Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de thèse > Gonin Patrick

Gonin Patrick

Les thèses encadrées par "Gonin Patrick"

Pour être informé de la mise en ligne des nouvelles thèses correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    confidentialité
5 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 5
Tri :   Date Auteur Titre thèses par page
  • Espace transnational et territoires : les réseaux marocains du développement    - Lacroix Thomas  -  16 décembre 2003

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Cette thèse porte sur les conséquences sociopolitiques des projets de développement des migrants pour leur village d'origine. À partir de l'exemple des Marocains issus du Sud marocain (région à majorité berbère incluant le massif de l'Atlas à l'Est et la vallées du Souss et du Massa à l'Est), nous nous sommes attachés d'une part à comprendre les tenants et aboutissants de la construction d'un espace transnational et, d'autre part à dénouer le positionnement des entités territorialisées vis-à-vis de cet espace : Etats, communes et pouvoirs locaux. À travers les observations effectuées au Maroc, nous nous sommes interrogées sur les conditions d'apparition de cet espace transnational. Notre terrain européen nous a ensuite permis de décrire les divers types de réseaux, tant sociaux qu'associatifs, qui permettent aux migrants de penser ici le développement là-bas. Enfin, nous avons analysé les divers dispositifs publics d'aide au projet qui permettent aux Etats d'instrumentaliser le transnational.

  • Être migrant et Touareg de Bankilaré (Niger) à Abidjan (Côte d'Ivoire) : des parcours fixes, une spatialité nomade    - Boyer Florence  -  15 janvier 2005

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Les migrations circulaires touarègues concernent, dans la zone de Bankilaré (sud-ouest du Niger), une part massive des hommes d'âge actif ; ils appartiennent à la classe sociale des esclaves. Ils réalisent des allers-retours entre leur campement et Abidjan. Auparavant saisonnières, les migrations se caractérisent, dans la période contemporaine, par un allongement des durées de séjour à Abidjan, de huit mois à deux ans en moyenne. Si le projet migratoire, défini à l'échelle individuelle et familiale, rend compte des contraintes économiques propres à un contexte de pauvreté dans l'espace de départ, il s'appuie sur une histoire migratoire longue, sur un savoir-faire de la mobilité ancien : le passé de pasteurs nomades de cette société. Le projet migratoire implique non seulement l'ensemble des membres du groupe social dans les parcours, mais aussi l'ensemble des lieux mis en relation par ces mêmes parcours. L'espace local ne se réduit pas à l'espace de fixation du groupe, mais se construit avec le mouvement, par le biais de la circulation. Suivant une logique de continuité avec le nomadisme, l'unité du groupe repose plus sur le partage de temporalités communes que sur le partage d'un même territoire. Les spatialités qui se construisent alors, celles des migrants comme celles des immobiles, peuvent être qualifiées de nomades. Le projet migratoire se charge aussi d'une dimension politique en relation avec la catégorie sociale des migrants - ils sont descendants d'esclaves - avec l'intervention des institutions du développement dans cette zone. Si jusque dans la période récente, l'alternance entre présence et absence était intégrée aux modes de fonctionnement de cette société, faisant état d'une installation de la mobilité, des tensions, des conflits commencent à apparaître. Les migrants, par le biais de leurs séjours en ville, font l'expérience de la liberté, développant en retour, dans les campements, des formes de désobéissance passive, voire de résistance face à l'autorité des maîtres. À l'inverse, les immobiles, par le biais des projets de développement, s'impliquent dans un local qui a alors tendance à se refermer sur lui-même. Les tensions naissent entre une catégorie de population qui ne peut construire son espace local qu'avec le mouvement et une catégorie, celles des immobiles, engagée dans les projets de développement, qui développe une configuration socio-spatiale proche du territoire.

  • Les migrants, acteurs transnationaux du développement : Les associations haïtiennes en France et jamaïcaines au Royaume-Uni    - Eybalin Casseus Clara Rachel  -  02 décembre 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Dans un contexte où l'importance croissante de la mondialisation des flux migratoires en provenance de la région caraïbéenne s'intensifie et se diversifie, une prise en compte plus détaillée de l'évolution des stratégies de migrants au sein des sociétés d'accueil et de leur impact socioéconomique et politique sur les sociétés de départ s'impose. Notre thèse déclinée en trois parties s'inscrit précisément dans une réflexion sur l'engagement associatif à distance du migrant-acteur haïtien et jamaïcain, dans un cadre institutionnel français pour l'un et britannique pour l'autre. Au cœur d'un dispositif qui lie responsables locaux du pays d'origine et élus de la société d'accueil mettant en interaction différentes formes d'intervention de l'État d'origine, comment donc ce dernier peut-il alors agir et avoir un rôle incitatif en favorisant la participation de cette communauté transnationale ou encore en coordonnant des actions des associations de migrants ? En quoi le cadre associatif transnational est-il favorable au développement dans le contexte haïtien / jamaïcain ? En considérant l'émergence puis l'évolution du tissu associatif haïtien en terre française, et celles du tissu associatif jamaïcain en terre britannique, nous avons voulu chercher à comprendre les motivations derrière l'engagement de porter des projets de développement dans le pays d'origine. Notre travail de terrain, ainsi que notre dispositif méthodologique dans une approche de terrain multi-situé, nous a permis de mieux saisir les mécanismes de solidarité collective et de mise en commun de ressources. Partant d'un fait observé, une dynamique associative, qui s'est amplifiée au lendemain du séisme en Haïti

  • Parcours, expériences, projets : récits de vie de migrants ouest-africains à Nouadhibo (Mauritanie)    - Counilh Anne-Laure  -  18 décembre 2014

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    À travers les parcours, les expériences et les projets migratoires de migrants ouest-africains rencontrés à Nouadhibou en Mauritanie, cette thèse aborde les problématiques relatives à la construction des mobilités entre aspirations individuelles et réglementations nationales et internationales. Des récits de vie de migrants et des biographies migratoires permettent de reconstruire les parcours complexes des migrants arrivés à Nouadhibou et de comprendre que les expériences et les projets migratoires sont des constructions complexes, hybrides et labiles. La perspective de l'acteur, les analyses interactionnistes et le point de vue de l'autonomie sont replacés dans le contexte de l'évolution générale des politiques migratoires vers plus de restriction. Cette confrontation entre plusieurs cadres et plusieurs échelles de l'analyse des phénomènes migratoires permet de remettre en question la notion de transit dans sa dimension performative. Cette thèse entend replacer les expériences des migrants ouest-africains en Mauritanie dans une réalité plus « ancrée », plus « incarnée », s'approchant ainsi d'une réflexion sur les inégalités liée à la mondialisation.

  • Bakel (Sénégal) : trajectoires d'une ville de la moyenne vallée du fleuve Sénégal (XVIIe - XXIe siècles)    - Diallo Saliou Dit Baba  -  20 septembre 2016

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    À la place d'une approche monographique prédominante dans le champ de l'historiographie africaine en général et sénégalaise en particulier, cette thèse propose un modèle de ville dont la trajectoire se situe à cheval entre un schéma homogène et un modèle cosmopolite linéaire. À partir du cas de la ville de Bakel (Sénégal), cette étude interroge, dans le temps du long, le lien entre l'histoire du peuplement, l'histoire coloniale et l'histoire des migrations internationales, en mettant l'accent sur les logiques de ruptures et de continuités. S'inscrivant dans une lignée des travaux sur la microhistoire, notre approche prête l'attention aux logiques clientéliste, différentielle et compétitive, aux liens de parenté, aux ressources internes propres aux familles et à leurs expériences subies et vécues. Il s'agit donc de penser la ville à partir des trajectoires familiales, réadaptées aux évolutions macroscopiques. Ainsi, les résultats d'une analyse historique de la "longue durée" montrent que Bakel a porté d'abord l'image d'un territoire "indigène" marqué par une coexistence évitée entre un "modèle wolof" et un "modèle soninké" du XVIIe au XIXe siècle. Ensuite, elle a porté l'empreinte d'un "territoire français" dès le début du XIXe siècle. De la période d'indépendance de 1960 jusqu'aux années 1990, Bakel a été cet espace qui a sécrété des expériences coloniales, migratoires et sédentaires, inscrites à la fois dans des logiques de ruptures et de continuités. Depuis les années 1990, avec la mondialisation, le processus d'urbanisation de Bakel a subi une transformation singulière, faisant de cette ville un espace d'expression des identités plurielles. L'analyse des trajectoires familiales, articulées aux évolutions macroscopiques de la ville de Bakel, a permis de modifier un regard homogène attribué à ce territoire, qualifié de "pays soninké".

|< << 1 >> >| thèses par page

Haut de page


  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous :


    ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...
 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
these@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales