Vous êtes ici : Accueil > Écoles doctorales > SSTSEG - Sciences de la société, territoires, sciences économiques et de gestion

SSTSEG - Sciences de la société, territoires, sciences économiques et de gestion

Les thèses soutenues à l'école doctorale "SSTSEG - Sciences de la société, territoires, sciences économiques et de gestion"

Pour être informé de la mise en ligne des nouvelles thèses correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    confidentialité
29 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 10
Tri :   Date Auteur Titre thèses par page
  • Management public territorial des projets d'investissements directs étrangers : une contribution à l'intelligence territoriale    - Coussi Olivier  -  23 janvier 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Prospecter, attirer, localiser et ancrer sur un territoire des projets d'investissements directs étrangers (IDE) est désormais un enjeu fort pour les responsables économiques et politiques. Les acteurs du management public (techniciens, élus, citoyens) s'interrogent alors sur le type de management et d'intelligence économique territoriale à mettre en œuvre en vue de faciliter l'ancrage de ces projets. La littérature sur ce sujet est riche de recherches sur les facteurs d'attractivité et les déterminants de la localisation mais a très peu été abordée sous l'angle des sciences de gestion. Afin de comprendre les raisons du succès ou de l'échec de l'implantation de tels projets, il est alors pertinent d'interroger le processus du management public territorial dans l'objectif de comprendre ce qui sous-tend la mise en œuvre et l'ancrage d'un projet d'IDE durant son cycle de vie. A partir d'études de cas qualitatives, nous étudions les liens entre le processus d'implantation d'un projet d'IDE et son inscription dans l'écosystème territorial pour i. un projet chinois en France dans le secteur des télécommunications et ii. un projet sud-coréen au Brésil dans le secteur des semi-conducteurs. Sur la base d'une étude initiale historique produite à l'aide de sources publiques primaires et secondaires ainsi que des entretiens de confirmation avec des parties prenantes impliquées, nous proposons des analyses secondaires au prisme de la sociologie de la traduction associée au cadre strategy as practice. En remettant en cause une vision classiquement linéaire du cycle de vie du projet et en identifiant les événements et pratiques managériales clés, nous comprenons ainsi mieux le processus et la manière dont les territoires font preuve, ou non, d'agilité stratégique. Les relations entre universités, entreprises et gouvernement sont aussi analysées en termes de soutien à l'attractivité territoriale. Considérer l'attraction des projets d'IDE du point de vue de collaborations fournit ainsi de nouvelles preuves empiriques et explications du phénomène. Nous pouvons alors proposer les implications managériales suivantes : i. l'utilisation d'une stratégie de triple hélice est un facteur attractif pour la localisation d'un investissement exogène, ii. l'université entrepreneuriale est un facteur attractif lors de la localisation d'un investissement exogène et iii. les politiques publiques contemporaines doivent être impliquées dans des réseaux complexes avec la communauté pour réussir à localiser et à ancrer un investissement exogène.

  • Enjeux de la patrimonialisation du rituel Nguon chez les Bamoun du Cameroun : stratégies identitaires et ambition touristique    - Kpoumie Nchare Armand  -  06 mai 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Cette recherche en géographie sociale et culturelle porte sur Nguon, grand festival et rassemblement culturel multiséculaire des Bamoun au Cameroun. Nguon, avec des publics différenciés et dans des temporalités complémentaires mais distinctes, est à la fois un festival et une ritualisation de la coutume et du sacré du royaume bamoun maintenu durant l'époque coloniale puis depuis l'avènement de la république du Cameroun. L'originalité de son processus de patrimonialisation s'inscrit dans la vague contemporaine des traditions recomposées. Il constitue une arène d'analyse pour révéler des questionnements de gouvernance autour de l'attractivité touristique du territoire et du développement local grâce à son riche patrimoine, mais plus encore, pour ses retombées concernant la permanence de la cohésion communautaire, politique et culturelle face au contexte mondialisé plein d'incertitudes. Le potentiel d'attractivité touristique naturel et patrimonial de ce territoire, le Noun, peut-il être exploité sans que la structure sociétale bamoun n'en soit trop déséquilibrée ? Finalement, comment la patrimonialisation mise en perspective avec les enjeux touristiques, politiques et économiques interfèrent avec l'identité culturelle bamoun, et comment en retour la spécificité bamoun portée par le rituel et la coutume multiséculaire font de Nguon un festival singulier dans la vague des patrimonialisations actuelles ?

  • Mobilités, dynamiques frontalières et intégration sous-régionale en zone CEMAC : le cas des commerçants de Kyé-Ossi    - Mongbet Abêt  -  07 mai 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La libre circulation en zone CEMAC est un long processus en Afrique centrale qui date de cinq décennies. Les pays membres de cette organisation sont toujours en tractation et font face à d'interminables signatures et accords y afférents. Son manque d'effectivité empêche les citoyens tels les Camerounais de migrer dans la sous-région, en l'occurrence vers le Gabon et la Guinée Equatoriale, très réticents à l'ouverture de leurs frontières aux ressortissants de la CEMAC. Ceux-ci justifient leur posture par une situation socioéconomique qu'ils entendent préserver. Le contexte limitatif rend pertinent le développement de stratégies de mobilité pour les acteurs migrants concernés. Des politiques migratoires contraignantes amènent ainsi les migrants venant du Cameroun à concentrer leur présence à la frontière commune à ces trois pays : Kyé-Ossi. Au fil du temps, cette localité de halte prolongée des migrants a connu une expansion spatiale rythmée par une croissance démographique issue principalement de la migration intérieure ; ce phénomène soutenu par le commerce développe et anime la coopération transfrontalière dans cette partie du monde. Du processus d'intégration fortement ralenti, on assiste ainsi à une dynamique frontalière grâce à l'anthropisation des migrants et aux actions étatiques de territorialisation qui accroissent davantage les mouvements humains vers cette frontière. A partir de Kyé-Ossi vont se développer de nouvelles expériences de migration et de mobilité. Grace à la dynamique familiale et de réseaux créée autour de la frontière, Kyé-Ossi devient une nouvelle base pour des mobilités internationales variées : courtes et longues durées vers le Gabon ou la Guinée Equatoriale, réseau pour l'immigration, zone de transit de longue durée pour une immigration ultérieure, réseau de passage et de chaine d'acteurs marchands pour d'autres camerounais à l'intérieur de ces pays. Les trois frontières se retrouvent ainsi habitées par les camerounais, lieux de vie où on observe une différenciation dans leur expression de citoyenneté en tant que Camerounais et ressortissants de la sous-région CEMAC. La démarche adoptée pour mener cette recherche mobilise un corpus méthodologique s'appuyant sur un travail de terrain initié depuis 2014. Il intègre à la fois des observations directes en contexte d'immersion, des administrations de questionnaires et entretiens auprès de cibles diverses. S'y ajoute un travail d'exploitation de supports écrits tels que les documents scientifiques, administratifs et médiatiques, ainsi que des images satellitaires. Les matériaux obtenus permettent d'interroger et d'apprécier les liens mobilités – dynamique sociospatiale dans un cadre pluri-frontalier – intégration sous-régionale. Elle vérifie l'hypothèse d'ouverture des frontières aux mobilités internationales du fait de la continuité territoriale produite par la dynamique frontalière et mobilitaire.

  • Comparaison internationale d'indices islamiques et conventionnels sur des marchés d'actions : analyse de la qualité    - Ouchrif Fatimazahra  -  01 juillet 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Malgré l'émergence des marchés financiers islamiques, les travaux qui portent sur ce sujet s'avèrent peu nombreux. Cette thèse vise ainsi à contribuer à l'enrichissement de ce domaine de recherche en comparant des indices boursiers MSCI islamiques avec leurs homologues conventionnels de 9 pays en termes d'efficience et de volatilité. L'efficience, la liquidité et la volatilité figurent, selon la littérature financière, parmi les principaux aspects de la qualité des marchés boursiers. En effet, cette dernière notion se situe au coeur de la concurrence animant les places boursières à l'international. Cependant, malgré son importance pour l'investisseur et pour les autres opérateurs, ses frontières sont mal délimitées par la littérature financière. Pour cela, nous avons réalisé également une étude qualitative exploratoire de cette notion en menant des entretiens semi-directifs avec un ensemble de 20 professionnels de plusieurs marchés boursiers émergents. Les résultats de l'étude quantitative montre qu'il n'y pas de différences entre les indices islamiques et conventionnels, ni en termes d'efficience, ni en termes de volatilité. Quant à l'analyse qualitative, elle confirme la complexité de la notion de qualité des marchés financiers et confirme la pertinence de l'efficience et de la liquidité pour l'apprécier. Toutefois, les interlocuteurs ne se sont pas accordés quant à l'importance de la volatilité.

  • Conflits et migration forcée. Le cas des réfugiés syriens au Liban    - Zakaria Ahmad  -  10 septembre 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le Liban joue un rôle important dans le système migratoire du Moyen Orient, dont il subit régulièrement l'onde de choc des conflits et des exodes massifs en tant que maillon géographique le plus faible dans la région. La fragilité de son système politique et la perméabilité de ses frontières en ont fait un territoire relativement libre d'accès pour les populations des pays voisins. La guerre en Syrie a coûté la vie à plus de 500000 Syriens et a généré l'exode de plus de 6.3 millions de personnes vers les pays limitrophes comme la Turquie, la Jordanie, l'Irak et le Liban. Les réfugiés syriens, ont opté pour le Liban, non seulement pour sa proximité géographique, mais également du fait des relations historiques, sociales, culturelles et économiques qui lient les deux peuples depuis toujours. Les mesures restrictives entreprises par l’État libanais pour limiter voire bloquer l'afflux renouvelé de réfugiés syriens sur son territoire ainsi que les stratégies adoptées pour contrôler les frontières sur les deux versants et dans les deux sens ont entrainé des changements dans les dynamiques circulatoires transfrontalières et une évolution dans les stratégies de ces réfugiés pour passer la frontière et gagner le Liban. La prise en charge des réfugiés fut tout d'abord la mission des proches, des amis et des ONG locales en l'absence de toute initiative étatique à leur égard. Le HCR n'est intervenu sur le terrain qu'en 2013. Des fonds sont alors afflué du HCR, des ONG régionales et internationales afin d'encadrer la présence de ces réfugiés sur le territoire libanais en matière de logement, de nutrition, de soin, d'éducation, de protections et de services divers. Les plus grandes concentrations de réfugiés se trouvent dans les grandes communes à majorité sunnite. Les plus vulnérables résident dans des camps ou des habitations de fortune dans les zones rurales et en montagne. D'autres ont trouvé du travail dans l'agriculture. L'obtention de titres de séjour et de permis de travail a été très difficile et le regroupement familial quasi-impossible.

  • De la concertation à la co-construction, analyse des dispositifs de conception des politiques régionales d’économie sociale et solidaire    - Colomes Jérémie  -  16 octobre 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le cumul des Lois ESS (2014) et NOTRe (2015) a considérablement affecté le mécanisme de production des politiques publiques en matière d’économie sociale et solidaire (ESS). En créant une conférence régionale de l’ESS biennale potentiellement coconstruite, le législateur a mis en place un espace d’expression autour de la conception des politiques publiques du secteur. En contraignant à la prise en compte des conclusions de cet événement dans la conception de la partie « ESS » du schéma régional de développement de l’économie, d’innovation et d’internationalisation (SRDE2I), il conçoit une intéressante articulation entre les deux textes. Les enjeux d’une co-construction – c’est-à-dire d’une construction commune, plurielle – des politiques publiques sont nombreux. Pour le législateur, il s’agit indéniablement de répondre à une désimplication des citoyens du politique. La problématique retenue par notre propos s’appuie sur cette approche, en recherchant si la co-construction peut permettre de réimpliquer le citoyen dans la gestion des affaires publiques. Les collectivités locales ont-elles effectivement répondu à l’incitation du législateur en coconstruisant leur conférence ? Le secteur de l’ESS s’est-il mobilisé ? Qu’entend le législateur par co-construction ? Quelle a été l’interprétation des Régions ? Pour quel résultat ?

  • La diversité des domaines de compétences et l'innovation fondée sur les connaissances : cas des projets de l'entreprise MCI    - Ratnane Manal  -  25 octobre 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Cette thèse tente de répondre à la problématique suivante : Comment la diversité des domaines de compétences (DDC) peut-elle être source de perspectives d'innovation fondée sur les connaissances ? Pour répondre à cette question, un cadre d'analyse est conceptualisé en articulant trois concepts théoriques, à savoir : la diversité des domaines de compétences, l'innovation et la gestion des connaissances. Dans la partie empirique, nous abordons l'étude du cas d'une PME française spécialisée dans la conception innovante depuis environ 60 ans. L'entreprise a réussi à développer un modèle d'innovation structuré sur la diversité des domaines de compétences. L'observation de trois projets d'innovation pendant 33 mois au sein de cette structure nous a permis de relever les logiques organisationnelles utilisant la diversité des domaines de compétences pour l'acquisition et la transformation des connaissances en innovation. Cette thèse propose ainsi un éclairage sur les dynamiques animant les processus d'innovation, sur les modalités de valorisation des connaissances dans une perspective stratégique et sur l'identification du potentiel de création de valeur à partir de la diversité des domaines de compétences.

  • Le partage de la fonction ressources humaines dans les organisations publiques déconcentrées : le cas du Centre national de la fonction publique territoriale    - Imorou Mako Gnon Yasmine  -  12 novembre 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Dans les entreprises, le partage de la fonction ressources humaines est depuis la fin des années 1990 considéré comme l'une des évolutions incontournables dans la gestion des ressources humaines. Ce concept qui promeut une nouvelle répartition des tâches et des responsabilités entre la direction des ressources humaines et la ligne hiérarchique, suscite également de l'intérêt dans les organisations publiques, qui sont sujettes à un certain nombre de changements les conduisant à la recherche d'une gestion moins centralisée, plus participative et plus inclusive des parties prenantes, y compris dans le domaine de la GRH. Dans le contexte particulier du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT), un établissement public dont l'organisation est fortement déconcentrée, la thèse rend compte d'une étude empirique sur le concept du partage de la fonction ressources humaines. Outre l'éloignement géographique de ses équipes et l'hétérogénéité de ses différentes composantes, l'établissement possède des caractéristiques justifiant sa mobilisation comme cas unique afin de mener notre étude. En particulier, sa gestion paritaire constitue une dimension forte de son identité, et complexifie davantage son organisation et les jeux d'acteurs qui s'y déroulent dans le cadre de la GRH. Afin d'apporter une description profonde du phénomène étudié, nous avons opté pour une démarche qualitative à visée compréhensive. La richesse des informations collectées issues de diverses sources permettent de mettre en avant des résultats intéressants aux plans managérial et conceptuel. En effet, la recherche d'une décentralisation de la GRH s'inscrit clairement dans la continuité des chantiers de modernisation de l'action publique entrepris dans les organisations publiques. Cet objectif peut devenir un enjeu majeur dans une organisation multi-sites, comme en témoignent nos résultats dans lesquels nous détaillons la typologie particulière du partage de rôles RH observée. Celle-ci se distingue de la vision conceptuelle, notamment par rapport à la place donnée à la ligne managériale, et constitue une source de difficultés. La description et l'analyse des dynamiques relationnelles entre la multitude d'acteurs en place, permettent au final de souligner l'importance de l'implication managériale en amont dans la mise en œuvre du partage de la fonction ressources humaines, et de la communication d'une vision stratégique partagée au préalable, pour donner du sens à cette pratique, dans une telle organisation soumise à diverses influences internes et externes. La recherche permet également de mettre l'accent sur la professionnalisation des acteurs comme prérequis, ainsi que l'apport des instruments de gestion pour une meilleure collaboration dans la GRH.

  • Des instituteurs aux managers de l'éducation populaire. Étude des trajectoires de salariés « permanents » de la ligue de l'enseignement    - Prat Isabelle  -  19 novembre 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Cette recherche vise à saisir les parcours de salariés « permanents » inscrits dans un mouvement d’éducation populaire, à travers l’étude d’une association : la Ligue de l’enseignement. Créée en 1866, elle s’est structurée au fil de son histoire en confédération d’associations avec une instance nationale et des antennes locales. À l’instar du monde associatif de manière plus générale, elle connaît de nombreuses transformations institutionnelles depuis les années 1980, qui sont étudiées dans la première partie de ce travail. L’évolution des financements publics, la baisse des subventions ou encore la fragilité financière des fédérations départementales sont autant de caractéristiques qui marquent le réseau de la Ligue de l’enseignement. De ce fait, des logiques d’homogénéisation des pratiques professionnelles sont mises en place par l’échelon national dans le but de fabriquer une socialisation commune au sein de son réseau, afin de survivre dans le champ associatif devenu très concurrentiel. Comment les fédérations départementales vivent et réagissent à ces mutations alors qu’elles cherchent à maintenir leurs spécificités locales ? Par ailleurs, la professionnalisation et la marchandisation du milieu associatif interrogent ici particulièrement l’engagement et le militantisme des salariés. Qui sont alors ces (nouveaux) militants salariés de la Ligue de l’enseignement ? Comment rejoignent-ils le Mouvement ? Que cherchent-ils dans le salariat associatif ? Comment s’y projettent-ils ? Comment articulent-ils les valeurs qu’ils défendent aux contraintes institutionnelles qui pèsent sur l’association ? L’éducation figure parmi les thématiques majeures de la Ligue de l’enseignement. Les acteurs de l’association militent pour un « apprendre autrement », notamment en valorisant les parcours individuels « atypiques » par la reconnaissance des compétences acquises en dehors de l’école. Néanmoins, les salariés « permanents » interrogés ne présentent pas ces caractéristiques dans la mesure où ils sont souvent diplômés en formation initiale. Par ailleurs, une partie des salariés est constituée de personnels de l’Éducation nationale mis à disposition (puis détachés) au sein de l’association. Ces deux constats interrogent le rapport que les salariés « permanents » entretiennent avec l’école, et plus largement avec l’institution scolaire. Dès lors, les trajectoires biographiques de l’ensemble des enquêtés sont examinées au prisme du rapport à l’école dans la seconde partie de ce travail, articulant l’analyse des entretiens individuels avec des indicateurs statistiques. La thèse défend alors l'idée que les salariés « permanents » investissent la Ligue de l’enseignement dans un processus de « réparation » par rapport à une institution scolaire qui les a bousculés (parcours scolaire avorté, expériences traumatisantes observées ou vécues à l’école, etc.). Ces événements peuvent constituer des dispositions à l’entrée dans le milieu associatif et conduire à militer pour un système éducatif alternatif. Pour autant, les mutations que le milieu associatif connaît ces dernières années tendent à modifier le rapport que les salariés entretiennent également avec leur métier, ainsi que les logiques de recrutement au niveau du réseau.

  • Vers des stratégies touristiques plus durables dans les villes patrimoniales de l'Ouest français    - Gheraibia Nardjes  -  02 décembre 2019

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    D'une manière générale, les villes moyennes en France, font valoir leurs atouts touristiques par la valorisation de leur patrimoine et par leur situation d'interface entre les métropoles et les espaces ruraux. En concurrence avec les métropoles, les villes moyennes, sur le plan touristique, présente une image brouillée. Si, dans l'esprit du plus grand nombre, le statut de «ville moyenne» est souvent associé à une certaine qualité de vie, à une taille humaine et conviviale, il décline aussi plusieurs autres représentations moins positives : villes de passages, villes qui ne méritent pas un déplacement «spécifique», villes trop petites, villes «dont on fait rapidement le tour». L'orientation prise, ces dernières décennies, par les politiques publiques locales et nationales, a une part de responsabilité dans cette situation de fait. En effet, malgré leur place importante sur le plan économique et urbanistique, les villes moyennes françaises ont toujours été victimes d'un intérêt limité en matière touristique. Comme toutes les autres villes moyennes, Poitiers, Tours et Limoges sont des villes riches en patrimoine. Malgré leur différence de taille et de situation, ces villes sont reconnues comme étant «des villes où il fait bon vivre». Ce sont des villes qui comptent beaucoup dans l'histoire de France, Poitiers en tant que ville universitaire depuis toujours, Tours en tant que ville royale et enfin Limoges pour ses différents savoir-faire industriels. Villes d'Art et d'Histoire, - Poitiers depuis 1985, Tours depuis 1988 et Limoges depuis 2008 -, le patrimoine constitue toujours un atout essentiel pour le développement touristique de ces villes, même s'il n'est pas le seul critère permettant à ces trois villes moyennes d'être attractives. En effet, Poitiers, Tours et Limoges bénéficient de beaucoup d'atouts touristiques. La bonne situation géographique de ces trois villes moyennes représente l'un de ces atouts, même si elle est plus visible pour Tours et Poitiers que pour Limoges. L'environnement de ces trois villes moyennes est le deuxième atout. Sans le Futuroscope, les châteaux de la Loire, Oradour-sur-Glane, le plateau de Millevaches… Les politiques touristiques mises en oeuvre sur ces territoires auraient certainement été différentes de celles d'aujourd'hui. Mais ces deux atouts ne sont pas suffisants, nous le constatons dans ce travail, pour faire de ces entités urbaines de vraies destinations touristiques. Notamment dans le contexte actuel, où non seulement les attentes des touristes ont changé, mais aussi, la définition même de «ce qui fait tourisme» a changé. C'est l'analyse de ces mutations qui a motivé notre engagement scientifique dans cette thèse. L'objectif de cette thèse est de montrer comment les villes moyennes peuvent s'appuyer sur d'autres atouts que le patrimoine pour faire évoluer leur statut de villes de passage à de vraies destinations touristiques, à travers la participation «experte» des habitants et des citoyens, sans en occulter les difficultés. Pour ce faire, l'étude des différentes représentations de toutes les parties prenantes de l'offre touristique était indispensable, ainsi que l'analyse des modes d'implication d' acteurs qui participent, aujourd'hui de fait, au développement touristique de Poitiers, Tours et Limoges, de manière différente que les opérateurs «classiques» du secteur touristique, liée plutôt à leurs pratiques et leurs expériences de vie (Greeters, couchsurfers, propriétaires de chambres d'hôtes, restaurateurs, etc).

|< << 1 2 3 >> >| thèses par page

Haut de page


  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous :


    ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...
 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
these@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales