Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de thèse > Chauvaud Frédéric

Chauvaud Frédéric

Les thèses encadrées par "Chauvaud Frédéric"

Pour être informé de la mise en ligne des nouvelles thèses correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    confidentialité
11 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 10
Tri :   Date Auteur Titre thèses par page
  • Les enfants de l'ombre : prisons ordinaires et prisons spécifiques pour mineurs en France métropolitaine : la vie quotidienne des jeunes détenus au XXe siècle    - Yvorel Elise Catherine  -  15 décembre 2005

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Les enfants de l'ombre traite d'un sujet neuf. L'étude part d'un constat de deux rapports parlementaires sur les prisons de 1875 et de 2000 : les mineurs ne sont pas séparés des adultes alors que cet isolement est prescrit depuis 1791. De plus, depuis 1945, bien que "devant être exceptionnelle" la détention préventive est encore fréquente. La thèse d'Élise Yvorel définit donc le concept de "prisons pour mineurs" avant d'analyser la question de l'incarcération des enfants par le biais de son vécu et de son organisation, par la mise en scène de ses acteurs, ses espaces, ses règles et ses institutions. A travers les nombreuses sources sollicitées, il s'est avéré que c'est peut-être dans le détail de la vie quotidienne que se lit le mieux l'échec et l'impossible réforme de la prison pour mineur. Cette étude montre finalement que l'écart entre la prison de papier et la prison de pierre est historiquement trop permanent pour n'être que conjoncturel. Il est constitutif de l'institution.

  • Dans les coulisses de l'autopsie judiciaire : cadres, contraintes et conditions de l'expertise cadavérique dans la France du XIXe siècle    - Menenteau Sandra  -  10 mars 2009

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Au XIXe siècle, la médecine légale se constitue comme une science à part entière. Dès 1795, après la réorganisation de l'enseignement médical, elle est intégrée à la formation des docteurs en médecine. Les magistrats considèrent que chaque médecin est capable de réaliser une autopsie médico-légale. Loin de structures adaptées, les médecins experts ordinaires doivent répondre aux attentes et questions des magistrats sur les causes du décès. Les conditions matérielles dans lesquelles ils effectuent les examens cadavériques sont peu conformes aux critères établis par la littérature spécialisée. Les médecins experts doivent s'adapter et improviser en fonction de la situation. De plus, leur participation à une procédure judiciaire constitue un risque professionnel et personnel. Mais, l'autopsie judiciaire est l'activité cadavérique qui offre le plus de libertés opératoires à ses praticiens. Réglementations, interdits et réticences populaires sont levés face à l'autopsie médico-légale.

  • Le journal régional et l'"holocauste routier" : l'exemple du Libre Poitou et Centre Presse (1955-2004)    - Etsila Judicaël  -  25 juin 2009

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La recherche analyse la fluctuation, sur cinquante ans, des seuils de tolérance envers l'insécurité routière. Premièrement, la recherche s'interroge, sur la façon dont l'accident routier colporte et produit des représentations sociales. Divers procédés sont alors exploités pour souligner le drame : images spectaculaires, expressions du tragique, titres chocs qui viennent resserrer l'attention du lecteur, le faire frissonner et l'émouvoir. Ensuite, l'étude montre comment en cinquante ans, la société française est passée de l'idée fataliste que l'accident était la contrepartie obligée de la mobilité à la certitude que l'insécurité peut être vaincue par des actions préventives et répressives. Enfin, la sécurité routière apparaît comme un "fait social total". L'accident dévoile brutalement les conditions d'existence et les inégalités socio-professionnelles des usagers de la route. Il renseigne également sur les valeurs de la société dans laquelle il se produit. Depuis quelques années, la sécurité routière est aussi devenue un instrument de pression politique.

  • Femmes d'encre et de chair : La criminalité féminine au XIXe siècle, l'exemple de la Charente-Inférieure (1832-1914)    - Campodarve-Puente Caroline  -  04 décembre 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La société française du XIXe siècle est abordée par le prisme des femmes et spécialement des femmes déviantes. La présente étude porte sur le département de la Charente-Inférieure, espace rural dans lequel se développent quelques pôles urbains, entre 1832 (date de l'assouplissement des sanctions pénales par l'application des circonstances atténuantes) et 1914. Le choix est de peindre l'environnement économique, social et familial de certaines femmes par le biais d'une source particulière, la source judiciaire. En effet, les dossiers de procédure de la cour d'assises de Saintes, offrent les pièces maîtresses des procès. Fiches de renseignements, témoignages, certificats de moralité, rapports médico-légaux, plans des lieux du crime, tous ces documents étudiés sont autant de récits de vie qui expriment les émotions de ces femmes. L'histoire présentée est celle d'inconnues, de marginales qui sont des femmes démunies face aux difficultés de l'époque. Triple victimes, elles sont accablées par leur statut de femme, par la pauvreté de leur classe sociale, ainsi que par la justice, mais elles sont enfin entendues lors de leur procès. La parole leur est donnée et leurs mots bousculent une société essentiellement masculine. Ce qui frappe alors c'est la diversité des compositions familiales et la modernité relative de nombre d'entre elles, actives et insoumises. Le théâtre de la cour d'assises permet d'évoquer les violences du quotidien, les conflits conjugaux, familiaux ou entre voisins. L'espace concerné est celui de l'espace privé et de la proximité. Quelle est la place des femmes au XIXe siècle ? La criminalité féminine est un moyen d'appréhender certains aspects du quotidien des femmes en général.

  • La société rurale en basse vallée de l'Authion, 1750-1870 : Risques environnementaux, risques économiques, crises et mutations dans une vallée peuplée et vulnérable    - Brouard Emmanuel  -  11 décembre 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Cette thèse est une contribution à l'histoire rurale s'appuyant sur un territoire original. La basse vallée de l'Authion (région de Beaufort) est soumise aux XVIIIe et XIXe siècles à un double risque d'inondation. Cette partie de la vallée de la Loire, entre Angers et Saumur, est protégée des crues du fleuve par une digue, ou « levée ». Les ruptures de la levée sont rares mais catastrophiques, alors que les inondations dues à l'Authion sont beaucoup plus fréquentes mais moins dramatiques tout en étant nuisibles à l'agriculture. Le risque d'inondation est contrebalancé par l'avantage du transport fluvial à bas coût, lequel favorise le développement de cultures commerciales et industrielles (fèves, chanvre, blé et légumes). La Loire a donc à la fois des effets bénéfiques et des effets désastreux, selon les circonstances et les points de vue. Sur ce territoire dont la singularité déteint sur l'économie et sur la société, la population fait face à diverses crises et mutations : crises de subsistance, crise sociale de la fin de l'Ancien Régime, guerre civile pendant la Révolution, crise de l'industrie textile, crise du transport fluvial, et en 1856, catastrophe provoquée par la rupture de la levée. Elle connait aussi une transformation de l'agriculture avec le développement de la culture du chanvre et la mise en culture des communaux. L'aménagement de l'Authion est une question récurrente pendant toute la période. Elle est, avec la question du mode d'exploitation des communaux, à l'origine de nombreux conflits entre communautés et entre individus. L'adaptation au contexte environnemental, économique, technique, est une préoccupation constante, dans une société soumise à des risques multiples, et précocement intégrée à l'économie nationale. Dans le même temps, la société évolue plus lentement. Elle est caractérisée à la fois par un individualisme relatif, et par une forte sociabilité.

  • Moulins et meuniers aux confins du Berry, de la Marche et du Poitou, de la fin du Moyen Âge jusqu'au début du XXe siècle    - Cotinat Guillaume  -  17 décembre 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Les cours d'eau accueillaient autrefois un grand nombre de moulins, dont chacun avait ses caractéristiques propres. Il s'agissait de bâtiments modestes, souvent équipés de deux roues. Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, les moulins à blé faisaient l'objet d'un monopole seigneurial et étaient régis par le cadre des banalités. L'attitude des meuniers à l'égard du régime du moulin banal était ambiguë, puisqu'ils étaient toujours prompts à faire engager des poursuites contre les contrevenants, mais n'étaient pas les derniers à s'affranchir des règles les plus élémentaires. En abolissant le système féodal dans la nuit du 4 Août, la Révolution française permit aux meuniers de devenir propriétaires de leur outil de travail. Les meuniers formaient un groupe socio-professionnel très hétérogène et profondément ancré dans la terre.

  • Le sabre et l'armure. L'image des samurais de la période Edo à nos jours (France, Angleterre, Etats-Unis et Japon).  - Gros Samuel  -  17 décembre 2014

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Dans une première partie nous voyons les samurais vu par eux-mêmes pendant la période d'Edo (la capitale de l'époque) entre 1603 et 1868. La vision de ces guerriers est abordée par le point de vue de Yamato Tsunemoto par exemple, qui est l'auteur du Bushido (le code des samurais). Dans une seconde partie, le propos est axé sur les grandes figures chez les samurais comme Miyamoto Musashi, le plus célèbre et puissant de tous les samurais. Il reste invaincu tout au long de ces nombreux combats. Enfin, dans une dernière partie, l'image des samurais est traitée à notre époque avec des supports aussi divers que les films ou la bande dessinée par exemple. Le but de cette thèse était de démontrer en quoi le samurai est mal perçu de nos jours. Dans l'imaginaire collectif, nous avons une fausse image de ce qu'a pu être ce type de japonais. Cela est dû particulièrement au cinéma hollywoodien, les romans et bandes dessinées. Cependant, avec le travail des historiens et de cette thèse, nous comprenons que le samurai n'est pas qu'un simple guerrier. En effet, en étant au service du peuple, du shogun et de l'empereur (du Japon), le samurai est l'image même du premier fonctionnaire (au sens moderne du terme).

  • « Mauvaises filles » : portraits de la déviance féminine juvénile (1945-1958)    - Blanchard Véronique  -  09 juin 2016

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Cette étude, qui porte sur la spécificité de la déviance féminine juvénile dans l’immédiat après- imguerre, s’inscrit dans une histoire de la justice, de la jeunesse et du genre. Á partir d’archives judiciaires, les dossiers individuels du Tribunal pour enfants de la Seine et du Centre d’observation de Chevilly-Larue, elle retrace, à travers les mots des « experts » et les paroles des jeunes filles, l’essentiel de la sociabilité juvénile féminine, tout en cernant le contexte social et familial des classes populaires dans le Paris de la Libération. Ces éléments permettent de mettre en lumière l’importance des normes de genre dans la société des années 1950 : une « mauvaise fille » n’équivaut pas à un « mauvais garçon ». Cette thématique est abordée en termes de parcours et de portraits. Ainsi se dégagent les trois figures centrales de ce travail : des délinquantes, peu dangereuses pour le corps social ; des fugueuses, nombreuses et inquiétantes car susceptibles de tomber dans la troisième catégorie, la plus menaçante : celle des débauchées. La dimension morale est donc au centre des attentes concernant les conduites féminines juvéniles. L’intervention de la justice, par conséquent, se présente essentiellement comme le régulateur des supposés débordements sexuels des adolescentes : le traitement judiciaire des mineures délinquantes, fugueuses et débauchées, se résume à leur enfermement dans des institutions religieuses. Tout en soulignant le poids de l’ordre moral et l’importance du contrôle social dans la décennie qui suit la Seconde Guerre mondiale, cette étude pointe néanmoins également la force de résistance et l’élan vital de certaines de ces « mauvaises filles », incorrigibles, qui se jouent des conventions et décident malgré tout de vivre libres.

  • Image(s) fantasmée(s), construction et promotion d'une femme nouvelle dans les années trente    - Scherer Laurène  -  30 mai 2017

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Tandis que le phénomène de la Garçonne s'essouffle à la fin des années vingt et que le beau sexe aspire à davantage de liberté, cette thèse a pour but d'envisager la redéfinition de l'image féminine dans la France des années trente, au travers des médias qui contribuent tout autant à sa création qu'à sa diffusion auprès du public. Sous l'égide de la presse et de la publicité il s'agit d'appréhender l'Histoire du genre sous l'angle qui lui est le plus souvent dévolu, celui de l'apparence, afin d'envisager la construction d'un canon esthétique inédit et particulier. Au travers des magazines féminins, qui prennent leur essor commercial et gagnent en ascendance sur les femmes, il est ainsi possible d'étudier une facette spécifique de l'éducation féminine, bien loin des canaux traditionnels d'apprentissage, à savoir la maison et l'école. Une relation particulière s'établit à ce moment-là entre le genre et la presse, qui prend le rôle de guide, voire de professeur particulier, parvenant à pousser ses lectrices à de constantes remises en question et plus encore à de réelles modifications esthétiques. Pour mesurer l'étendue des changements qui s'opèrent alors, comprendre leur impact sur le genre ainsi que les manières dont ils sont adoptés, cette thèse est construite autour de trois entités, le corps d'une part, qui permet d'envisager la silhouette rêvée par l'époque pour ses femmes, l'oeuvre de beauté ensuite, marquée par l'implication de la science et la consécration du marché des cosmétiques, puis enfin le rôle de l'apparence, par le biais des artifices bien connus du maquillage ou encore de la mode. Une surveillance accrue de la silhouette se met en place au cours de la période du fait des recommandations de la presse, sans laisser la moindre place à l'éventualité d'une quelconque imperfection, puisque le corps de la femme nouvelle doit être musclé et dynamique pour toujours paraître en bonne santé. Paraître saine est une idée qui transcende le canon féminin des années trente, et s'adjoint le désir d'une jeunesse visible sur le long terme, concrétisée par une multitude d'efforts menés pour accroître l'esthétique du genre. Un véritable culte de la beauté naît ainsi, exacerbé par un travail de chaque instant sur l'apparence, où se rejoignent notamment fards et vêtements dans une démarche communément jugée frivole, voir inutile. Pourtant, chacune de ces entités participe à la création d'une vision inédite de la femme, fantasmée sur le papier, qui prend vie grâce aux conseils avisés de la presse spécialisée. Volontaires, Mesdames et Mesdemoiselles s'appliquent à suivre les judicieux conseils qui leurs sont donnés, sans se plaindre de la difficulté pour elles de modifier constamment leur apparence en fonction du canon. L'individualité propre à chacune est garantie, tant qu'elle se conforme à l'idéal d'un corps révélant les proportions naturelles de son sexe, s'applique à montrer son plus beau visage grâce à des soins judicieux et le choix de vêtements qui la mettent en valeur, effaçant à eux tous le caractère d'imperfection attribué aux femmes tout au long de la décennie. Par son apparence, ce culte du « moi » qui se dessine alors, la femme des années trente se révèle, au regard des autres et plus encore du sien, dessinant pas à pas les contours d'une nouvelle indépendance sociale, se dédouanant d'anciens carcans sans perdre de vue le but de trouver le bonheur auprès d'un homme. Ainsi si la relation du féminin et du masculin tient encore largement au regard porté par le second que le premier, il n'est plus question pour les Françaises de se soumettre à leur père, leur fiancé ou leur mari, comme elles l'auraient fait avant la Première Guerre Mondiale.

  • En lisant, en écrivant. Pratiques, politiques et représentations de l'écrit d'un député à travers la Révolution et l'Empire, Marie-Félix Faulcon (1758 - 1843)    - Alaphilippe Marjorie  -  19 novembre 2018

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La thèse étudie les pratiques, les politiques et les représentations de l'écrit d'un député de la Vienne sous la Révolution et l'Empire, Marie-Félix Faulcon (1758 - 1843). Magistrat poitevin, député suppléant aux Etats généraux, il est le vice-président du Corps législatif qui proclame la déchéance de Napoléon Ier, le 3 avril 1814. Sa trajectoire et sa posture politique, marquée par la défense d'une république du centre et modérée, ainsi que la façon dont il les présente dans ses archives personnelles constituées en vingt-sept volumes d'œuvres, font l'objet de la première partie. Grâce à l'inventaire de sa bibliothèque annotée, la deuxième partie étudie ses lectures, son rapport à la lecture et sa qualité d'auteur parmi les auteurs, d'"homme de lettres et homme politique", à partir de ses propres productions imprimées. Polygraphe et graphomane, Faulcon a laissé un corpus inexploré de plus de vingt-sept mille pages de manuscrits. Ils comprennent essentiellement des journaux personnels, des copies de sa correspondance, des journaux de voyage, des matériaux historiques, des mémoires et des poésies. L'étude de ce fonds, proposée dans la troisième partie, interroge notamment la dimension autobiographique de ce riche ensemble d'écrits du for privé. Elle montre combien il est difficile, pour un acteur de la Révolution et de l'Empire, qui a bien conscience de vivre une période mémorable, d'écrire et de publier, de traduire par écrit une expérience sans équivalent, tant la conscience du jugement de la postérité est pesante.

|< << 1 2 >> >| thèses par page

Haut de page


  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous :


    ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...
 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
these@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales