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Pignatelli Cinzia

Les thèses encadrées par "Pignatelli Cinzia"

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4 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 4
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  • Entre traduction, translation et création : Le Livre des douze perilz d'enfer. Étude et édition    - Lambert Caroline  -  30 novembre 2019

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    L'objectif premier de la thèse est l'édition critique du Livre des douze perilz d'enfer, traité moral du XVe siècle conservé dans quatre manuscrits. L'édition critique s'appuie sur un manuscrit de base, conservé à Paris (Arsenal, 5207). Autour de ce texte, se présentant comme une translation offerte à Marie d'Anjou, gravitaient beaucoup d'inconnues, à commencer par l'identité de son auteur, à savoir Robert Blondel. L'identification du texte source - un sermon latin du prédicateur franciscain Bernardin de Sienne - ayant servi de base à la translation a permis la confrontation entre les deux textes. Cette analyse en miroir a mis en évidence la profonde originalité du texte des Douze perilz d'enfer, à la fois traduction, translation et création.

  • Histoires inédites de la translatio studii : des poètes aux chroniqueurs. Édition critique et étude des Aventures qui avinrent a Troies de Jean de Flixecourt et de l'Estoire des Troiens de Jofroi de Waterford (XIIIe siècle)    - Métois Julie  -  24 juin 2016

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    Les clercs du Moyen Âge occidental considéraient la guerre de Troie comme un événement majeur dans l'histoire de l'humanité. Le De excidio Troiae de Darès le Phrygien, composé à la fin du ve s., fut la source privilégiée des lettrés médiévaux et notamment de Benoît de Sainte-Maure dans son Roman de Troie pour raconter ce conflit. Le récit latin en prose simple, dépourvu d'interventions divines directes, raconte la guerre de ses origines à ses conséquences à partir du témoignage oculaire d'un combattant troyen, Darès le Phrygien. Ces particularités expliquent en partie le succès médiéval du De excidio. Deux clercs de la seconde moitié du xiiie s., Jean de Flixecourt, bénédictin de Corbie, et Jofroi de Waterford, dominicain irlandais, entreprirent la traduction de ce texte en français, pour, affirment-ils explicitement ou implicitement, raconter la vérité de l'événement. Ces deux traductions, inédites jusqu'à présent, offrent des témoignages du rapport que l'on pouvait avoir à l'Histoire et à l'historiographie alors que la translatio studii et imperii s'étendait et que l'écriture de l'histoire en prose se développait. L'étude débute par la présentation du texte latin, des traducteurs et des manuscrits des deux translations. Le contexte des traductions mieux connu, le point de vue traductologique et linguistique a pu être adopté pour, d'une part, mettre en évidence les techniques de traduction de JF et de JW et leur rapport à la vérité historique et à la fidélité vis-à-vis de l'original, et pour, d'autre part, déceler les sources utilisées dans leurs travaux. L'édition est complétée d'un index nominum et d'un glossaire offrant des exemples de la langue écrite de cette époque.

  • La première traduction française d'Albertano de Brescia d'après le manuscrit unique Paris, BnF, fr. 1142. Translaitier por se trere de chartre (Gênes, fin XIIIe siècle)    - Mariotti Viola  -  01 décembre 2017

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    Notre thèse s'est proposé d'éditer le manuscrit français 1142 de la BnF contenant la première traduction française des traités moraux Albertano de Brescia, exécutée dans les prisons de Gênes à la fin du XIIIe siècle par un traducteur d'origine italienne. Nous avons donc mené à bien l'édition critique intégrale de ce témoin unique, en la complétant par la notice codicologique du manuscrit, l'étude linguistique, les critères éditoriaux et le glossaire (Tome II). À côté et en complément de l'édition, notre thèse s'est également proposée de mener une étude de la translatio française d'Albertano de Brescia. Cette étude a été menée dans le Tome I, articulé en trois parties. Dans la première partie, nous avons fait le point sur la vie et l'oeuvre du juge italien Albertano de Brescia. Dans la deuxième partie, nous avons mené à bien une étude monographique de la première traduction française d'Albertano de Brescia que nous avons éditée. Dans la mesure où cette traduction présentait des éléments compatibles avec le vaste et complexe panorama carcéral composé de scribes et d'artistes pisans travaillant en captivité pour les Génois dans le dernier quart du XIIIe siècle, nous avons essayé de contextualiser ce texte et son manuscrit à partir de données à la fois codicologiques, esthétiques et linguistiques issues du travail éditorial que nous avons mené dans le Tome II. Enfin, dans la Partie III, nous avons dressé un panorama de la translatio française d'Albertano de Brescia, en parcourant les traductions en langue d'oïl qui ont suivi la version franco-italienne du manuscrit Paris, BnF, fr. 1142. Nous nous sommes penchées sur la description de leurs traditions manuscrites, de leurs traits stylistiques les plus particuliers, en nous focalisant notamment sur la dialectique entre l'innovation et la conservation de l'oeuvre originale d'Albertano de Brescia.

  • Langues de bois, de pierre et de verre : Histoire du langage épigraphique et de son passage du latin au français (Ouest de la France, XIIe-XIVe siècles)    - Ingrand-Varenne Estelle  -  29 mars 2013

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    À la croisée des études historiques et linguistiques, cette recherche vise à saisir le fonctionnement du langage et des langues dans les inscriptions médiévales, en tant qu'institution et pratique sociale, angle sous lequel elles n'avaient jamais été abordées. Les méthodes sociolinguistiques et d'analyse de discours y sont privilégiées pour traiter un corpus de 678 textes épigraphiques des XIIe-XIVe siècles de l'Ouest de la France. Les inscriptions sont un moyen de communication écrite avec un but de conservation de la mémoire et de transmission de l'information au public large, prenant place dans un matériau le plus souvent durable. À cette fin, elles utilisent des moyens langagiers et graphiques (des codes) qui leur sont propres et qui permettent de parler d'un « discours épigraphique ». Ces codes sont la brièveté, l'emploi des formules, des déictiques et l'usage des majuscules. En parallèle, le discours épigraphique a recours aux éléments de la rhétorique, montre une recherche esthétique et élabore une pragmatique. Au cours des XIIe- XIVe siècles, ce discours, jusque là en latin, accueille la langue romane, comme les autres sources écrites. Cette période est un « tuilage », car les deux langues cohabitent. Le français apparaît d'abord dans des mots isolés, puis à l'échelle de textes entiers, selon des chronologies variables suivant les régions. Ce changement linguistique est dû à de nouveaux acteurs de la communication, plus nombreux et plus diversifiés : les laïcs. Par l'entremise des inscriptions, le français pénètre publiquement et durablement dans des espaces où il n'était qu'oral, ceux de la sphère religieuse, et modifie ainsi son statut sociolinguistique.

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