeur(s) de thèse :
Armand Chatard, Éric Lambert
Date de soutenance :
21 octobre 2020
Président du jury :
Stéphanie Demoulin
Rapporteurs :
Peggy Chekroun, Olivier Desrichard
Membres du jury :
Armand Chatard, Éric Lambert, Annalisa Casini, Hélène Benard

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