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Mabille Bernard

Les thèses encadrées par "Mabille Bernard"

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  • La médiation chrétienne : quelle altérité théologico-politique dans l’histoire ?    - Bourdin Bernard  -  28 janvier 2014

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    Le présent travail se décline en trois parties, chacune développant un volet de la thèse globale. Premier volet : La genèse de la modernité politique a été l'objet de nombreuses interprétations philosophiques. Au cœur de ces interprétations, le théorème de la sécularisation s'est révélé aussi décisif que discuté. Pour mettre à l'épreuve ce concept, ce premier volet entend faire valoir la fécondité herméneutique de la théologie politique chrétienne, dont le concept central est celui de médiation : d'une part au travers de ses multiples paradigmes, d'autre part, en la confrontant à plusieurs théories philosophiques du XXè siècle. Le deuxième volet, le plus volumineux, s'est donné pour tâche de procéder à l'examen critique de la théologie politique du juriste Carl Schmitt. En quoi offre-t-elle des éléments de réponses pour une adéquation de la théologie politique chrétienne au paradigme moderne et séculier de la condition politique? En quoi conduit-elle à une impasse, qu'il convient de surmonter pour élaborer un nouveau rapport entre christianisme et politique et une pensée de l'histoire ? Pour répondre à cette question, le troisième volet s'est imposé, dans un premier temps, par l'investigation de la philosophie de Rosenzweig dans L'Etoile de la Rédemption, notamment s'agissant de son concept de peuple (juif et chrétien). Dans un deuxième temps, par l'explicitation des divergents-accords entre la thèse de Rosenzweig et celle de Schmitt : celle du Juif hors de l'histoire et du Chrétien dans l'histoire, dont les deux auteurs font un usage diamétralement opposé. C'est à l'aune de ces divergents-accords que la thèse conclusive de l'élaboration d'une théologie « du » politique peut trouver un espace réflexif pour un autre rapport entre une transcendance religieuse et le fondement autonome et séculier d'une philosophie politique de la démocratie.

  • Idéal et normativité dans la philosophie de Kant    - Boutot Laurent  -  05 décembre 2009

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    Ce travail s'interroge sur la signification et la portée du concept de " souverain Bien " dans la philosophie pratique de Kant. Comment justifier l'affirmation kantienne selon laquelle le souverain Bien est l'objet nécessaire et a priori de la raison pratique pure ? L'objectif de la thèse est de chercher à rendre compte de ce moment téléologique qui surgit dans la " Dialectique de la raison pratique pure " et que la théorie normative exposée dans " l'Analytique " semble pourtant rendre inutile. L'aspiration au souverain Bien est nécessaire a priori parce qu'elle participe de l'inévitable et naturel élan métaphysique de la raison à l'inconditionné. On cherche ensuite à fonder la nécessité pratique du souverain Bien en montrant que si le souverain Bien ne fait pas partie des concepts fondamentaux de l'éthique, il fait cependant partie des concepts fondamentaux de l'application de l'éthique au contexte d'une volonté morale finie. Enfin, la nécessité morale de la tâche de promouvoir de souverain Bien vient ce que celle-ci est à rapporter à l'exigence immanente de la raison pratique de chercher à s'appliquer dans le monde.

  • Se comprendre historiquement : Enjeu herméneutique du rapport au texte et à la tradition. Gadamer versus Ricoeur    - Pwongo Bope Libère  -  07 décembre 2013

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    À notre connaissance, Ricoeur et Gadamer n'ont peut-être jamais véritablement débattu sur leur conception respective de la nature et de la tâche herméneutiques. Il semble que ce débat soit souhaitable, voire urgent. Si Ricoeur a toujours témoigné un grand intérêt pour l'herméneutique philosophique de celui qu'il appelait « mon maître » et dont il discutait les thèses, il est frappant de constater que Gadamer ne s'est contenté que de très vagues allusions aux enjeux herméneutiques de l'oeuvre du philosophe français. Il nous revient aujourd'hui de circonscrire le cadre de ce dialogue et d'en déterminer les conditions de possibilité. Il n'est pas sûr, comme le soutiennent de nombreuses études, qu'il faille reconduire l'enjeu de ce débat au ressort supposé fondamental : d'une part, l'opposition entre l'exigence des méthodes et des règles d'interprétation, seules susceptibles de garantir la scientificité de l'acte d'interprétation ; et, d'autre part, la revendication d'une visée originellement ontologique du phénomène de la compréhension, incapable par essence d'échapper, sans aucune possibilité de se défendre, à l'accusation de l'arbitraire subjectif. C'est pourquoi, se tenant à distance de ces présuppositions - quelque motivé qu'elles soient -, la présente thèse suggère plutôt que la possibilité du dialogue entre Ricoeur et Gadamer est fonction de la capacité à parcourir préalablement, et avec une grande patience, le long détour qu'emprunte l'un et l'autre herméneute : il n'y a de dia-logue que si ce dont il est question est médiatisé par la « chose même » qui, nous le croyons, est irréductible à l'opposition entre « méthode » et « non-méthode ». Car, la « chose même », c'est le sens en tant qu'horizon vers lequel s'achemine tout procès d'interprétation ou de compréhension. En ce sens, nous soutenons que la notion gadamérienne de l'expérience herméneutique trouve son meilleur allié dans la catégorie ricoeurienne de l'appropriation du monde que le texte déploie et découvre au lecteur. Chez l'un comme chez l'autre, l'enjeu fondamental est la quête de compréhension de soi du « sujet », c'est-à-dire, élargissement et accroissement de son horizon de sens mais dont le rapport à l'histoire demeure somme toute problématique. C'est que, d'un côté, la compréhension de soi n'est pas affranchissement à l'égard de cette part brumeuse de l'histoire qui nous constitue ; de l'autre côté, elle ne peut se dire que dans les limites et à l'intérieur de l'historicité constitutive de notre horizon langagier.

  • Les silences de Heidegger : prolégomènes pour une piété questionnante    - Wouanssi Eké  -  11 juin 2009

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    Pour Heidegger, la métaphysique est l'histoire-même de l'oubli de l'être depuis son inauguration par les Grecs. Son ontologie fondamentale aura donc pour but le refoulement et la destruction des sciences traditionnelles et surtout la théologie afin de reposer de nouveau la question de l'être. Or, dès l'origine, la question de l'être et celle de Dieu sont inséparables d'où la difficulté pour lui de séparer ou de nommer l'être sans l'identifier à Dieu. Son silence sur sa provenance théologique et son héritage hébraïque, son herméneutique et son langage, loin de nier l'apport actif de l'hébraïsme dans la philosophie occidentale, accentue plutôt ses dettes envers la théologie et l'univers biblique de sorte que sa question de l'être sans Dieu est une variante de la question de Dieu. C'est l'interprétation de ces silences que nous nommons prolégomènes car ils conduisent dans la sérénité du questionnement homme, être, Dieu et parole à leur authentique sens d'apocalypse (άποκαλύπτω) c'est-à-dire dévoilement, révélation, don.

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