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Husson Jean-Philippe

Les thèses encadrées par "Husson Jean-Philippe"

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  • Une figure de la première globalisation de l'Amérique espagnole : Vicente Mora Chimo ou l'itinéraire original d'un cacique hispanisé de la côte nord du Pérou à la cour d'Espagne au début du XVIIIè siècle    - Mathis Sophie  -  08 décembre 2008

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    Notre recherche parcourt l'itinéraire de Vicente Mora Chimo, fils d'un cacique de la vallée de Chicama, dans la juridiction de Trujillo au nord du Pérou, jusqu'à la cour d'Espagne où il exerce sur une dizaine d'années la charge de procureur général des Indiens du Pérou, dans la première moitié du XVIIIe siècle. Comment cette autorité traditionnelle a-t-elle négocié avec les différents acteurs coloniaux pour faire valoir ses droits et ceux de ses communautés, en ce siècle où se multiplient les rébellions ? Comment a-t-elle su réactualiser son héritage propre au sein d'une société coloniale en construction ? Pour y répondre, nous ébauchons les différents réseaux dans lesquels Vicente Mora Chimo évolue, depuis la côte nord du Pérou, Lima et Madrid. Ce faisant, c'est l'ensemble de la société coloniale que nous traversons, avec ses problématiques socio-économique, politique et culturelle. Nous nous appuyons sur l'analyse de documents d'archive - des actes notariés et judiciaires, les mémoires présentés par Vicente Mora Chimo au Conseil des Indes de 1722 à 1739, et en particulier son Manifiesto de los agravios, vejaciones y molestias que padecen los Indios del Perú (1732), texte que nous éditons dans un volume annexe ainsi que l'ensemble des écrits présentés par l'auteur.

  • Signification et fonction des jeux dans le Pérou préhispanique et colonial    - Roberge Denis  -  17 décembre 2012

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    Notre thèse a pour ambition d'approfondir nos connaissances sur la civilisation inca et en propose une nouvelle approche fondée sur l'analyse du phénomène du jeu. Il s'agit notamment de saisir les fonctions économique et sociale des différents jeux pratiqués dans la société inca. L'étude vise donc à appréhender les jeux pour ce qu'ils apportent, non à l'individu, mais à la société. D'une façon générale, notre conviction est que les manifestations relevant du jeu, dans une société déterminée, ne peuvent être comprises qu'en se référant aux caractéristiques propres de cette société. Nous pensons qu'à travers une étude minutieuse des jeux en usage dans le Pérou préhispanique, nous pouvons aboutir à une meilleure compréhension des institutions de l'Empire Inca et, plus particulièrement, de ses structures administratives. Tel a été, pour l'essentiel, le point de départ de notre intérêt pour les jeux des Incas. La méthode suivie dans cette étude a consisté à inventorier les différentes formes de jeux qui existaient dans le Pérou préhispanique pour les analyser ensuite dans leur contexte socioculturel, l'objectif étant de dégager la signification de chacun d'eux et sa fonction dans la société inca. À cet égard, nous avons émis une hypothèse de travail dont notre thèse a précisément pour but d'éprouver la validité. Cette hypothèse postule que les jeux remplissaient dans l'Empire Inca une très importante fonction économique et sociale liée au processus de prise de décision, tant au niveau individuel que collectif. Les décisions qui relevaient ainsi du jeu étaient de nature très diverse mais tournaient systématiquement autour des notions de prélèvement, de partage et de redistribution des biens, des tâches, des responsabilités, des services, des tributs, etc. Dans toutes ces circonstances, le jeu était considéré comme un procédé approprié et incontestable de prise de décision. Il permettait de légitimer les échanges, non seulement entre les individus mais aussi entre les différents groupes ethniques qui composaient l'Empire. Dans cette dernière perspective, le jeu fonctionnait donc comme un outil culturel de communication interethnique. Étroitement lié à l'État, il en épousait les multiples dimensions – sociale, économique, politique et religieuse – dans toute leur complexité. En conclusion, les informations qui ont été recueillies témoignent que dans le Pérou préhispanique, les jeux étaient bien des inventions sociales. Ils étaient liés à la complexité des aspects sociaux, économiques, politiques et religieux de la culture inca et ils légitimaient le système de réciprocité, en vigueur aussi bien entre les individus qu'entre les différents groupes ethniques qui composaient l'Empire. Ces jeux ne doivent pas être considérés comme de simples divertissements. Ils jouaient un rôle essentiel dans les prises de décisions car la majorité d'entre eux remplissaient une fonction de répartition et/ou de divination dans la société inca dont l'économie était gérée, supervisée et organisée par le pouvoir central de Cuzco. Il est indiscutable que les Incas avaient besoin d'un procédé infaillible et incontestable pour prévenir les controverses et les conflits, un système qui permettait la gestion et l'attribution des fruits du partage, la redistribution des biens ainsi que le prélèvement des impôts. Les jeux de chance, comme la loterie par exemple, étaient susceptibles d'éviter pareil problème. Cette procédure permet la plus grande équité avec le moins de friction et d'animosité possible entre les individus et les groupes. Les jeux devenaient ainsi manifestement pour les Incas le moyen le plus simple de gérer leur immense territoire car le principe de prise de décision par le jeu peut être facilement appliqué à tous les niveaux de la structure sociale, économique, politique et religieuse. Le jeu devient alors le critère de la relation entre système et fonction par lequel les individus comprennent et acceptent l'ordre établi.

  • Imitation et création dans la chronique de Felipe Guaman Poma de Ayala. De l’emprunt culturel à l'expression d'un sentiment national (Pérou, 1615)    - Prévôtel Audrey  -  09 décembre 2013

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    El primer nueva corónica y buen gobierno, manuscrit terminé par le cacique indien Felipe Guaman Poma de Ayala en 1615, est un témoignage unique de l'époque coloniale. La présente étude, consacrée à cet ouvrage, pose la question des liens qu'entretient l'aspect externe de l'œuvre avec l'intention de son auteur. De fait, il s'agit d'un manuscrit de 1200 pages, dont un tiers de dessins, réalisé par un Indien ladino d'origine prétendument noble de la région de Huamanga, fin connaisseur de l'administration et de la justice coloniales. Son ouvrage propose une autre version du passé préhispanique et de la Conquête que celle des chroniqueurs espagnols. Il contient également une description de la société coloniale dans laquelle les exactions des Espagnols, qui mettent en danger les populations indigènes, sont dénoncées et constituent l'occasion d'exposer une série de réformes potentielles. Dans ce travail, il s'agit donc d'examiner le fond et la forme de la chronique de Guaman Poma afin de comprendre l'intention de l'auteur. En analysant l'imitation des modèles européens – le livre imprimé, la gravure, l'historiographie, les livres de vies de saints et les repertorios de los tiempos –, nous sommes en mesure de mieux cerner sa stratégie et d'identifier certaines de ses sources. C'est ensuite en envisageant la Nueva corónica sous l'angle de la mémoire que nous sommes à même de déterminer l'élément-clé qui fonde la cohérence interne de cet ouvrage dont les composantes semblent disparates.

  • La résistance néo-inca de Vilcabamba (1537-1572) et son héritage dans le Pérou actuel : étude historique et anthropologique    - Roy Hélène  -  10 décembre 2013

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    Le royaume néo-inca de Vilcabamba est communément assimilé à une cité perdue. Refuge où les derniers souverains du Tawantinsuyu continuèrent, trente-six ans durant (1537-1572), de perpétuer les traditions d'un Empire déchu par la colonisation, il n'a eu de cesse de susciter la curiosité des explorateurs puis des historiens. Longtemps confondue avec le célèbre Machu Picchu, cette cité a été localisée et est désormais connue des chercheurs. Pourtant, de nombreuses interrogations demeurent encore aujourd'hui. Quel fut le rôle exact de cette formation étatique indigène dans la société coloniale ? Des composantes de sa contestation ont-elles survécu ? Peut-on voir dans le royaume néo-inca, comme certains l'affirment, l'origine de certaines traditions dramatiques et mythiques contemporaines ? Telles sont les questions que nous nous sommes posées dans ce travail de thèse. Pour tenter d'y répondre, nous avons mené un travail de recherches inédites combinant deux disciplines : l'histoire et l'anthropologie.

  • Le mythe andin d'Inkarrí : catalogue raisonné des versions du corpus et analyse    - Omer Aurélie  -  18 décembre 2013

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    La thèse se compose de deux parties, la première étant un catalogue raisonné des versions du mythe d'Inkarrí et la seconde une analyse du corpus ainsi défini. Le catalogue est constitué de 114 fiches correspondant aux 114 versions collectées par nos soins, 110 dans des publications et 4 auprès de membres de divers groupes autochtones à la faveur d'enquêtes de terrain. Les versions du mythe proviennent majoritairement du Pérou mais certaines d'entre elles sont issues de Bolivie, d'Argentine et du Chili. L'analyse du corpus se déroule en trois phases correspondant à trois chapitres. Dans le premier sont identifiés divers thèmes qu'Inkarrí partage avec un certain nombre de mythes issus de cultures n'ayant jamais entretenu de contact avec la civilisation andine : ceux de la résurrection, de la tête coupée, de la compétition et de la justification de l'ordre établi. Ces comparaisons soulignent la portée universelle du mythe d'Inkarrí. Dans le deuxième chapitre est entreprise une comparaison avec des diverses sources andines, d'origine coloniale ou contemporaine. Il en ressort que les séquences sur lesquelles portent les similitudes peuvent être regroupées en cinq familles : des fragments de mythes d'origine préhispanique, des évocations de la Conquête, des éléments issus de la tradition chrétienne, des mythes de portée locale et des réminiscences historiques non transmises par la tradition. Dans le troisième chapitre, qui se présente comme une synthèse, nous nous proposons d'établir les origines du mythe et de retracer les étapes de son évolution en soumettant le corpus à trois approches successives, la première structurale, la seconde géographique et la troisième philologique. Il s'en dégage que la version première était préhispanique et tournait autour de la rivalité d'Inkarrí et du roi des Collas. Sa diffusion s'est limitée au territoire correspondant aux actuels départements de Cuzco et Puno. Postérieurement à la Conquête eut lieu une réélaboration qui vit le roi d'Espagne se substituer au roi des Collas, suivie d'une expansion foudroyante dont le vecteur, selon nous, aurait été le mouvement religieux appelé Taqui Oncoy, dans les années 1560.

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