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Vaincre l'abstraction. Théorie de la connaissance au début du XXe siècle (Husserl, Bergson, Cassirer, Heidegger)

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Index

École doctorale :

  • LPAH - Lettres, pensée, arts et histoire

UFR ou institut :

  • UFR de sciences humaines et arts (SHA)

Secteur de recherche :

  • Philosophie

Section CNU :

  • Philosophie

Résumé

  • Français
  • English
 

Français

Vaincre l'abstraction. Théorie de la connaissance au début du XXe siècle (Husserl, Bergson, Cassirer, Heidegger)

Peut-on thématiser la crise qui atteint la philosophie moderne au début du XXe siècle comme une crise de l'abstraction ? Telle est la question d'où part la recherche proposée par cette thèse. Nous commençons par délimiter un cadre d'étude. Il s'agit de confronter à cette question quatre représentants influents de la période en question, Edmund Husserl (1859-1938), Henri Bergson (1859-1941), Ernst Cassirer (1874-1945) et Martin Heidegger (1889-1976). Il s'agit ensuite de l'aborder comme un problème de théorie de la connaissance, dans le prolongement des représentants classiques de cette discipline que sont J. G. Fichte (1762-1814) et F. W. J. Schelling (1775-1854). La thèse s'organise en deux parties. Dans les cinq premiers chapitres qui constituent la partie I, nous nous employons à réunir les quatre auteurs étudiés sous le signe de la théorie de la connaissance. Nous procédons par une analyse successive des notions les plus fondamentales mises en jeu par ce domaine philosophique : l'idée même de théorie de la connaissance, celle de métaphysique, puis les concepts de connaissance, de réalité, de vérité et d'idéalisme. Dans le cas de chaque notion, nous en relevons une acception restreinte entrant diversement dans le cadre d'une critique de l'abstraction menée par l'un ou plusieurs de nos auteurs. Nous cherchons d'autre part à saisir les métamorphoses auxquelles les auteurs soumettent chacun de ces concepts, en réponse à une telle critique, afin de les réintégrer dans une analyse de la connaissance propre à leur horizon conceptuel. Ce faisant, nous dégageons les éléments structurels d'une théorie de la connaissance transversale à même de regrouper l'ensemble des auteurs, tout en montrant comment s'y joue de manière centrale le problème de l'abstraction et de son dépassement. Dans les quatre derniers chapitres constituant la partie II, nous abordons le problème central de la théorie de la connaissance : l'accès de la pensée à la réalité. Nous détaillons la manière dont ce problème est posé et résolu par chaque auteur. Ce problème présente le coeur de la crise de l'abstraction sitôt qu'elle est reconduite sur le terrain de la théorie de la connaissance, dans la mesure où ce qui fait l'unité du concept d'abstraction dans ce cadre est essentiellement l'incapacité de la pensée abstraite, quelles qu'en soient les manifestations particulières, à saisir véritablement le réel. Faisant écho aux concepts restreints de connaissance, de réalité ou de vérité mises en lumière au cours de la partie I, ce sont à présent des manières de penser qui sont écartées en raison de leur insuffisance à embrasser véritablement le réel. Ainsi la pensée scientifique, la pensée logique ou a priori, la pensée systématique ou encore la pensée métaphysique sont-elles, au cours de la partie II, passées au crible d'une critique de l'abstraction. Et tout comme, dans la partie I, une acception renouvelée ou élargie faisait réponse aux concepts abstraits de connaissance, de réalité, de vérité ou d'idéalisme ; de même ici nous recueillons chez nos auteurs les indices d'une science, d'un système, d'une logique ou d'une métaphysique entendus en un sens nouveau, permettant une victoire sur l'abstraction présentée par leur acception traditionnelle. Au terme de ces analyses, nous parvenons à ressaisir en toute clarté les mécanismes et les ressorts qui sous-tendent ce que nous nommons une « dialectique de l'abstraction ». L'approche transversale et comparative adoptée permet de déceler des invariants profonds et insistants, malgré la disparité conceptuelle présentée par le corpus choisi. Ces invariants nous montrent une pensée du XXe siècle en lutte avec elle-même, qui se sert du spectre de l'abstraction pour rejeter certains pans de la pensée de l'autre penseur, afin de s'élever par l'exercice de la pensée propre au-dessus des limites ainsi décelées, et de découvrir par là des voies nouvelles à l'exploration philosophique.

Mots-clés libres : Abstraction, théorie de la connaissance, idéalisme, métaphysique de la pensée, Edmund Husserl, Henri Bergson, Ernst Cassirer, Martin Heidegger, philosophie du XXe siècle .

    Rameau (langage normalisé) :
  • Théorie de la connaissance
  • Pensée
  • Abstraction

English

Overcoming abstraction. Theory of knowledge at the beginning of the 20th century (Husserl, Bergson, Cassirer, Heidegger)

Can we feature the crisis that strikes modern philosophy at the beginning of the 20th century as a crisis of abstraction? This is the question that underlies the research proposed by this thesis. We start by defining a framework for the study. It is firstly about confronting four influential figures from that time period, Edmund Husserl (1859-1938), Henri Bergson (1859-1941), Ernst Cassirer (1874-1945) and Martin Heidegger (1889-1976) with this question. It is then about approaching the matter as a problem pertaining to the theory of knowledge, in the tradition of the classical authors of this discipline, J. G. Fichte (1762-1814) and F. W. J. Schelling (1775-1854). The thesis is divided into two parts. In the five chapters of Part I, we seek to bring together the four authors studied under the banner of the theory of knowledge. We proceed by a successive analysis of the most fundamental notions at work in this field : the very idea of the theory of knowledge, that of metaphysics, then the concepts of knowledge, reality, truth and idealism. In each case, we find a restricted meaning that is variously subject of a critique of abstraction by one author or more. We also seek to capture the transformations undergone by each of these concepts, in response to such criticism, by which the authors tend to integrate them into an analysis of knowledge specific to their conceptual horizon. In doing so, we outline the structural elements of a transversal theory of knowledge liable to bring together all the authors, while showing how the problem of abstraction and its overcoming is centrally at work in it. In the four chapters of Part II, we address the central problem of the theory of knowledge : thought's access to reality. We detail how this problem is stated and solved by each author. This problem reveals the heart of the abstraction crisis defined within the frame of knowledge theory, insofar as what unites the concept of abstraction in this context is essentially the inability of abstract thought, whatever its particular manifestations may be, to truly grasp reality. Echoing the limited concepts of knowledge, reality or truth highlighted in Part I, several ways of thinking are now being discarded because of their inadequacy to truly embrace reality. In the course of Part II, scientific thought, logical or a priori thought, systematic thought or metaphysical thought are examined as they are subjected to a critique of abstraction. And just as in Part I, a renewed or broadened meaning was a response to the abstract concepts of knowledge, reality, truth or idealism ; likewise here we gather from our authors the evidence of a science, a system, a logic or a metaphysics conceived in a new way, overcoming the abstraction presented by their traditional concept. At the end of these investigations, we may clearly establish the mechanisms and dynamics underlying what we call a "dialectic of abstraction". The transversal and comparative approach followed enables us to uncover deep and insistent invariants, despite the conceptual disparity displayed by the chosen corpus. These invariants show us a 20th century thought in struggle with itself, which uses the spectrum of abstraction to reject certain parts of the other thinker's thought, in order to rise, through the exercise of one's own, above the limits thus detected, and thereby discover new paths for philosophical exploration.

Keywords : Abstraction, theory of knowledge, idealism, metaphysics of thought, Edmund Husserl, Henri Bergson, Ernst Cassirer, Martin Heidegger, 20th century philosophy.

Notice

Diplôme :
Doctorat d'Université
Établissement de soutenance :
Université de Poitiers
UFR, institut ou école :
UFR de sciences humaines et arts (SHA)
Laboratoire :
Laboratoire Métaphysiques allemandes et philosophie pratique (Poitiers)
Domaine de recherche :
Philosophie
Directeur(s) de thèse :
Philippe Grosos
Date de soutenance :
14 novembre 2018
Président du jury :
Dominique Pradelle
Rapporteurs :
Natalie Depraz, David Lapoujade
Membres du jury :
Philippe Grosos, Muriel van Vliet

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