Vous êtes ici : Accueil > Écoles doctorales > LPAH - Lettres, pensée, arts et histoire

LPAH - Lettres, pensée, arts et histoire

Les thèses soutenues à l'école doctorale "LPAH - Lettres, pensée, arts et histoire"

Pour être informé de la mise en ligne des nouvelles thèses correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    confidentialité
155 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 10
Tri :   Date Auteur Titre thèses par page
  • Le mécanisme, théorie, philosophie : étude critique    - Aguma Asima Jean-Alexis  -  21 mai 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Aujourd'hui, philosophes et hommes de sciences se trouvent d'accord pour affirmer que le mécanisme n'a plus cours. Or, il hante toujours les esprits. Donc, il est toujours important d'essayer de comprendre son projet. En menant une étude actuelle du mécanisme dans laquelle on estime que l'idée du mécanisme était donnée dès le départ, on peut se demander si le mécanisme est à la fois une théorie scientifique au sens fort du terme et une philosophie authentique ou bien s'il est l'une sans être l'autre ou encore s'il n'est ni l'une ni l'autre. D'un côté, il apparaît que le mécanisme classique est une théorie scientifique au sens strict, celle de la mécanique, mais, étendu aux systèmes ouverts, il est une théorie scientifique au sens distendu - sens entretenu par l'effet de parallélismes idéologiques - ; et de l'autre, il s'avère que le mécanisme est une philosophie sans un contenu original sans doute, mais très spécifique. Qu'on ne voie pas de contradiction entre l'affirmation suivant laquelle le mécanisme est une théorie scientifique et celle d'après laquelle le mécanisme est une philosophie. Avec le mécanisme, on est comme dans un clair-obscur où on a l'impression que les extrêmes se touchent. La philosophie mécaniciste, quant à elle, où serait-elle ? Dans ce clair-obscur et ailleurs !

  • L'histoire de la politique linguistique coloniale de la diplomatie française : Exemple la Syrie de 1920 à 1946    - Al Ahmad Munier  -  12 juin 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Entre 1920 et 1946, la Syrie fut placée sous mandat français. La charte du mandat a fait du français la langue officielle du pays. Ces recherches analysent la manière dont la France a organisé le Haut-commissariat, et en particulier le service de l'instruction publique, qui, à son tour, a organisé l'enseignement dans le but de faciliter la propagation de la langue française. La politique linguistique appliquée fut différente selon la nature des écoles : Dans l'état de la Syrie, le français occupait une place variant entre langue étrangère et langue des sciences dans l'enseignement officiel. Dans les autres états, spécialement celui des Alaouites, le français était la langue de l'enseignement ; ainsi la France espérait-elle se créer en Syrie une clientèle qui dépende d'elle, comme c'était le cas des Maronites au Liban. La France comptait sur les écoles privées, principalement sur les écoles privées françaises, pour enseigner le français : elle les a placées sous son propre contrôle, les a soutenues financièrement, leur a fourni du matériel pédagogique ; elle les a dotées de professeurs français, leur a accordé des bourses, et enfin elle a rendu les diplômes de ces écoles plus prestigieux que ceux des écoles officielles. À la fin du mandat, la Syrie a remanié l'organisation française, refaisant du français une langue étrangère, et en réduisant l'enseignement dans les écoles privées.

  • En lisant, en écrivant. Pratiques, politiques et représentations de l'écrit d'un député à travers la Révolution et l'Empire, Marie-Félix Faulcon (1758 - 1843)    - Alaphilippe Marjorie  -  19 novembre 2018

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La thèse étudie les pratiques, les politiques et les représentations de l'écrit d'un député de la Vienne sous la Révolution et l'Empire, Marie-Félix Faulcon (1758 - 1843). Magistrat poitevin, député suppléant aux Etats généraux, il est le vice-président du Corps législatif qui proclame la déchéance de Napoléon Ier, le 3 avril 1814. Sa trajectoire et sa posture politique, marquée par la défense d'une république du centre et modérée, ainsi que la façon dont il les présente dans ses archives personnelles constituées en vingt-sept volumes d'œuvres, font l'objet de la première partie. Grâce à l'inventaire de sa bibliothèque annotée, la deuxième partie étudie ses lectures, son rapport à la lecture et sa qualité d'auteur parmi les auteurs, d'"homme de lettres et homme politique", à partir de ses propres productions imprimées. Polygraphe et graphomane, Faulcon a laissé un corpus inexploré de plus de vingt-sept mille pages de manuscrits. Ils comprennent essentiellement des journaux personnels, des copies de sa correspondance, des journaux de voyage, des matériaux historiques, des mémoires et des poésies. L'étude de ce fonds, proposée dans la troisième partie, interroge notamment la dimension autobiographique de ce riche ensemble d'écrits du for privé. Elle montre combien il est difficile, pour un acteur de la Révolution et de l'Empire, qui a bien conscience de vivre une période mémorable, d'écrire et de publier, de traduire par écrit une expérience sans équivalent, tant la conscience du jugement de la postérité est pesante.

  • La mort et le purgatoire dans la littérature anglaise de prédication et de dévotion de la fin du Moyen Âge : édition critique avec commentaires, glossaire et indexes    - Angeles López Blanca  -  09 décembre 2015

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La fin de la période médiévale a été le théâtre de grandes transformations notamment sur le plan des croyances. L'idée de la mort, par exemple, s'est vue dans une certaine manière modifiée par une conception nouvelle de l'au-delà. La naissance « officielle » du purgatoire au XIIIe siècle, de ce troisième lieu de l'au-delà situé à mi-chemin entre le paradis et l'enfer, a sans doute bouleversé l'approche de la mort que se faisait les hommes. Les traités de dévotion comme celui de The Doctrynalle of Dethe ou The Deyenge Creature, ainsi que les sermons présentés dans cette thèse, sont autant d'exemples de ce nouveau regard que l'homme portait sur la souffrance dans la maladie et sur l'acceptation de la mort. Ainsi, la présente thèse renferme six éditions critiques de documents de différente nature : quatre sermons et deux textes de dévotion. Le choix du corpus est fondé sur le discours concernant le pardon des péchés commis dans ce nouveau parcours entre la vie mortelle et le paradis que suppose une étape où l'individu est amené à « purger » sa faute. Les manuscrits et imprimés édités sont les suivants : London, British Library, MS Harley 1706 (ff. 96r-105v) ; London, British Library, MS Harley 2247 (ff. 205v-207r) ; London, British Library, MS Harley 2321 (ff. 17r-62r) ; London, British Library, MS Royal 18.B.xxv (ff. 137r-138r) ; Manchester, John Rylands Library, MS English 109 (ff. 9v-12r) ; Oxford, Bodleian Library, University College, MS 28 (ff. 88ra-92ra) ; et les imprimés London, British Library, C.25.k.21 ; London, British Library, C.21.c.29 ; et finalement Manchester, John Rylands Library, Spencer 15416.

  • Résurgences médiévales, sacrées et profanes, dans l'oeuvre de Maurice Denis, peintre nabi    - Apostu Andreea  -  14 décembre 2018

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La thèse porte sur la récupération du Moyen Âge par le peintre postimpressionniste Maurice Denis dans ses oeuvres, tout au long de sa carrière artistique. Elle vient compenser l'absence d'une étude dédiée intégralement à l'influence de la littérature et de l'art médiéval sur sa création. Nous avançons l'hypothèse que cette récupération est réalisée sous la forme d'un transfert culturel, qui suppose non seulement une transposition des éléments, mais aussi leur métamorphose, parfois radicale, et leur adaptation à l'esprit du temps et de l'espace qui les accueille. Par la suite, la thèse analyse les transpositions subies par des éléments thématiques ou stylistiques du Moyen Âge au contact avec aussi bien l'époque du peintre et l'esthétique symboliste, que ses propres théories et sa biographie, qui est constamment projetée sur les oeuvres. La première partie de la thèse vise à identifier les principales coordonnées de l'époque de Maurice Denis et du groupe des Nabis et de leur courant, le néo-traditionnisme, défini par le syncrétisme et le synthétisme. Ces deux caractéristiques déterminent la capacité de reprendre dans leurs oeuvres les tendances les plus importants du temps : le goût pour les Primitifs italiens et français, la fascination pour la Bretagne, le Moyen Âge symboliste littéraire, le byzantinisme, l'occultisme et le japonisme. Les représentants les plus marquants du médiévalisme au sein du groupe ont été Maurice Denis et Paul Sérusier. La création d'influence médiévale de Maurice Denis, qui a été aussi le principal théoricien du groupe, peut être partagée, selon nous, en deux catégories : les oeuvres à destination profane et celles à destination sacrée. La deuxième partie de la thèse analyse les topoi de la forêt et du jardin-verger clos, peuplés de princesses et de chevaliers, ainsi que les grands sujets religieux, comme l'Annonciation, la Visitation, le Noli me tangere, la Lutte de Jacob avec l'ange, repris par le peintre dans ses oeuvres à destination profane. Cette partie aborde aussi les oeuvres décoratives à destination profane de Maurice Denis, comme l'illustration de livres, inspirée par les manuscrits médiévaux, la tapisserie et le vitrail. La troisième partie de la thèse est consacrée aux projets de décoration religieuse entamés par Maurice Denis à partir de 1898 jusqu'à sa mort. Ceux-ci sont regroupés selon leurs sujets en sept catégories, auxquelles s'ajoute le cas singulier de la première décoration du Collège Sainte-Croix de Vésinet : le cycle sur la vie de la Vierge et du Christ, le cycle des évangélistes, la figure de saint Paul, les représentations des morts de la guerre, les figures de Saint Louis et de saint François, les Chemins de Croix, les Béatitudes. Après la Grande Guerre, Maurice Denis crée les Ateliers d'art sacré, censés reproduire les ateliers de peintres de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance. Tout en faisant l'éloge de l'esthétique et de la spiritualité médiévale, Maurice Denis prône aussi la création d'un nouveau style, propre à son époque. Ce double mécanisme est toujours conforme à celui du transfert culturel, qui vise la récupération de certains principes et éléments et leur réinvention selon la sensibilité du temps. Pour Denis, le transfert culturel n'est pas applicable par la suite seulement à quelques-unes de ses oeuvres, mais a la totalité de sa création, devenant un véritable mécanisme de sa pensée artistique. Celui-ci est aussi responsable par son oscillation permanente entre la tradition et la nouveauté, qui se manifeste aussi bien dans ses oeuvres à destination profane, souvent très transgressives, que dans ses oeuvres à destination religieuse, plus tempérées, mais qui abordent aussi des sujets complétements novateurs comme ceux des « morts de la guerre » ou des Béatitudes.

  • La figure de Circé : métamorphoses, réécritures, transpositions intermédiales de l'Antiquité à nos jours    - Arnaud Lucille  -  17 décembre 2015

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La figure de Circé occupe une place fondamentale dans la lignée des personnages issus de la mythologie classique. Elle traverse les siècles, les courants artistiques aussi bien que littéraires, et les genres. Si la métamorphose peut être considérée comme la signature de ses actes magiques, elle se prête elle-même à ce jeu de la transformation. Notre objet est ainsi de comprendre et d'expliquer ce phénomène qui lui est propre. Circé se définit par ce qui tend à la destruction et la transformation. Elle est une image de la femme et de la voix toute puissante, concrétisée par un ensemble de moyens esthétiques et littéraires. Dans l'étude présentée ici, textes et images s'entrelacent autour de la figure circéenne et tissent entre eux un système ordonnancé. Ce travail sur l'intermédialité bouscule donc la chronologie et la linéarité afin d'envisager ce système. Notre double corpus se compose de quatre œuvres littéraires. L'Odyssée d'Homère (chant X) constitue la genèse de Circé et celle des personnages de magiciennes et de sorcières qui lui succéderont. Dans le livre XIV des Métamorphoses d'Ovide, l'enchanteresse traverse les différents épisodes qui le constituent, tout en déployant son caractère protéiforme. Ulysses de J. Joyce (chapitre XV), offre à Circé un nouveau statut : la déesse devient prostituée. Outre cette métamorphose essentielle, le roman de Joyce nous a semblé fondamental dans la mesure où il ne peut être lu indépendamment du texte homérique. Enfin, le Ve traité de La Haine de la musique de P. Quignard, place au premier plan l'animalité de Circé. Cet aspect, auparavant évoqué par certains artistes, devient sous la plume de l'auteur, l'essence même de la figure. Si Circé parcourt les siècles dans le domaine littéraire, l'histoire des arts la présente comme l'héroïne-clef d'une mythologie à la fois classique et contemporaine, qu'il s'agisse des arts plastiques (en particulier l'art vasculaire grec archaïque et classique, du maniérisme et du baroque, puis du symbolisme et du préraphaélisme) ou des arts du spectacle (opéra, ballet ou encore cinéma, dont il ne sera pas question ici). Incarnation d'un mystère, source de fascination et d'effroi, ou symbole d'érotisme et de sensualité, Circé offre différents visages au fil des siècles et de ses transpositions intermédiales. Dans quelle mesure incarne-t-elle alors une figure du liage, à l'origine d'un leitmotiv transhistorique et transgénérique ? La structure de ce travail propose l'association de trois perspectives complémentaires : thématique (le jeu des métamorphoses), stylistique (les effets de réécritures) et transdisciplinaire (littérature / arts plastiques). Le premier chapitre (L'art de la variation. Circé : image de la magicienne / sorcière) définit la pluralisation et l'évolution de Circé. Si l'on est convaincu que les voix et les poisons sont des instruments inextricablement liés à la représentation de Circé, il convient d'observer quels sont les traitements qui leur sont réservés et comment ils modifient, déplacent ou réaffirment notre perception de la figure (Chapitre II. Création et liage. Voix, poison et ravissement). Réécrire ou recréer une figure, c'est également prendre en compte l'environnement dans lequel elle évolue, saisir les motifs et symboles (mort symbolique, piège, prison, initiation, animalité, etc.) qui l'accompagnent d'une œuvre à une autre, et voir quels liens Circé entretient avec eux. Cette perspective est étayée par notre troisième chapitre (Chapitre III. Aiaié la vénéneuse. Visages de la dévorante.) Enfin, si la métamorphose constitue le pouvoir premier de Circé, et s'il a contribué à sa funeste renommée, nous établissons quels liens la transformation entretient avec la question de l'identité (Chapitre IV. Métamorphoses et identités : des contours indistincts).

  • Élan vital et mystique dans la pensée d'Henri Bergson    - Baka Okpobé Christiane  -  03 décembre 2012

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La première conception de la religion que nous livre Bergson dans Les deux sources de la morale et de la religion semble se réduire à un fait anthropologique. Cette religion, qu'il décrit comme une réalité statique, brouille toute idée de révélation qui se veut pourtant transcendante à l'Histoire. La deuxième conception, par contre, sans être une réflexion systématique sur l'idée d'un Dieu révélé, s'en rapproche par le biais des mystiques. Mais, là encore, se présente une difficulté : pour rejoindre la mystique, Bergson la situe dans le processus évolutif d'une réalité naturelle, l'élan vital dont il suit le cours jusqu'à son achèvement. Ainsi se pose la question de la nature transcendante ou non du fait mystique dans le bergsonisme. La réponse à cette question nécessite, non pas seulement une intelligibilité de l'image la plus controversée du vocabulaire bergsonien, l'élan vital, mais surtout une sympathie avec elle, qui seule permet d'aller au-delà de la rigidité des mots pour découvrir la vie qui les innerve. Par l'intuition, démarche de l'esprit, que le philosophe français recommande comme méthode à la philosophie, l'élan vital se solidarise avec la durée créatrice et devient le langage par lequel l'univers créé se comprend : le langage de l'amour divin. Il peut alors s'allier avec la mystique sans lui faire perdre sa double essence de réalité humaine et transcendante.

  • La construction du Moyen Âge dans la mouvance surréaliste de 1924 à 1966    - Balparda Soledad  -  25 janvier 2016

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Rapprocher surréalisme et Moyen Âge peut sembler étrange tant le lien n'est pas évident de prime abord. Si le XIXe siècle a « mis en lumière » le Moyen Âge à travers la littérature et la peinture, qu'en reste-t-il dans un mouvement comme le surréalisme qui se revendique l'héritier du romantisme ? Par une étude des œuvres plastiques d'artistes surréalistes reposant sur des grilles de lecture culturelle, littéraire et historique nous allons tenter de répondre à ces questions. Aborder un sujet traitant du surréalisme s'avère souvent complexe, tant ce mouvement a suscité de débats, polémiques et critiques dès sa naissance. De nombreux chercheurs et écrivains, proches ou étrangers au mouvement, se sont penchés sur le « phénomène surréaliste ». Pour autant, le nombre d'articles, de thèses et autres travaux de recherche est toujours considérable. Que ce soit dans le domaine littéraire ou plastique, de nombreux universitaires à travers le monde travaillent sur le surréalisme. Ainsi, aux États-Unis, plusieurs universitaires ont étudié le surréalisme et plus particulièrement les œuvres des femmes artistes surréalistes contribuant ainsi à la redécouverte d'artistes à part entière. En effet, les références au Moyen Âge sont nombreuses dans les œuvres des artistes surréalistes féminines. Ces femmes reprennent des techniques picturales anciennes et des thématiques iconographiques comme celle de l'ermite avec les tentations de St Antoine ou celle de la sorcière médiévale. L’alchimie et la quête du Graal sont également des thèmes importants auxquels les artistes vont accorder une place particulière au sein de leurs œuvres en tant que métaphores de la création. Pour autant, le XIXe siècle et sa vision romantique du Moyen Âge sont présents et elles n'hésitent pas à mêler une iconographie issue des contes de fées du XIXe siècle à celle des tableaux des primitifs hollandais. Devant l'ampleur de la place prise par le Moyen Âge dans ces œuvres, nous nous sommes interrogés sur la définition et le rôle que cette époque pouvait jouer au sein du surréalisme en général et non pas seulement chez les femmes. Nous pouvons donc nous interroger sur ce retour au Moyen Âge alors que les artistes et intellectuels du XIXe siècle avaient déjà largement traité le sujet et sur la place prise par ce filtre culturel que sont le Romantisme et le Symbolisme. Que cherchent les surréalistes dans le Moyen Âge qui va leur permettre d'avancer et de se construire voire évoluer ? Y a-t'il une volonté de s'inscrire dans une tradition afin de prouver que surréalisme est plus qu'un mouvement du début du XXe siècle mais au contraire s'inscrit dans la durée et dépasse les siècles et les artistes ?

  • Le lieu où vivre. Subtopie, utopie, dystopie dans la littérature et le cinéma de Pier Paolo Pasolini    - Bardellotto Daria  -  30 novembre 2017

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Il faut attendre le dernier projet cinématographique inachevé de Pier Paolo Pasolini, Porno Théo Kolossal, pour trouver dans son œuvre des systèmes spatiaux circonscrits présentés comme utopies. Pourtant, il est possible d'apercevoir dans sa littérature et dans son cinéma non seulement des thèmes, des personnages et des espaces de l'utopie (le topos de l'éden et de l'habitat rêvé, l'enfer et le paradis de Dante et de Giotto, des figures de la marche et du voyage, les motifs eschatologiques), mais également un processus dialectique qui se répète sans cesse et qui marque tout aussi bien l'histoire de l'utopie : l'évocation de l'éden bascule vers la représentation d'un paradis métaphorique, qui prend la forme d'une véritable utopie, avant que cette dernière ne se renverse en son contraire dystopique. Les nombreux motifs utopiques dans l'œuvre pasolinien ne sont donc pas de simples récurrences thématiques : ils donnent à voir une matrice de son univers, déchiré entre le fantasme inconsolable du paradis perdu et l'aspiration irréfrénable vers le Pays Idéal, que la propagation du modèle néocapitaliste éloigne de plus en plus de l'horizon du réel. Il est alors possible de relire la littérature et le cinéma de Pasolini à travers le prisme de l'utopie, comprise en même temps comme tradition littéraire et comme « pensée qui reçoit » cette tradition (ce qu'Alexandre Cioranescu a appelé l'« utopisme »). De sa poésie frioulane à Salò en passant par l'utopie du Décaméron, sa poétique de l'espace révèle un regard qui transforme constamment les lieux en symboles, et les symboles en lieux, faisant jaillir dans son œuvre un archipel de cités utopiques et dystopiques.

  • Le metacomic : la réflexivité dans le comic book de super-héros contemporain    - Baurin Camille  -  25 juin 2012

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    « Comic book » est un terme anglo-saxon, plus spécifiquement américain, employé pour désigner les fascicules de bande dessinée. Il a trouvé son autonomie en 1938 avec la création de « Superman » qui a amorcé l'hégémonie de la figure du « super-héros » dans la production. Au cours du vingtième siècle, éditeurs et auteurs ont eu recours à des stratégies de conquête et de fidélisation du lectorat dont le procédé de la réécriture est le plus significatif. Le super-héros fut alors soumis à l'interprétation de nombreux créateurs et devint le témoin à multiples facettes de l'Histoire des États-Unis. Il s'est dessiné à partir des années quatre-vingt une tendance réflexive qui prend cette figure comme objet critique et qui a donné naissance à ce qu'on appelle ici le « metacomic ». À partir d'un corpus représentatif, cette thèse est consacrée aux stratégies qui fondent cette réflexivité et aux discours qu'elle véhicule dans les œuvres. Elle se divise en quatre chapitres. Le premier est un descriptif de l'industrie du comic book qui explique ses particularités et l'hégémonie en son sein du genre « superhéroïque ». Le second est dédié aux processus formels qui permettent de justifier la constitution du corpus en définissant la réflexivité des œuvres. Le troisième est voué à une analyse du caractère idéologique de cette métafiction, afin de montrer en quoi la mise en crise du super-héros sert un discours sur l'Histoire et la politique américaines. Le dernier s'intéresse à la manière dont les œuvres consacrent le super-héros comme figure de l'imagination : adoptant une approche fictionnaliste, on y démontre comment transfictionnalité et univers fictionnels sont utilisés pour revisiter

|< << 1 2 3 4 5 6 >> >| thèses par page

Haut de page


  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous :


    ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...
 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
these@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales