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Marmasse Gilles

Les thèses encadrées par "Marmasse Gilles"

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4 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 4
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  • Logique et Réalité chez Hegel et Aristote. Dialogue avec Adorno et Deleuze    - Samaha Mahboub Caline  -  14 mars 2019

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    Dans cette thèse, nous remettons en question la critique faite à l'identité comme étant ce qui opprime la différence et l'évolution. Nous essayons de montrer que la recherche de l'identité propre au système hégélien ne porte pas atteinte au réel mais au contraire l'enrichit et est une condition pour son évolution et pour notre liberté. Nous montrons aussi comment l'accent mis sur l'unité lors de l'interprétation d'un philosophe, ici Aristote, est légitime parce qu'il nous permet de souligner chez lui une contribution à la recherche de la connaissance et de la liberté bien plus que ne le ferait l'accent mis sur la séparation, préservant mystère et irréductibilité. Cette dernière pourrait plutôt nous aliéner tout en nous donnant une illusion de liberté et d'espace. Nous nous opposons donc à une logique de la transcendance et de la séparation nous montrons comment cette logique est en elle-même réductrice. Nos travaux ont ainsi mené plus spécifiquement à assumer les idées d'unité, d'identité et d'achèvement présentes chez Hegel, dans une première partie et à montrer contre Adorno principalement qu'elles ne s'opposent pas à la liberté humaine mais qu'au contraire elles l'impliquent et en sont une condition nécessaire. Nous essayons dans une seconde partie de soutenir une interprétation hégélienne d'Aristote qui tient compte de l'unité, en nous opposant notamment à Pierre Aubenque qui défend chez Aristote une séparation et une irréductibilité. Enfin, dans une dernière partie nous soutenons la représentation du réel à travers la logique, - la contradiction chez Hegel et les contraires chez Aristote - avec pour but de montrer que le négatif propre à la représentation permet un pouvoir effectif sur le réel et ne peut être considéré être illusoire comme le prétendent Deleuze et Nietzsche. Dans ce travail, nous nous servons des critiques que font ces philosophes et ces commentateurs contre la philosophie hégélienne et contre ce qu'elle comprend comme présupposés, identité, système et logique pour mener notre réflexion. En soulignant les contradictions inhérentes à leurs critiques, nous montrons que la philosophie hégélienne et la perspective qu'elle propose dépasse ou surmonte ces contradictions et s'oriente plus vers la liberté.

  • Marx, le capitalisme et les paradoxes de l'économie contemporaine    - Sahali Sehi Armand  -  12 juin 2019

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    Les études récentes sur l'exploitation de l'individu dans le système capitaliste suggèrent une révision fondamentale de son approche. Le choix de la philosophie de Marx s'inscrit dans cette démarche. Sa théorie de l'exploitation, popularisée XIXe depuis le siècle jusqu'à nos jours, semble représenter les marges de son œuvre, plutôt que son noyau. La pertinence de sa critique s'actualise à mesure des mutations du capitalisme. Elle permet de saisir le noyau des paradoxes de l'économie contemporaine selon lequel : « la production capitaliste crée les conditions du bonheur de l'individu, pourtant ces conditions constituent une entrave à sa liberté ». Cette étude réalisée autour des théories économiques de Marx, propose une approche métastructurelle de la critique du capitalisme au XXIe siècle, tout en dégageant des pistes d'émancipation du travail. A ce titre, Marx s'engage dans une perspective réformatrice des principes de liberté et de justice sociale.

  • Le défi de l'intégration politique dans le cosmopolitisme de Jean-Marc Ferry    - Mbadu Mbadu Emery-Pamphile  -  17 décembre 2018

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    Si l'Union Européenne s'avère une expérience institutionnelle sans précédent dans l'histoire de l'organisation politique moderne, elle ne bénéficie encore que d'une intégration fonctionnelle. Après le défi de la paix comme sa légitimation fondatrice, elle connaît face à la mondialisation économique, une "triple crise" de gouvernance économique (technique), de solidarité et de coresponsabilité politiques (éthique et politique) et de légitimation du projet européen lui-même (historique). Comment parvenir à une intégration politique réussie ? Nous soutenons essentiellement dans ce travail la position de Jean-Marc Ferry qui entend construire une "unité de survie" transnationale européenne dans la mesure où les Etats-nations pris isolement n'en sont plus capables. Par son cosmopolitisme processuel, il propose la concrétisation de l'idée philosophique du cosmopolitisme kantien dont la structure juridique de base s'adapte à l'échelle de l'Union Européenne. Cette nécessité historique exige d'actualiser philosophiquement certaines catégories politiques modernes et de repenser notre façon de concevoir le monde dans sa diversité sociale, convictionnelle, culturelle. Il serait possible dans ce sens de prolonger les inflexions de l'idée cosmopolitique sur l'Union Européenne pour d'autres entités politiques d'envergure continentale. Mais à quel prix ?

  • Fonder la philosophie. Essai sur les aspects logiques et systématiques de la théorie hégélienne de la fondation    - Béguin Victor  -  23 novembre 2018

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    L'objectif de cette thèse est d'interroger la manière dont Hegel conçoit la fondation absolue de la philosophie, c'est-à-dire la manière dont la philosophie fournit, à l'intérieur d'elle-même, la justification intégrale de la vérité absolue de son discours, justification qui, d'après Hegel, la caractérise en propre. Pour ce faire, après avoir brièvement replacé, à titre introductif, cette tentative hégélienne dans le cadre de la problématique de la fondation de la philosophie propre à la philosophie post-kantienne, nous étudions d'abord la manière dont Hegel rend compte de la genèse historique de l'exigence d'une auto-fondation absolue de la philosophie dans ses Leçons sur l'histoire de la philosophie, qui s'avèrent un espace hybride de position des problèmes philosophiques, à la fois historiquement donnés et toujours déjà philosophiquement construits. Nous interrogeons ensuite, à partir de la Doctrine de l'essence, le concept logique de fondement (Grund) dans ses tensions propres, pour montrer qu'il dégage l'espace des problèmes posés par la notion de fondation sans pouvoir leur apporter par lui-même une solution définitive : cette dernière nous paraît bien plutôt énoncée dans la Doctrine du concept, dont le mouvement d'ensemble (concept subjectif, objectivité, idée) fait l'objet d'une lecture permettant d'y faire ressortir à la fois l'Aufhebung interne du fondement et l'émergence de la notion d'auto-fondation, qui apparaît in fine dans la définition de l'idée comme processus de « développement progressif » et « fondation régressive » de soi. La fondation est alors définie comme un processus consistant à rendre raison de soi dans ses manifestations, ce que nous interprétons comme rupture avec le concept de fondement hérité de la métaphysique d'entendement, dont la logique hégélienne produit l'Aufhebung. L'idée ayant été ainsi définie, de manière formelle, comme processus de rendre raison de soi, nous étudions, dans une troisième partie, la manière dont la philosophie de la nature et la philosophie de l'esprit concourent au processus d'auto-fondation réelle de l'idée, c'est-à-dire, en dernière instance, à son effectuation comme esprit absolu ; à cette occasion, nous étudions plusieurs occurrences significatives de la notion de fondement dans la Realphilosophie, ainsi que le rapport du discours philosophique aux réalités dont il traite (rapport que Hegel nous semble prendre soin de distinguer d'une justification extérieure). Une quatrième partie vient alors étudier la manière dont la philosophie se pense elle-même comme fondation systématique de sa propre vérité : on soulève la question de savoir si le système a besoin d'un fondement externe pour garantir sa vérité (fondement que certains interprètes ont pu trouver dans la Phénoménologie de l'esprit ou dans l'histoire de la philosophie), et on étudie les syllogismes finaux de l'Encyclopédie pour y lire une réflexion de la philosophie sur sa propre fondation systématique. La thèse que nous soutenons au terme de ce parcours est que le profond remaniement spéculatif du concept de fondement qui aboutit à l'idée d'une autofondation au sens de « rendre raison de soi » (en rupture donc avec tout principe ou fondement réel ou formel tel qu'on en rencontre dans l'histoire de la philosophie), converge avec une redéfinition de la philosophie comme savoir rendant absolument raison de sa propre vérité, et même, au sens strict, ne fondant que sa propre vérité comme système, ce qui lui permet en même temps de libérer le sens vrai des objets qu'il parcourt et ordonne dans son déploiement systématique.

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